Enfant de la SociétéS


Che Guevara

Un agent SNCF passible de sanction pour une quenelle en uniforme

Le trentenaire avait publié une photo de lui sur Facebook effectuant ce geste équivoque créé par Dieudonné, avant de la retirer et de s'excuser.

Un agent SNCF âgé d'une trentaine d'années est passible de sanction après avoir mis en ligne sur Internet une photo où il effectue le geste de la «quenelle» en uniforme, selon l'entreprise, confirmant une information de la Voix du Nord.

Ce contrôleur, travaillant dans le Nord-Pas-de-Calais, a été entendu vendredi par la sûreté ferroviaire pour s'expliquer sur cette photo publiée sur son profil du réseau social Facebook en fin d'année 2013 et retirée sous vingt-quatre heures, dont une capture d'écran avait été transmise la veille à des responsables hiérarchiques, a-t-on expliqué à la direction régionale de la SNCF.

«L'entreprise prend cela très au sérieux. La photo a été faite avec le port de la tenue SNCF et vraisemblablement avec un téléphone portable professionnel. L'agent s'est excusé, il a reconnu avoir fait cette bêtise très grave et la regrette. Il a expliqué qu'il appréciait Dieudonné depuis très longtemps», a-t-on ajouté de même source.

Che Guevara

La dictature des temps modernes

Le discours de Charlie Chaplin tiré du film le dictateur n'a jamais été autant d'actualité.


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Flashback Meilleur du Web: USA : le scandale des adoptions forcées

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Les États-Unis commenceraient-ils à comprendre que le placement des enfants peut ouvrir la voie à de nombreux abus, et qu'il relève là-bas davantage de la pompe à fric que de l'aide sociale ? C'est du moins la conclusion de Nancy Schaefer, sénatrice conservatrice de Géorgie (USA), qui a rédigé en 2008 un mémoire intitulé « Child Protective Services predators and corruption » (Les prédateurs des services de protection de l'enfance et la corruption). État des lieux d'un système d'adoption aberrant et de ses dérives.

Nancy Schaefer expliquait donc (elle est décédée en 2010 [1]) qu'il y a beaucoup d'argent qui circule grâce aux placements d'enfants, souvent faits en dépit de l'intérêt de ces mêmes enfants et des familles.Schaefer dit que des enfants sont enlevés sans raison valable à leurs familles, dans le seul but de faire du profit. Des placements qui souvent ne sont ni utiles ni nécessaires, effectués avec de plus en plus d'entrain depuis 1974, année du Child Abuse Prevention and Treatment Act [2]et depuis 1997, quand Clinton a fait passer l'Adoption and Safe Families Act.

Cette année-là, Clinton a aussi demandé aux États qu'ils doublent le nombre d'adoptions en l'espace de cinq ans (et elles ont augmenté, mais de 57% 'seulement' au lieu de 100%). On va voir ensuite pour quels résultats.

Le business de l'adoption

De fait, ces lois visaient à faciliter l'adoption (c'est-à-dire à l'accélérer) et à attribuer des subventions aux États qui augmentent leur nombre ou aux centres privés qui sont sur ce créneau : ce sont les « primes d'encouragement à l'adoption ». La loi de 1997 prévoit notamment qu'on cesse les tentatives des réunification familiale 15 mois après que les enfants soient placés en foyer[1]. Au bout de 15 mois, l'enfant est adoptable ! Entre 1996 et 1998, le nombre d'adoptions dans l'Illinois, par exemple, est passé de 2.000 à 4.000 par an. Et entre 1999 et 2003, l'État fédéral a versé 20 millions de dollars par an aux États qui augmentaient le nombre d'adoptions. Des primes étaient également prévues pour les parents adoptifs (au moins 350$ par mois), pour les inciter à adopter.

Cela a marché, évidemment. On nous explique ainsi que dans l'Illinois, 8.180 enfants ont été adoptés entre 1985 et 1994, et ils ont été 4 fois et demi plus nombreux après la loi de 1997.

Mais étrangement, d'après une étude intitulée « overview of adoption in the United States », on apprend que depuis 1992, « le nombre total d'adoptions chaque année n'a pas été compilé de manière compréhensible ». On estime que cette année-là environ 127.000 adoptions ont eu lieu, que les enfants soient nés aux États Unis ou à l'étranger.

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Une journaliste oublie de couper son micro et traite Hollande de moche et minable



Megaphone

Dieudonné - Manuel Valls perd des points dans deux sondages, les attaques redoublent

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© AFPManuel Valls a vu sa cote de popularité chuter dans une enquête d'opinion suite à l'affaire Dieudonné
Manuel Valls est-il allé trop loin dans son bras de fer avec Dieudonné? Toujours est-il que le chouchou des sondages a vu sa cote de popularité accuser un recul très net dans deux sondages d'opinion. Alors que François Hollande et Jean-Marc Ayrault profitent d'une légère embellie, le ministre de l'Intérieur perd six points dans le palmarès des personnalités politiques Ipsos/Le Point publié ce lundi 13 janvier.

Avec 53 % de bonnes opinions, Manuel Valls garde tout juste la première place du podium devant Alain Juppé (52 %, + 3) mais au prix d'une chute à gauche comme à droite: - 10 points à l'UMP, -6 points à gauche, - 17 points chez les non-encartés et - 9 points chez les personnes à faible revenu. Même ses sorties polémiques sur les Roms ou la controverse autour de l'affaire Leonarda n'avaient pas entraîné une réaction aussi vive dans l'opinion le concernant.
TRIBUNE - Valls vainc Dieudonné mais à quel prix?, par Patrick Lozès
Selon le tableau de bord mensuel des personnalités fait par l'Ifop pour Paris Match publié mardi, Manuel Valls connait une baisse de sept points de sa cote de popularité. Avec 61% de bonnes opinions, Manuel Valls perd la tête du classement des personnalités au profit de Jack Lang (66%, +7). François Hollande recueille en janvier 28% de bonnes opinions, en baisse de 3 points, et Jean-Marc Ayrault 34%, en hausse d'un point.

Manuel Valls est victime en particulier d'une plus grande sévérité à son égard des moins de 25 ans (37%, -24), selon l'Ifop. La conjoncture se révèle plutôt favorable aux personnalités du centre dans les rangs de l'opposition. Jean-Louis Borloo et François Bayrou enregistrent chacun une hausse de 4 points à respectivement 61% et 55% de bonnes opinions.

Beaker

Première plainte en France contre « l'industrie » de la gestation pour autrui

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© Mahesh Kumar A/APAprès avoir déposé, il y a quelques semaines, un recours devant le Conseil d'État contre la circulaire Taubira, l'association Les juristes pour l'Enfance persévère dans son combat contre la GPA.
Choquée par les tournées de promotion de la gestation pour autrui (GPA) organisées en France par des sociétés américaines, une association de juristes vient de déposer plainte contre X. Des sénateurs de l'opposition lui apportent leur soutien et «demandent des mesures concrètes mettant fin à ces pratiques illégales».

Le site www.meres-porteuses.com donne tous les détails en français, des réunions d'information ont régulièrement lieu à Paris et la société américaine Extraordinary Conceptions fournit même une liste de gynécologues et d'avocats français à ses clients... «Le délit se déroulant bien sur le territoire français, il s'agit de mettre fin à deux violations, souligne Me Adeline Le Gouvello, avocate de l'association Les Juristes pour l'Enfance. Celle de la loi française, qui prohibe la gestation pour autrui (GPA), et celle du droit fondamental de l'enfant à connaître, dans la mesure du possible, son père et sa mère, droit garanti par la Convention internationale des droits de l'enfant».

Après avoir déposé, il y a quelques semaines, un recours devant le Conseil d'État contre la circulaire Taubira (facilitant l'obtention d'un certificat de nationalité française aux enfants nés à l'étranger de mère porteuse), l'association persévère dans son combat contre la GPA: les Juristes pour l'enfance, dont l'objet social est «la défense de l'intérêt de l'enfant», viennent de transmettre au procureur de la République «tous les éléments de preuve: vidéos de réunions, catalogue de mères porteuses, grilles tarifaires». «Il s'agit de la première plainte, en France, dans une affaire de GPA», fait valoir l'association, qui précise que «l'article 227-12 alinéa 3 du Code Pénal réprime le fait, dans un but lucratif, de s'entremettre entre une personne désireuse d'adopter un enfant et un parent désireux d'abandonner son enfant né ou à naître». Ce «délit d'entremise» est passible de deux ans de prison et de 30.000 € d'amende.

Star of David

Quand JSSNews me dénonce comme nazi en se trompant de personne

Vous ne le saviez pas, et moi non plus. Je suis nazi. Et ça fait drôle de le découvrir. C'est en tout cas la dénonciation honteuse livrée aux loups par le site israélien JSSNews, qui a publié une "quenelle" réalisée par un total inconnu en affirmant qu'il s'agirait de moi, le fondateur de Numerama. Ou comment la paranoïa conduit à un comportement irresponsable et inacceptable.

A-t-on cette fois franchi les limites du tolérable ? Dans un article réalisé aux débuts de l'affaire Dieudonné, j'avais expliqué que la quenelle n'était pas un geste antisémite pour beaucoup d'internautes qui l'avaient repris, mais un geste "antisystème" sans rapport avec le judaïsme ni même le sionisme. Hélas, ce ne fut pas le discours de la quasi totalité des médias et responsables politiques, qui accusèrent d'antisémitisme de très nombreux internautes qui reprenaient le geste de la quenelle dans des contextes et des revendications extrêmement variées.

Au lendemain de la vidéo du 1er janvier publiée par Dieudonné, dans laquelle il disait ne pas vouloir choisir entre nazis et juifs, j'avais dénoncé le fait que Dieudonné reprenne la popularité antisystème du geste dans un discours cette fois-ci clairement antisémite à mes yeux.

Mais j'ai aussi, systématiquement, dénoncé la censure. Non seulement par conviction que la censure est toujours une lâcheté contreproductive, mais aussi parce qu'après avoir beaucoup travaillé le sujet, j'ai acquis l'intime conviction que Dieudonné est un antisioniste extrémiste, mais pas un antisémite. La meilleure réponse qu'il ait faite pour s'expliquer étant, selon nous, ces 5 minutes dans une conférence de presse.

Je fais donc partie de ceux (rares, c'est vrai) à avoir publiquement critiqué la censure du spectacle, et avoir surtout modéré les accusations portées contre Dieudonné et son public. En particulier sur Twitter.

Un comportement fautif qui me vaut d'avoir été diffamé sur le site israélien JSSNews.com, qui prétend que je serais l'auteur d'une "quenelle au juif Roman Polanski". Mon nom figure en toutes lettres dans l'article qui dénonce des "nazis", ainsi que ma profession, "fondateur de Numérama.com". Le seul tout petit problème étant que ça n'est absolument pas moi sur cette photo (je n'ai d'ailleurs jamais fait de quenelle, mais c'est un détail) :

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Première d'Asu Zoa : un public conquis, les journalistes déçus

Reportage au Passage de la Main d'Or, lundi janvier, à la Première du nouveau spectacle de Dieudonné Asu Zoa.


Che Guevara

Asu Zoa : voici la nouvelle bombe atomique de l'humoriste Dieudonné

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Quenellier devant le véhicule de BFMTV, hier, au théâtre de la Main d’Or
Un véritable triomphe. Une victoire incontestable et une défaite cuissante pour les ennemis de Dieudonné. La preuve, aussi, qu'il est interdit de critiquer, en France, une catégorie de sa population ne se reconnaissant pas vraiment comme Français. Passons. Quand l'humoriste Dieudonné entre sur scène, c'est une foule bigarrée, en délire, voire énervée, choquée même, par le lynchage abscons et la censure dont est victime leur humoriste préféré, qui, d'entrée, les a rassuré. Avec les mots d'apaisement de l'humoriste de talent, la foule est ressortie comblée. Debout, comme un seul homme, applaudissant à tout rompre, ce fut un grand moment...

"Je ne suis pas antisémite, personne dans cette salle n'est antisémite. Parce qu'on n'a pas envie, on n'a pas le temps, on a d'autres choses à faire" lance l'humoriste, précisant dans un sarcasme hilarant: "Ce show est désormais casher." Dieudonné dans "Asu zoa", que les médias veulent démonter en précisant sans vergogne que c'est "Le Mur" édulcoré, mentant comme des arracheurs de dents, c'est le must du moment. Quand il enchaîne sur Manuel Valls, on rit aux larmes, de tout, de rien, de toi, de moi. Ce sketch de haute voltige présente le ministre de la police, "mon attaché de presse personnel" selon l'humoriste, qui est convoqué par le président de la Licra dès 7h du matin. Ce dernier débarque pratiquement aux aurores, à 6h, qui plus est, en rampant. Alain Jakubowicz, le président de la Licra, magnanimement, lui dit alors de se mettre plutôt à genoux...Une vraie pépite. De voir cet homme raconter ses malheurs de la sorte, on ressort soulagé, que dis-je, comblé.

Handcuffs

Le fils de Dieudonné interpellé devant le théâtre de la Main d'Or

Un fils de Dieudonné âgé de 15 ans a été interpellé cette nuit avec un couteau devant le théâtre de la Main d'Or à Paris, où son père venait de se produire après plusieurs annulations, selon des sources proches de l'enquête.

Peu avant 2 heures du matin, des policiers sur place ont remarqué deux jeunes sous le porche du théâtre parisien, après la représentation du polémiste, et ont décidé de les contrôler, selon l'une des sources. "L'un d'eux portait un couteau sur lui. Il s'agit du fils de l'artiste Dieudonné" âgé de 15 ans, a précisé cette source. Il a été interpellé, conduit devant un officier de police judiciaire au commissariat du XIe arrondissement puis laissé libre et convoqué avec son père ultérieurement, a ajouté cette source.

Depuis vendredi soir, après la décision de la préfecture de police de Paris d'interdire le précédent spectacle de Dieudonné pour ses sorties antisémites, la police surveille les abords du théâtre de la Main d'Or "pour éviter les affrontement entre pro et anti-Dieudonné", a expliqué l'une des sources. Hier soir, Dieudonné a présenté un spectacle reprenant la trame du précédent mais expurgé de ses saillies antisémites.