Tout d'abord, bien sûr, il y a cet article signé de Stéphane Foucart qui se jette avec gourmandise sur la récente publication d'une étude (Karl et al.) qui annonce avoir retrouvé le réchauffement climatique qui se cachait — le coquin — dans un traitement statistique qui ne demandait qu'à être revu. Titré « La 'pause' du réchauffement climatique était un mirage » , cet article du Monde se débarrasse enfin de ce qui restait encore parfois un frein à la propagande climatique (pour ne pas dire une plaie) : l'usage du conditionnel. En fait de climat, certes, ce mode n'était jamais qu'une manière pratique de se ménager une porte de sortie à chaque annonce fracassante. Toutefois, puisque même les plus délirantes d'entre elles sur le climat ne sont heureusement jamais corrigées après coup... Le conditionnel constituait donc un anachronisme, le vain résidu d'une tradition journalistique heureusement révolue où les annonces étaient traités avec un minimum de prudence. La COP est pour bientôt, il est important
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