Enfant de la SociétéS


War Whore

Le brevetage du vivant : Dernier arrêt avant la fin d'un monde prométhéen

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« Anything under the sun that is made by man. » « Tout ce qui est sous le soleil et qui est touché par l'homme peut être breveté »

Arrêt de la Cour suprême des Etats-Unis 1980
L'un des derniers bastions qui concerne l'humanité est la manipulation génétique du vivant à des fins de brevets. L'homme en Prométhée des temps modernes rentre en compétition avec la nature « La brevetabilité du vivant lit-on sur Wikipédia, désigne la possibilité de déposer un brevet sur un organisme vivant, animal ou végétal, qu'il soit pluricellulaire ou non. Longtemps exclus du domaine d'application des brevets ou de tout autre système semblable, les organismes vivants font aujourd'hui l'objet de multiples demandes de brevets qui varient en fonction des systèmes juridiques, parfois concurrents, et de la nature des organismes visés. Ce développement, accéléré par celui des biotechnologies, pose des questions non seulement économiques et commerciales, mais aussi éthiques. Un débat a pris de l'ampleur dans les années 1990, avec le développement des OGM et du séquençage de l'ADN, débat qui s'inscrit également dans celui de l'accès à la biodiversité. Parmi ces brevets ceux ayant trait à la nourriture. Une guerre souterraine... et silencieuse. Les graines sont le premier maillon de notre alimentation. Mais dans un avenir très proche, les agriculteurs n'auront peut-être plus le droit de ressemer leurs propres graines. En Europe, une loi tente de contrôler l'utilisation des semences agricoles... Derrière cette confiscation, 5 grands semenciers, dont Monsanto, contrôlent déjà la moitié du marché des graines et cherchent à étendre leur privatisation ».

Pocket Knife

Cinq étudiants poignardés à mort à Calgary

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Cinq jeunes étudiants ont été tués à l'arme blanche dans la nuit de lundi à mardi lors d'une fête dans une maison à Calgary et un suspect a été arrêté, ont annoncé la police et l'université de la ville.

Les victimes, quatre garçons et une jeune fille, étaient âgées d'environ 20 ans et participaient à une soirée célébrant la fin du trimestre universitaire. Trois d'entre elles ont été déclarées mortes à l'arrivée des secours et les deux autres sont décédées à l'hôpital, selon la police.

«Les pensées et les prières de tous les Calgariens vont aux jeunes» qui ont perdu la vie mardi, ainsi qu'à «leur famille, leurs amis et la communauté universitaire», a réagi Naheed Nenshi, le maire de la ville, sur son compte Twitter.

Target

La Maison Blanche reconnaît que Brennan, le directeur de la CIA est allé « secrètement » à Kiev (Zero Hedge)

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Tard la nuit dernière nous nous demandions si, comme la presse russe - et seulement la presse russe - l'a rapporté, le directeur de la CIA, John Brennan, s'était rendu secrètement à Kiev pendant le week-end : "Brennan a atterri en Ukraine samedi dernier sous un faux nom et a eu "une série d'entretiens secrets" avec le "bloc au pouvoir" dans ce pays, selon Interfax qui cite une officiel non identifié du parlement ukrainien. La source a confié cela à Interfax au téléphone et a ajouté que John Brennan n'était pas venu en Ukraine sous son vrai nom. Selon des informations non encore vérifiées, ce serait Brennan qui aurait conseillé aux autorités ukrainiennes de réprimer par la force les manifestants de Slavyansk, une ville de l'est de l'Ukraine.

Le meeting mérite le qualificatif de "secret" -du moins dans son intention première-, non seulement parce que Brennan a pris une fausse identité (pourquoi le secret ?) mais parce que, jusqu'à ce que le média russe (oui, russe) Interfax ait parlé de ce meeting de première importance dans un pays où la désinformation et la contre-propagande non seulement atteignent des sommets mais constituent les derniers fil qui empêchent le régime de Kiev de tomber, aucun média étasunien n'avait mentionné le meeting en question.

Megaphone

« Aucun dirigeant n'a sapé le droit autant qu'Obama »

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Entrevue de Norman Solomon à Algeriepatriotique :

Algeriepatriotique : En tant que militant anti-guerre et auteur, pensez-vous que la politique des Etats-Unis consiste essentiellement à provoquer des guerres dans le monde dans le seul but de protéger leurs intérêts stratégiques ?

Norman Solomon : Beaucoup de facteurs ont contribué à la forte tendance du gouvernement américain de s'engager dans la guerre. L'arrogance du pouvoir s'est combinée avec l'énorme puissance militaire et économique des Etats-Unis pour propulser un effort continu de dominer en termes géopolitiques. En définissant « des intérêts stratégiques » de façon très large, de hauts responsables à Washington ont été à la recherche d'ennemis, en les créant souvent en cours de route.

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L'Europe se distancie de plus en plus de la politique étasunienne en Ukraine

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Les Etats-Unis ont toujours fait tout ce qu'ils pouvaient pour affaiblir la Russie. Créer des problèmes entre la Russie et l'Union Européenne fait partie de leurs priorités. Mais en Crimée et en Ukraine cela ne se déroule pas comme prévu. Coincée dans la crise ukrainienne, l'Europe commence à se dire qu'il n'est peut-être pas très sage de s'aligner sur la politique étasunienne et à manifester une certaine réticence à envenimer la confrontation avec la Russie. Comme on dit, il y a de la mutinerie dans l'air, même si la révolte se limitera à miner certaines des initiatives étasuniennes...

Il semble que Bruxelles ait l'intention de renoncer à l'Ukraine sans trop de difficulté. Après une période d'excitation révolutionnaire, l'Union Européenne ne paraît pas encline à prendre d'autres mesures contre le Kremlin. Les gouvernements européens se sont mis l'un après l'autre à écouter le Kremlin. La Russie a repris les rênes diplomatiques aux Etats-Unis en affirmant avec force que l'objectif de maintenir l'Ukraine unie doit être à la base de la solution du conflit. L'espoir des Occidentaux que Moscou reconnaisse au moins indirectement le gouvernement illégal de Kiev n'est plus de mise. La Russie pense que les mesures coercitives contre la Russie ne feront pas revenir la paix, ce qu'il faut c'est que les putschistes de Kiev négocient avec les autres acteurs ukrainiens tout en continuant de coopérer avec les structures euro-atlantiques.

Camcorder

Interview : « En à peine un an, la perception de la Russie a changé au Moyen-Orient »

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Ancien responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l'AFP, René Naba vient de publier un ouvrage sur l'Arabie saoudite (1). Il y décrypte les enjeux du prochain déplacement, prévu fin mars, de Barack Obama au « royaume des ténèbres », dans un contexte tendu par les crises syrienne et ukrainienne.

HD. Dans quel contexte Barack Obama effectue-t-il sa visite en Arabie saoudite ?

RENÉ NABA. Ces dernières semaines, la conjoncture internationale s'est considérablement modifiée au détriment de ce que j'appelle « l'islamoatlantisme », c'est-à-dire l'alliance de l'islam wahhabite et des pays de l'OTAN. La rébellion syrienne, soutenue par l'Arabie saoudite, a subi d'importants revers en perdant, par exemple, la ville de Yabroud. Toute la région côtière va être sécurisée au profit du gouvernement syrien. S'y ajoutent le camouflet diplomatique en Crimée et la guerre qui couve entre les Saoudiens et les Qataris.

Stop

La fin de l'État ukrainien ?

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© Collage : La Voix de la Russie
Au moment où les leaders occidentaux continuent avec la mauvaise foi qui leur est propre de soutenir les extrémistes putschistes à Kiev, que la Crimée est redevenue partie intégrante de la Russie après le référendum du 16 mars dernier qui a validé le retour de la péninsule au sein de la mère patrie, désormais c'est au tour des régions du Sud-Est de faire la une de l'actualité.

Lorsque des autorités n'ayant aucune légitimité proclament des lois ouvertement discriminatoires envers une très grande partie de la population d'un pays, le tout avec l'aval de forces extérieures, il ne faut pas s'étonner des conséquences. Aujourd'hui, quelqu'un est-il encore surpris par la tournure des événements en Ukraine ? Probablement pas tant que cela.

Attention

Plus de cent lycéennes enlevées au Nigeria

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Les islamistes de Boko Haram seraient responsables du kidnapping des jeunes filles, qui s'apprêtaient à passer un examen scolaire à Chibok, au nord-est du pays.

« De nombreuses jeunes filles ont été enlevées par des islamistes armés qui ont attaqué leur établissement », a déclaré Emmanuel Sam, responsable de l'éducation à Chibok, une ville de l'Etat du Borno au nord-est du Nigeria, où l'attaque a eu lieu lundi soir. Il a ajouté avoir fui à Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, après l'attaque. Des habitants de Chibok ont déclaré sous couvert d'anonymat que les jeunes filles devaient passer cette semaine un examen annuel donnant accès à un diplôme commun à plusieurs pays d'Afrique anglophone, le WAEC. D'après un responsable de la sécurité nigériane, les lycéennes seraient plus de cent.

Stock Up

La dépense militaire revient à la guerre froide

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Tandis que la stratégie USA/OTAN, avec la crise ukrainienne, provoque un affrontement Ouest-Est qui ramène l'Europe à une situation, par certains aspects, analogue à celle de la guerre froide, les données publiées hier par le Sipri confirment que la dépense militaire mondiale (calculée net d'inflation pour la comparaison dans le temps) est revenue aux niveaux de la guerre froide : après avoir chuté entre 1991 et 1998, elle est remontée à un niveau supérieur à celui de la dernière période de l'affrontement Ouest-Est. Les données, concernant 2013, montrent qu'on dépense dans le monde, dans un objectif militaire, 3,3 millions de dollars par minute, 198 millions de dollars par heure, quasiment 4,8 milliards de dollars par jour. Ce qui équivaut à 1747 milliards de dollars en une année.

La dépense militaire mondiale est en réalité encore plus élevée que celle calculée par le Sipri quand il fait la somme des budgets de la défense des différents pays : il s'y ajoute en fait diverses dépenses de caractère militaire, incluses dans d'autres chapitres des budgets d'Etats. Aux Etats-Unis, la dépense pour les armes nucléaires (23 milliards de dollars annuels) est inscrite non pas au Département de la défense, mais à celui du Département de l'Energie ; celle des militaires à la retraite (environ 170 milliards annuels), à celui du Département des retraités ; les dépenses pour les aides militaires et économiques à des alliés stratégiquement importants (environ 50 milliards annuels) sont inscrites aux budgets du Département d'Etat et de quelques autres. Dans le budget fédéral 97 milliards annuels sont alloués pour un « fonds unifié de la Défense, du Département d'Etat et de l'Usaid » destiné aux opérations ultramarines (Overseas contingency operations). 40 autres milliards annuels sont dépensés pour la « sécurité de la patrie ». Et il y a enfin la dépense secrète des services secrets, dont l'unique chiffre « non-classifié » (1,6 milliards annuels) n'est que la pointe de l'iceberg. En ajoutant ceux-ci et les autres postes de dépense au budget officiel du Pentagone (640 milliards en 2013), la dépense militaire étasunienne grimpe à quasiment 1000 milliards de dollars annuels. Ce qui signifie qu'environ un dollar sur quatre, dans le budget fédéral, est dépensé dans un objectif militaire.

Newspaper

ProRussiaTV : Journal hebdomadaire - 14 avril 2014

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Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de ProRussia.tv. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l'angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l'information délivrée par les médias dominants, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n'est jamais toute entière du même côté...

Au sommaire de cette édition du 14 avril 2014 :
  1. Remaniement ministériel : si le changement c'est Désir, alors surtout ne touchez plus à rien !
  2. Manuel Valls aime tellement les français qu'il en fabrique à tour de bras.
  3. Ukraine : il n'y a plus d'état de droit à Kiev, la solution fédéraliste doit s'imposer très vite.
  4. Pour comprendre la problématique ukrainienne, suivez le gazoduc.
  5. Syrie : les USA, malades de leur puissance, veulent sur-armer les djihadistes.
  6. Turquie : Malgré la corruption et sa soumission atlantiste, Erdogan remporte les élections municipales.
  7. Côte d'Ivoire : Après trois ans d'usurpation du pouvoir, le pays attend le retour de son président légitime et enverrait bien Ouattara devant le TPI...