Enfant de la SociétéS


Pistol

Au Nigeria, la capitale meurtrie par un attentat, 71 morts


Un attentat à la bombe a tué soixante et onze personnes et fait cent vingt-quatre blessés, lundi 14 avril, dans une gare routière d'Abuja, la capitale du Nigeria.

Selon les premières informations recueillies sur place, la bombe se trouvait à l'intérieur d'un bus. Après l'explosion, en pleine heure de pointe, des restes de corps humains étaient éparpillés sur le sol, et des pompiers arrosaient l'autocar contenant encore les cadavres calcinés de passagers.

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Ukraine : la filière canadienne

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Pendant toute la période d'effervescence « révolutionnaire » qui s'est emparée de la capitale ukrainienne fin 2013, début 2014, John Baird, le ministre actuel des Affaires étrangères du Canada, a fait preuve d'une hyperactivité pro-ukrainienne qui n'est pas passée inaperçue. Ses déclarations « d'amour » en faveur des révoltés de l'Euromaïdan et ses salves verbales, tonitruantes et belliqueuses, contre le président Poutine et la Russie ont de quoi laisser perplexe. D'autant plus que la contestation ukrainienne était orchestrée par des groupes paramilitaires violents, aux forts relents néonazis, affiliés à l'extrême-droite ultranationaliste.

Mais pourquoi diable un pays comme le Canada, patrie des « Casques bleus », nation perçue comme « semeuse » de paix dans le monde, prend-il le parti d'un mouvement putschiste extrémiste tout en se mettant à dos la Russie qui siège avec lui au G8 ?

Bomb

En Ukraine, un chef prorusse demande l'aide de Poutine

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© Photo Gleb Garanich. ReutersDes miliciens prorusses près d'un commissariat de police à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, le 13 avril.
Les séparatistes de l'est du pays réclament des référendums locaux sur le rattachement à la Russie ou une «fédéralisation» du pays. L'armée ukrainienne a été mobilisée contre eux.

L'un des chefs des insurgés pro-russes de Slaviansk, ville de l'est de l'Ukraine, a demandé lundi l'aide de la Russie et du président Vladimir Poutine pour lutter contre le gouvernement pro-européen de Kiev. «Nous demandons à la Russie de nous protéger et de ne pas permettre un génocide de la population du Donbass (est de l'Ukraine). Nous demandons au président Poutine de nous aider», a déclaré Viatcheslav Ponomarev, qui a pris le contrôle de la mairie de Slaviansk à la tête de militants pro-russes.

Alors que les forces loyales à Kiev sont invisibles dans la région, malgré l'annonce officielle d'une «opération antiterroriste» en cours contre les militants pro-russes, Viatcheslav Ponomarev a affirmé que les autorités centrales ont envoyé lundi «1 000 mercenaires et des tanks» pour reprendre le contrôle de Slaviansk, tombée au mains des insurgés samedi matin. «Nous nous battrons contre les nazis», a lancé Viatcheslav Ponomarev en appelant la population «à ne pas paniquer»

Extinguisher

La Syrie a évacué les deux tiers de ses armes chimiques

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© Photo Lars Magne Hovtun. AFPExercice anti-gaz à bord de la frégate norvégienne « Helge Ingstad », engagée dans l'opération d'évacuation et de démantèlement de l'arsenal chimique syrien.
Le processus de démantèlement de l'arsenal chimique de Damas a pris du retard, mais se poursuit. L'instance chargée de superviser le processus appelle à l'accélérer.

La Syrie a évacué de son territoire près des deux tiers de son arsenal chimique, a annoncé lundi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), soutenant que Damas doit «augmenter» la fréquence et le volume de ces évacuations. «Le gouvernement syrien a procédé à une treizième livraison de substances chimiques, qui ont été chargées à bord des cargos prévus pour leur transport en dehors de la Syrie», a indiqué l'OIAC dans un communiqué : «cette livraison porte à 65,1% le taux de substances chimiques évacuées de Syrie».

Dans le cadre d'un accord russo-américain de septembre 2013 ayant permis d'éviter des frappes militaires américaines, la Syrie, en proie à une guerre civile depuis trois ans, s'est engagée à détruire son arsenal d'armes chimiques d'ici au 30 juin. Mais ces opérations ont pris du retard et plusieurs dates limites ont été dépassées. La Syrie a notamment évoqué le manque de sécurité et de matériel pour justifier ces retards tandis que les puissances occidentales accusent Damas de volontairement faire traîner le processus.

Nuke

Fukushima : 203 m3 d'eau ultra-contaminée deversée par erreur

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© TEPCO / AFPCette image prise par Tepco le 13 avril 2014 montre une fuite d'eau radioactive à partir d'un réservoir à la centrale nucléaire de Fukushima, au Japon.
Des pompes qui fonctionnaient par erreur ont répandu d'importantes quantités d'eau hautement radioactive dans divers bâtiments de la centrale nucléraire japonaise.

Une nouvelle pollution liée à la centrale accidentée de Fukushima. Quatre pompes qui fonctionnaient par erreur ont répandu d'importantes quantités d'eau hautement radioactive dans divers bâtiments de la centrale nucléaire japonaise, selon un courriel de la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco).

Ces pompes qui ne devaient pas être en service ont été stoppées dans l'après-midi du dimanche 13 avril, mais entre-temps les sous-sols de deux bâtiments ont été inondés. Tepco a évalué à 203 m3 la quantité de liquide qui s'est répandu dans ces lieux d'incinération situés non loin des réacteurs mais censés rester secs.

Le système de traitement de l'eau n'en finit pas de tomber en panne

Cette eau a une teneur énorme en césium radioactif (137 et 134) évaluée à 37 millions de becquerels par litre. Tepco, qui a assuré que l'eau n'est pas sortie des bâtiments, a promis d'enquêter pour comprendre les raisons de cette erreur.

Dollar

Fuites dans les canalisations d'eau : le pactole pour les fournisseurs français

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© Inconnu
C'est une étude choc que viennent de livrer France Libertés et 60 millions de consommateurs : plus d'un litre sur cinq qui transite dans les canalisations s'évapore dans les fuites.

1 300 milliards de litres d'eau, équivalent à 430 000 piscines olympiques par an, sont perdus dans les fuites des canalisations d'eau, précise le mensuel des consommateurs. Mais le plus incroyable concerne l'inertie des gestionnaires du réseau, tant du côté public que privé : au rythme où l'on renouvelle les canalisations, il faudrait 160 ans en moyenne pour réparer toutes les fuites ! Dans 23% des villes, il faudrait atteindre 500 ans pour en finir avec les fuites si rien n'est fait pour entretenir le réseau ! 1,5 milliards à 2 milliards d'euros par an seraient nécessaires pour colmater ces fuites.

L'objectif, fixé dès 2010 par le Grenelle de l'environnement d'arriver en dessous d'un taux de fuite de 15% n'est atteint que dans une ville sur trois. Dans un quart des préfectures ces fuites d'eau dépassent même les 25%, pour atteindre des pics records à Digne les Bains (54%), Bar le Duc (46%) Nîmes (37%) ou Evreux (36%).

Commentaire: Alors qu'il est de bon ton de faire culpabiliser le consommateur lambda lorsqu'il ouvre son robinet d'eau en plein été, afin de le préparer, qui sait, à supporter de nouvelles taxes "eco-responsables", nous voyons que les vrais coupables ne sont jamais inquiétés, encore une fois.


Attention

Virus du SRAS : l'Institut Pasteur égare des tubes

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© LAURENT CIPRIANI/AP/SIPA
Dans le cadre des procédures d'inventaire habituelles, l'institut Pasteur a constaté la perte de tubes contenant des fragments du virus SRAS. Ces tubes n'auraient aucun potentiel infectieux.

Samedi soir, l'Institut Pasteur a diffusé un communiqué de presse expliquant avoir perdu des tubes contenant du virus du SRAS, la première maladie grave et transmissible à avoir émergé au XXIème siècle. L'épidémie, partie de Chine fin 2002, a éclaté au niveau mondial en 2003 faisant plus de 8000 cas et près de 800 morts. Par conséquent, même si à priori l'information selon laquelle Pasteur aurait perdu des échantillons de ce virus inquiète, il n'y aurait cependant aucune menace infectieuse à craindre d'après les spécialistes. « L'institut Pasteur a, dans le cadre des procédures d'inventaire réglementaires habituelles, constaté la perte de tubes contenant des fragments du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), témoignant d'un défaut de traçabilité sur certains échantillons » explique l'institut dans un communiqué.

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Chili et loi Monsanto : le triomphe des citoyens

Traduction : Anne Wolff pour Investig'action

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© Inconnu
Le retrait de la loi Monsanto sur la privatisation des semences paysannes et la non adhésion à la Convention UPOV 91 sur la protection de l'obtention des végétaux sont célébrées par les citoyens chiliens qui se mobilisent activement en défense de la production agro-écologique et de la culture familiale paysanne.

La pression est née d'un ample mouvement, de la campagne et de la ville, en défense des semences libres de brevets, non transgéniques et contre les pesticides, articulé dans la Campagne « Yo no quiero transgénicos en Chile » RAP-Chile.

La Présidente Bachelet et sa coalition au gouvernement ont annoncé le 17 mars le retrait du projet connu sous la dénomination de Loi Monsanto et qui avait été déposé au parlement en 2009 par la présidente elle-même au cours de sa précédente administration.

Eye 1

Pédocriminalité de réseau et satanisme en Ardèche

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Reportage diffusé sur la chaine allemande N24, il y a plus de 10 ans, et qui présente le témoignage de Noémie, victime d'un réseau pédocriminel satanique à Saint-Victor, en Ardèche.


Partie 1 :


Piggy Bank

Des milliers de retraités manifestent au Portugal contre les restrictions

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Ils dénoncent les coupes dans leurs retraites, décidées par le gouvernement au nom de la rigueur.

Des milliers de retraités ont défilé samedi à Lisbonne et dans les principales villes portugaises pour protester contre de nouvelles coupes dans leurs retraites décidées par le gouvernement. «Basta!», «non au vol de nos retraites!» «gouvernement dehors»: ont scandé à Lisbonne les manifestants qui ont répondu à l'appel de l'association de retraités Murpi, qui avait appelé à défiler contre «la politique d'appauvrissement du gouvernement».

Des manifestations de retraités ont également eu lieu à Guimaraes, Porto (nord), Coimbra, Covilha (centre) et Faro (sud). Les organisateurs attendaient entre 10 et 12.000 manifestants sur l'ensemble du territoire.

«On a travaillé et cotisé toute une vie pour nos retraites. Il n'est pas juste que le gouvernement ne cesse de nous taxer», confie Mario Gonçalves, un retraité de Sines, à environ 200 kilomètres au sud de Lisbonne, qui défile avec un groupe d'amis.