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People

Les Kurdes comme les autres minorités syriennes, ont peur des Frères musulmans

Syrie drapeau/logo Kurdes syriens
© Inconnu

Plus de 81 000 Kurdes syriens ont trouvé refuge dans le nord de l'Irak, région autonome kurde, ces derniers mois et des centaines d'autres arrivent chaque jour. Les Kurdes syriens qui ont fui la guerre ont des sentiments mitigés au sujet d'un avenir sans Bachar al-Assad.

Espèrent-il gagner une certaine autonomie si le régime régime ? C'est moins sûr, ils n'ont jamais eu de problème avec Bachar al-Assad. Ils ne sont pas persécutés comme en Turquie mais la montée des islamistes leur fait peur. Ils sont chiites pour la plupart. Et, peu de ceux qui sont en Irak ne semblent pressés de rentrer en Syrie car, ils arrivent à trouver du travail pour nourrir leurs familles.

30 000 réfugiés vivent encore dans un camp fait de tentes et de baraques en parpaing près de la frontière syrienne, tandis que les autres ont trouvé un emploi et des maisons dans les villes de la région autonome, certains hébergés par des proches.

« Si les Frères musulmans prennent le dessus, il y aura des problèmes pour notre avenir, nous voulons rester ici », a déclaré Faroush Fattah, un ouvrier de 28 ans, originaire de la ville du nord syrienne de Qamishli qui est arrivé dans le camp de Domiz il y a trois mois.

Comment en serait-il autrement, avec les différents échecs de ces clowns, aussi bien en Libye qu'en Tunisie, en passant par l'Egypte. Hélas, les Occidentaux veulent simplement détruire la Syrie...

Cut

Un réseau roumano-israélien de trafic d'ovocytes démantelé

manipulation biologique
© Inconnu

Un réseau roumano-israélien de trafic d'ovocytes a été démantelé mardi en Roumanie, a annoncé le parquet spécialisé dans la lutte contre le crime organisé (DIICOT).

Les 11 membres de ce groupe --des représentants d'une clinique privée de Bucarest et des ressortissants israéliens spécialistes des techniques de procréation assistée-- ont racolé des femmes qui, en échange d'un montant de 600 à 800 euros, ont accepté qu'on leur prélève des ovocytes, ont indiqué le parquet et la police nationale. La plupart de ces femmes étaient des étudiantes en situation précaire âgées de 18 à 30 ans et habitant en province, a précisé la police.

Leurs ovocytes ont été vendues par la suite entre 3.000 et 4.000 euros à des couples qui utilisaient les services de fertilisation in vitro de cette clinique, a-t-on ajouté de même source. La majorité des couples bénéficiaires habitaient Israël et venaient en Roumanie pour les procédures d'insémination.

Le réseau était composé notamment de médecins, d'infirmières et de spécialistes en reproduction assistée, toujours selon la police. Ils sont accusés d'avoir violé la loi sur le prélèvement et la transplantation de cellules humaines en organisant ce trafic. Six perquisitions sont en cours aux domiciles des suspects, à Bucarest.

La Roumanie avait déjà été le théâtre d'un scandale similaire en 2009, lorsque les autorités avaient découvert à Bucarest une autre clinique se livrant à un trafic d'ovules. Quatre médecins israéliens ont été condamnés en 2012 à cinq ans de prison ferme chacun par un tribunal de Bucarest pour trafic d'ovules. Trois Roumains dont un ancien président de l'Agence nationale pour les transplantations avaient également été condamnés.

Commentaire: « Une sombre affaire de trafic d'organes étouffée dans un hôpital français »


Info

Espagne : une mère désespérée s'immole dans une banque

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En Espagne, une mère de 3 enfants âgée de 47 ans s'est immolée ce lundi dans son agence Caixa Almassora dans la ville d'Almassora, un village de la province de Castellon.

Cette mère s'est aspergée de liquide inflammable, puis mis le feu, pour ensuite se diriger vers un employé de la banque en hurlant « Bande de salauds, vous m'avez tout pris ! » selon les premiers éléments de la télé espagnole.

Info

Belgique : il comprend mal l'employé communal et s'immole par le feu

Un ressortissant marocain a tenté de s'immoler par le feu mardi matin au sein de la maison communale de Jemeppe-sur-Meuse à la suite d'un malentendu. Il a immédiatement été secouru et ne souffre que de légères brûlures.

L'homme, un ressortissant marocain âgé de 40, domicilié à Jemeppe-sur-Meuse, s'est présenté mardi en fin de matinée à l'antenne administrative de ce quartier de Seraing. Il venait y réclamer un document devant lui permettre de rester sur le territoire belge.

En parlant avec les employés de la commune, le quadragénaire a compris, à tort, qu'il n'obtiendrait pas ce document. Il a alors déclaré qu'il allait s'immoler par le feu, est sorti du bâtiment, s'est aspergé d'essence et a mis le feu à ses vêtements.

Nuke

Une fuite détectée dans un réservoir nucléaire de l'État de Washington

Une fuite a été constatée dans un réservoir de liquides radioactifs de l'État de Washington, aux États-Unis, a annoncé le gouverneur vendredi, soulevant des inquiétudes sur l'état des installations d'entreposage au complexe nucléaire Hanford. Le département américain de l'Énergie a confirmé que le niveau de liquides radioactifs diminuait dans l'un des 177 réservoirs souterrains du complexe nucléaire, créé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre d'un projet secret pour concevoir la bombe atomique.

Aucune hausse des niveaux de radioactivité n'a été constatée sur les lieux, mais le gouverneur de l'État, Jay Inslee, estime que la fuite pourrait représenter de 568 à 1135 litres sur un an, et que cela pourrait créer une menace à long terme pour les nappes phréatiques et les rivières.

«Je suis alarmé à plusieurs niveaux», a-t-il déclaré vendredi lors d'une conférence de presse. «Cela soulève des inquiétudes, non seulement quant à la fuite existante, (...) mais aussi quant à l'intégrité des autres réservoirs à revêtement unique qui datent de la même époque.»

Cult

Un réseau de trafic d'enfants entre la France et l'Algérie devant la justice

Une affaire sordide agite l'Algérie : 13 personnes sont accusées d'avoir organisé un trafic d'enfants algériens vers l'Europe. Le procès, qui devait s'ouvrir aujourd'hui, a été reporté en raison de l'absence de cinq prévenus résidant en France.

L'affaire rappelle celle de l'Arche de Zoé. Treize personnes devaient comparaître, dimanche devant le tribunal d'Alger, pour "enlèvement et détournement" d'enfants algériens vers l'Europe - principalement vers la France. Finalement, le procès a été reporté, cinq des treize prévenus ne s'étant pas présentés devant les juges. Tous les accusés absents à la barre sont des franco-algériens résidant en France.

Selon le quotidien algérien El Watan, le trafic d'enfants a commencé dans les années 1990 et a pris fin en 2009. À la tête du réseau présumé se trouve un médecin généraliste, connu simplement sous le nom de H. Khalifa. L'homme se faisait passer pour un obstétricien. À la direction d'une clinique à Ain Taya, ville située à une vingtaine de kilomètres à l'est d'Alger, il prétendait s'occuper gratuitement, et avec l'aide de sa sœur, de femmes enceintes célibataires jusqu'à ce qu'elles accouchent.

Phoenix

Un homme tente de s'immoler à la préfecture de Palaiseau

Un homme venu pour tenter de régulariser son titre de séjour à la préfecture de Palaiseau, dans l'Essonne, a tenté de s'immoler par le feu lundi après-midi. Un policier, intervenu rapidement, a réussi à éviter le drame.

Il était aux environs de 14 heures, lundi, quand un homme de 38 ans, venu à la préfecture de Palaiseau, dans l'Essonne, pour tenter de régulariser son titre de séjour, a tenté de s'immoler par le feu. "Il s'est aspergé d'un liquide inflammable qu'il avait caché dans une bouteille à l'intérieur de son blouson, explique à TF1 News une source proche de l'enquête. Il a alors tenté de mettre le feu mais un adjoint de la sécurité publique s'est précipité sur lui et a réussi à le maîtriser juste à temps", précise cette même source.

Video

Journalisme : faire le tri entre la réalité et la fiction

Vidéo sous-titrée en français.
« La vérité est émotionnelle, c'est un fluide et par-dessus tout, elle est humaine. Peu importe la vitesse à laquelle nous y arrivons avec des ordinateurs, peu importe le nombre d'informations que nous avons, vous ne pourrez jamais enlever à l'homme l'exercice de recherche de la vérité. »
~ Markham Nolan

Robot

Il poste la photo d'un jouet sur Facebook. La police débarque armée

En Grande-Bretagne, la police est intervenue pour perquisitionner le domicile d'un internaute qui avait publié la photo d'une arme sur Facebook. Ou plutôt d'un jouet.
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Nous connaissions les interventions de la police dues aux jeux vidéo, à l'image de cette dernière anecdote que nous racontions le mois dernier, d'une opération policière menée en Suède pour mettre fin à une fusillade... dont les bruits venaient de Call Of Duty. Nous connaîtrons désormais les interventions réalisées pour une simple photo qu'aucun agent de police n'a visiblement pris la peine de regarder.

Le Daily Mail rapporte en effet l'histoire à peine croyable d'un Britannique de 43 ans, Ian Driscoll, qui a vu cinq policiers débarquer chez lui, dont deux armés de mitraillettes, avec mandat de perquisition et la ferme intention de le mettre derrière les verrous. Les agents étaient venus saisir un mortier qui leur avait été signalé par un citoyen très inquiet, qui avait vu l'homme poser fièrement à côté de l'arme sur une photographie qu'il avait diffusée sur son profil Facebook.

Star of David

Un soldat israélien diffuse une photo Instagram d'un enfant dans la ligne de mire de son fusil

Traduction : Info-Palestine
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Cette photo troublante montre la nuque d'un enfant, ou d'un homme jeune, dans la ligne de mire d'un fusil. La photo a été expédiée sur le compte personnel Instagram de Mor Ostrovski, soldat israélien de 20 ans, dans une unité de snipers.

Le contexte - en particulier le caractère des bâtiments qu'on voit en arrière-plan - laisse fortement penser qu'il pourrait s'agir d'un enfant palestinien.

Il n'y a pas d'autres images montrant que le photographe a véritablement tiré sur l'enfant de la photo, dans ce cas précis. La photo est tout simplement insipide, et déshumanisante. Elle incarne l'idée que les enfants palestiniens sont des cibles.