Enfant de la SociétéS


Eye 1

La sexualité selon l'OMS : planquez vos enfants !

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« De 0 à 4 ans, il est temps d'apprendre la « masturbation enfantine », de laisser l'enfant exprimer « ses besoins, ses désirs » - sexuels. »

Il vaut mieux être bien assis avant d'ouvrir le rapport de la branche européenne de l'OMS intitulé « Standards pour l'éducation sexuelle en Europe ».

En 2010, ce rapport est livré en anglais et en russe ; un an plus tard, le site Internet de l'OMS affirmait déjà que « plusieurs pays [avaient] traduit et mis en œuvre ces normes ».

C'est l'équivalent suisse du Planning familial « Santé sexuelle » qui est à l'origine d'une traduction française accessible au public, cette année. Une pétition a été lancée en France contre ce rapport, affirmant qu'il était sur les bureaux des ministères. Difficile de le savoir. Ce qui est sûr, c'est que notre gouvernement partage la même idéologie ; ils l'ont prouvé cette année... et le pire est à craindre.

On passe outre l'innocence des poupons et on démarre au berceau : de zéro à quatre ans, il est temps d'apprendre la « masturbation enfantine », de laisser l'enfant exprimer « ses besoins, ses désirs et ses limites » - sexuels, entendons-nous bien - en « jouant au docteur ».

Inutile de protester, l'OMS a anticipé la réaction des parents réacs qui refuseraient que quiconque « joue au docteur » avec leur nourrisson : « Ce programme se confrontera à une résistance fondée sur des peurs et des préjugés. »

Stormtrooper

Italie : elle embrasse un policier, plainte pour violence sexuelle

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Le 16 novembre dernier, lors d'une manifestation à Susa contre la ligne de TGV entre Lyon et Turin, une jeune femme a embrassé un policier et léché son casque. Un baiser qui a fait le tour du web. Mais la jeune femme évoque un acte de provocation. Le syndicat policier porte plainte pour intimidation sexuelle.

Quand la photo a été diffusée dans les médias, beaucoup ont voulu y voir un geste d'apaisement entre manifestants anti-TGV et forces de l'ordre; mais il n'en est rien estime la police.

Le porte-parole du syndicat policier, Franco Maccari, porte plainte pour intimidation sexuelle contre Nina De Chiffre, la Milanaise auteure du fameux bisou. "Si le baiser est un acte positif, il y avait-là un manque de respect" juge-t-il. Et de considérer que si c'était le policier qui avait embrassé une manifestante, "cela aurait déclenché la 3ème guerre mondiale".

Commentaire: Vraiment ? Si la police commençait à embrasser les manifestants et à se joindre à eux, l'élite psychopathique se retrouverait dans de gros ennuis.


Crusader

La loi peut-elle obliger les agriculteurs à utiliser des pesticides ?

Emmanuel Giboulot, vigneron en biodynamie en Côtes d'Or, devrait passer un Noël agité.

Pesticides, Monsanto
© Inconnu
Le 24 décembre, il sera convoqué au tribunal d'instance de Beaune, a t-il indiqué à Basta !. Le vigneron bio encourt jusqu'à 30 000 euros d'amende et 6 mois de prison pour avoir refusé d'épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée (lire notre précédent article qui a révélé l'affaire). En juin dernier, un arrêté préfectoral impose le traitement aux pesticides de « l'ensemble des vignobles de la Côte-d'Or ». « Cela revient à détruire une partie de la faune auxiliaire, tout ce qui génère les équilibres de nos vignobles », explique le viticulteur, dont les parcelles sont en agriculture biologique depuis 43 ans. Il a donc refusé de se plier à l'arrêté préfectoral.

La loi peut-elle obliger un agriculteur à recourir aux pesticides ? L'arrêté préfectoral fait référence à un article du Code rural qui, selon le parti Europe Ecologie - Les Verts Bourgogne, « ne stipule pas le recours systématique à l'utilisation des pesticides ». Le motif invoqué dans la convocation d'Emmanuel Giboulot serait donc « illégitime ». Pour les écologistes bourguignons, cette convocation « a tout d'une manœuvre d'intimidation destinée à dissuader les autres viticulteurs d'entrer en désobéissance civile contre cet arrêté préfectoral qui interprète arbitrairement le Code rural ». « Dans cet arrêté, il est prévu une exception pour les viticulteurs qui voudraient expérimenter des alternatives [1], ajoute Marcellin Babey de l'association environnementale CAPEN 71 [2]. Raison pour laquelle nous sommes très surpris de la virulence avec laquelle la répression s'abat sur M. Giboulot ».

Plusieurs associations et syndicats [3] demandent « l'arrêt des poursuites judiciaires envers les viticulteurs qui ont refusé le traitement obligatoire en 2013 dès lors qu'ils s'engagent dans une procédure alternative » [4]. Ils préconisent une surveillance régulière, la détermination d'un zonage de traitement limité aux foyers avérés et davantage de recherches sur les pratiques qui pourraient stimuler la résistance de la vigne à la flavescence. « C'est un combat qui commence avec un appui énorme de la société civile, souligne Marcellin Babey. Il y a manifestement un ras-le-bol de cette main-mise des phytosanitaires sur notre vie. Dans le cas présent, une alliance sacrée est en train de se nouer entre producteurs et consommateurs ». De nombreuses pétitions (ici et notamment) et pages de soutien ont été lancées. La convocation d'Emmanuel Giboulot le 24 décembre chez le procureur devrait être suivie par un procès dont la date n'est pas encore fixée.

Notes

[1] La page 3 de l'arrêté préfectoral en Côte d'Or stipule que « Des dérogations à cette obligation de traitement insecticide en 2013 peuvent être accordées par le directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt pour la conduite d'études ou d'expérimentations par des organismes scientifiques et techniques après examen favorable d'un dossier argumenté sur les objectifs et les modalités de ces travaux. Des mesures de précaution définies et contrôlées par la DRAAF/SRAl sont notifiées aux responsables des études ou expérimentations ».

[2] Confédération des associations pour la protection de l'environnement et de la nature en Saône et Loire

[3] Agir pour l'environnement, Amis de la Terre, L'Appel de la Jeunesse, ASPRO-PNPP, Confédération paysanne, Demeter, FNAB, Générations Futures, Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique, Nature et Progrès

[4] Voir leur motion de soutien

People 2

Gard : battues, elles déposent plainte et sont expulsées

Trois Gardoises mariées à des Français ont reçu une obligation de quitter le territoire après avoir averti la police des sévices qu'elles subissaient. Explications.

Le rendez-vous est pris. À la nuit tombante, dans un lieu tenu secret, trois femmes d'une beauté pleine de dignité s'avancent, collées les unes aux autres. Chaque mot qui sera alors prononcé sera pesé, empli de méfiance. Elles sont terrorisées. Et vivent en permanence cachées, dans la peur. Nadia, Layane et Sherazade (1) ne se connaissaient pas, mais aujourd'hui, ces femmes vivant dans le Gard sont plus que jamais liées par leur histoire : battues pendant des mois, voire des années, elles ont porté plainte contre leur mari pour violences conjugales et se retrouvent à cause de cela dans une situation ubuesque.

La rage d'obtenir un semblant de justice

La préfecture leur a signalé leur obligation de quitter le territoire juste parce qu'elles ont quitté leur bourreau (2), au motif qu'elles n'ont ni enfant et qu'elles ont rompu la vie commune. Trois femmes courageuses, qui oscillent entre désespoir, larmes mais aussi la rage d'obtenir un semblant de justice. Trois femmes qui, par leur obstination, forcent le respect. Trois parcours quelque peu différents, avec la même issue.

Star of David

Apartheid - En Israël, un système de détention pour les immigrés africains illégaux

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© Reuters / Ronen Zvulun
« Auriez-vous placé Nelson Mandela dans un centre de détention ouvert ou fermé ? » : cette interrogation de la députée Tamar Zandberg, du parti Meretz (gauche), a marqué le débat qui a précédé le vote intervenu, mardi 10 décembre, à la Knesset (le Parlement israélien) pour instituer un système de détention pour les immigrés africains illégaux.

Par 30 voix contre 15, les députés israéliens ont décidé de créer un double régime, qui s'appliquera dans un premier temps aux quelque 1 700 immigrés africains qui sont détenus dans une prison de sinistre réputation, Saharonim, située à trois kilomètres de la frontière égyptienne, près de Nitzana.

Le 16 septembre, la Cour suprême avait décidé à l'unanimité de ses membres que la loi permettant d'incarcérer sans jugement pendant trois ans des migrants illégaux était inconstitutionnelle. Elle bafouait une autre loi garantissant « la dignité humaine et la liberté ».

Depuis, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, n'a eu de cesse de trouver une parade : à l'avenir, les immigrés seront incarcérés dans des centres soit « ouverts », soit « fermés ». Dans les premiers, ils seront enfermés la nuit et devront pointer auprès de l'administration carcérale trois fois par jour, ceci afin de s'assurer qu'ils ne sont pas employés illégalement.

Pistol

Fusillade dans un lycée du Colorado - Un jeune homme blesse deux étudiants et se suicide ensuite selon les sources officielles

Une fusillade a fait un mort et deux blessés vendredi matin dans un lycée du Colorado (ouest des Etats-Unis), à la veille du premier anniversaire du massacre de Newtown, qui avait traumatisé l'Amérique. Un lycéen armé d'un fusil de chasse a fait irruption dans la Arapahoe High School de Centennial, ville de la banlieue sud de Denver, et a blessé par balles deux élèves avant de se donner la mort.

Une fusillade a fait deux blessés vendredi dans un lycée du Colorado, aux États-Unis. Le suspect, retrouvé mort, se serait suicidé.
© Capture d'écran/CNNUne fusillade a fait deux blessés vendredi dans un lycée du Colorado, aux États-Unis. Le suspect, retrouvé mort, se serait suicidé.
« Le suspect a été retrouvé à l'intérieur de l'école et il est manifestement mort d'un suicide par balles », a ecpliqué Grayson Robinson, shérif du comté d'Arapahoe. « Je pense qu'il savait que les officiers étaient sur le point de l'arrêter. A mon avis, il s'est suicidé car il savait qu'il était encerclé ».

People

Flashback Six raisons pour lesquelles les bons employés démissionnent

Actuellement, la notion de fidélité à l'entreprise est bien différente d'il y a quelques années. Les employés talentueux qui ne se sentent frustré dans leur job n'hésiteront pas à pratiquer le job-hopping.

employés dans la rue
© Inconnu
La faute à qui ? Aux entreprises, qui ne savent bien souvent pas retenir leurs talents... Voici six raisons (très éloignées du salaire) pour lesquelles un bon employé démissionne.

1. Pas de vision

Les bons managers ont une vision du futur, un plan d'avenir pour leur entreprise. Ce sont des visionnaires, qui arrivent à fédérer leur équipe autour d'objectifs communs qu'ils ont su lui transmettre. Si son manager n'a pas de vision claire, le bon employé ne pourra pas se projeter sur le long terme dans son entreprise.

2. Pas de sentiment d'utilité

Pas toujours facile de créer un sentiment d'appartenance dans une grande entreprise. Pourtant, pour qu'un bon employé reste dans une société, il doit s'y sentir à sa place. Si l'entreprise ne lui fait pas sentir qu'il fait partie intégrante du puzzle et qu'il peut faire la différence à son niveau d'activité, l'employé se sentira inutile.

Document

Demain des rafles et des camps pour les quenelliers ?

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Un sympathisant d'E&R, ayant posté une photo de quenelle sur le site de Dieudonné a reçu un courriel de menaces très explicites.

Les internautes jugeront de la violence de son contenu et du faible niveau orthographique de son auteur...
Amis nazions, fan de dieudonné. Riez à la lecture de ce mail. Une geurre est entre marche pour éradiquer la propragation de vos Quenelles dans lesquelles vous posez fièrement devant des symboles JUIFS. Les autres ne seront pas concernés.

Une guerre de grande ampleur se prépare et elle sera judiciaire. dans un premier temps. Le site de dieudonné ayany été piraté, nous avons récupérés des milliers d'informaions sur les quennellistes.

A ceux la, qui vouent une haine à tout ce qui peut paraitre juif de pres ou de loin, qui font des quennelles devant des restaurant casher, des écoles juives, des synagigues, des rues " du four" des rues de la "juiverie", lieux de mémoires en l honneur de deportés, et j'en passe.... ceux la ne pourrant ni parler d'humour, ni d'actes subversifs contre le sionisme.

Vous serez traqués, nous diffuserons sur un site dédié vos coordonnées, adresses, téléphone, comptes facebook / twitter, vos photos de quenelles plus que parlantes, vos employeurs en prendront connaissance, nous informerons vos voisins et nous vous feront condamné PENALEMENT au travars d'assotiations qui on dernièrement agi très rapidement., et la justice suivra.

Car ce salut nazi inversé ne respecte pas les lois de la république lorsqu'il touche ce qui concerne de près ou de loin le peuple juif Vous allez perdre vos emplois, et nous vous mettrons à genoux. Vous n'êtes pas prêt à subir ce genre de chose. Vous allez payer et aurez du mal à vous relever.

Croyez moi, votre vie n'aura plus la même saveur une fois nos actions menées. Stop a l'antisémitisme qui se cache derrière l'antisionisme au nom de l'humour.

Groupe d'extermination Républicaine des ennemis du peuple juif.

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Interview d'Alain Soral par BFM TV (non-diffusée par la chaîne)

La chaîne BFM TV a diffusé un court reportage sur le geste « polémique » de la quenelle dans l'émission Grand Angle du jeudi 12 décembre 2013. À cette occasion, un journaliste avait interrogé Alain Soral, dans l'espoir d'inclure un extrait de l'entretien dans le reportage. Mais aucun de ses propos ne semble avoir intéressé la chaîne. Voici donc l'entretien en intégralité, filmé par ERTV.


« Dieudonné, l'inquiétant succès » (émission Grand angle du 12 décembre 2013) :


Question

Des anges tombaient du ciel : la vidéo surréaliste du traducteur de la cérémonie à Mandela



Thamsanqa Jantje n'a pas toute sa tête. Mais il s'est quand même retrouvé à moins d'un mètres des plus grands de ce monde.


Qui diable a recruté l'interprète en langue des signes de l'hommage à Nelson Mandela? La question était dans tous les esprits jeudi en Afrique du Sud, partagée entre pitié, rire et indignation après que son charabia gestuel a fait le tour du monde.

L'homme qui a pu se tenir près de cinq heures à côté des plus puissants dirigeants du globe et des membres de la famille Mandela dont il ponctuait les discours de mouvements inarticulés des mains, "n'est pas un interprète professionnel", a admis jeudi la vice-ministre aux Personnes handicapées Hendrietta Bogopane-Zulu.

"Mais on ne l'a pas ramassé dans la rue", s'est-elle défendue, admettant "la possibilité d'une erreur à partir du moment où les autres gens n'ont pas compris l'interprète" et affirmant que le gouvernement aurait été "floué" par l'entreprise de l'interprète. "Ils ont disparu dans la nature", a-t-elle dit.