Croyez-moi : ma détermination, mon courage, ma résilience, ma patience, et mon optimisme n'arrivent pas à dépasser ma détresse totale.
Après presque quatre mois depuis le début de cette agression horrible de l'occupation contre la population civile de la bande de Gaza, la situation sur place est de plus en plus catastrophique et terrifiante.
La vie est un goût amer, en fait, il n'y a pas de vie à Gaza.
La vie est paralysée totalement.
Il n'y a rien : ni nourriture, ni eau, ni médicaments, ni électricité, ni gaz , ni lait, ni pain, ni fruits, ni légumes, ni viande, ni poulet, ni poissons, ni moyens de transport, ni logement et ni perspectives.