« De 0 à 4 ans, il est temps d'apprendre la « masturbation enfantine », de laisser l'enfant exprimer « ses besoins, ses désirs » - sexuels. »
Il vaut mieux être bien assis avant d'ouvrir le rapport de la branche européenne de l'OMS intitulé «
Standards pour l'éducation sexuelle en Europe ».
En 2010, ce rapport est livré en anglais et en russe ; un an plus tard, le site Internet de l'OMS affirmait déjà que «
plusieurs pays [avaient]
traduit et mis en œuvre ces normes ».
C'est l'équivalent suisse du Planning familial «
Santé sexuelle » qui est à l'origine d'une traduction française accessible au public, cette année. Une pétition a été lancée en France contre ce rapport, affirmant qu'il était sur les bureaux des ministères. Difficile de le savoir. Ce qui est sûr, c'est que notre gouvernement partage la même idéologie ; ils l'ont prouvé cette année... et le pire est à craindre.
On passe outre l'innocence des poupons et on démarre au berceau : de zéro à quatre ans, il est temps d'apprendre la «
masturbation enfantine », de laisser l'enfant exprimer «
ses besoins, ses désirs et ses limites » - sexuels, entendons-nous bien - en «
jouant au docteur ».
Inutile de protester, l'OMS a anticipé la réaction des parents réacs qui refuseraient que quiconque «
joue au docteur » avec leur nourrisson : «
Ce programme se confrontera à une résistance fondée sur des peurs et des préjugés. »