OF THE
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@ParcAsterix Normal de trouver sa dans votre Parc !!! pic.twitter.com/XbW8XfFCEMDepuis, des dizaines d'internautes ont pris le relais, continuant de demander des explications plus poussées au Parc Astérix, qui se contente de répéter ses excuses.
-- Enzo (@MilanoE80) 17 Décembre 2013
Ils protestent ainsi contre une décision du parquet, qui a ouvert une enquête sur les conditions d'utilisation d'un flash-ball, le jour de l'arrivée à Cayenne de Christiane Taubira.
La garde des Sceaux, Christiane Taubira, arrive ce mardi à Cayenne, en Guyane, dans un contexte de fronde policière. Selon nos informations, les 27 fonctionnaires de la BAC ont déposé lundi leur démission par solidarité envers deux de leurs collègues, visés par une enquête du parquet. En cause: l'utilisation d'un flash-ball lors d'une intervention, que ceux-ci estimaient justifiée.
Les faits remontent à dimanche, à 6h30 du matin. Un équipage de la BAC patrouille route de Troubiran. Dans ce secteur très sensible, la semaine dernière, un ressortissant brésilien ivre a été abattu par une patrouille de police qu'il menaçait d'un revolver à la sortie d'un bar.
Intervention lors d'une agression
Là, les policiers aperçoivent un homme haïtien en train de taillader le visage et les bras d'un autre, de nationalité brésilienne. Ils interviennent au moment où l'agresseur s'apprête à trancher la gorge de sa victime. L'un des fonctionnaires fait alors usage de son flash-ball, tirant sur l'agresseur et le touchant au thorax.
L'homme se relève alors et court vers les deux policiers de la BAC en les menaçant de son cutter. L'un des policiers sort son arme de service et lui intime de s'arrêter. Il obéit et est emmené au commissariat. Grièvement blessée, sa victime est de son côté hospitalisée et opérée.
Pour les policiers, l'affaire est nette et sans bavure. Mais le parquet de Cayenne décide d'ouvrir une enquête sur les conditions d'utilisation du flash-ball. Il saisit la police judiciaire, qui fait office en Guyane d'inspection générale des services, afin qu'elle interroge les deux fonctionnaires. Cette procédure ouvre contre eux la voie à des poursuites judiciaires.
Violences quasi-quotidiennes
Une décision absurde et même injuste, selon les deux fonctionnaires, pour qui le tir est totalement justifié dans ce contexte de violence extrême. En signe de protestation, leurs 27 collègues décident alors, par solidarité, de déposer lundi leur demande de mutation dans un autre service.
Les enfants n'appartiennent pas à leurs parents, ils appartiennent à l'Etat..
Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.L'heure est grave...
Commentaire: Metronews, 24/12/14