Enfant de la SociétéS


Bomb

Un parent porte plainte après l'audition de son fils de 9 ans pour apologie du terrorisme

Un homme a porté plainte pour diffamation après l'audition le 15 janvier de son fils de neuf ans par la gendarmerie de Villers-Cotterêts (Aisne) parce qu'il aurait crié «Allah akbar» pendant une minute de silence en hommage à Charlie Hebdo, a-t-on appris vendredi auprès du procureur de Soissons.

Les soupçons pesant sur l'enfant «sont sur le plan de la matérialité des faits totalement infondés», a affirmé le procureur de Soissons, Jean-Baptiste Bladier.

L'enfant avait été entendu le 15 janvier par la gendarmerie de Villers-Cotterêts, en présence de son père, dans le cadre d'une enquête pour apologie du terrorisme, selon la même source. «On est dans une cantine municipale qui accueille plusieurs écoles, pendant la minute de silence il n'y a aucun témoin qui entend ce garçon de neuf ans venir dire "Allah akbar, vive le Coran"», a raconté le procureur.

Bad Guys

Seattle : une policière hystérique envoie du gaz poivre au visage d'un manifestant parce qu'il marchait trop près de son unité

Un enseignant et militant poursuit la ville de Seattle après qu'un agent de police ait pulvérisé un irritant chimique directement dans son visage alors qu'il quittait un rassemblement pacifique lors du Martin Luther King Jr. Day.


Attention

Lyon : un homme en garde à vue après la publication d'un tweet « Shoasis ananas »

L'affiche a été mise en ligne mardi sur le compte twitter de l'organisation étudiante d'extrême droite le Gud Lyon. L'auteur de ce tweet haineux «faisant l'apologie de la Shoah et de crimes contre l'humanité», selon la préfecture du Rhône, a été interpellé et placé en garde à vue ce jeudi à Lyon, sur instruction du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. «A ma demande, le préfet de la région Rhône-Alpes, préfet du Rhône, a saisi le procureur de la République de Lyon», indique le ministère ce jeudi soir, dans un communiqué transmis par la préfecture du Rhône.

L'affiche en question montre une bouteille portant l'appellation «Shoasis ananas», qui n'est pas sans rappeler une chanson inventée par Dieudonné. On peut également lire «Arbeit macht frei » ou «Teneur garantie: six millions» sur le dessin tweeté avec comme commentaire: «Joyeux anniversaire Auschwitz ! 70 ans de business, ça commence à faire!».

L'enquête de police se poursuit.

Display

Pays-Bas : un homme armé d'un faux pistolet interrompt un journal




L'homme avait brandi un pistolet et réclamé du temps d'antenne pendant le journal de la chaîne NOS.


Un homme armé a provoqué l'interruption jeudi soir des programmes de la télévision publique néerlandaise alors qu'allait débuter le journal de 20H00, exigeant de passer à l'antenne pour des motifs encore non élucidés avant d'être maitrisé par la police.

Habillé d'un costume noir, d'une chemise blanche et d'une cravate sombre, portant lunettes, l'homme avait en main ce qui ressemblait à un pistolet équipé d'un silencieux, peut-on voir dans une vidéo de près de cinq minutes mise en ligne sur le site de la télévision publique néerlandaise (NOS).

Selon la NOS, l'homme a menacé avec son arme un garde de la sécurité et demandé à être emmené sur le plateau du journal de 20H00. Le garde l'a en fait emmené sur un autre plateau, d'où la scène a été enregistrée.

Gear

11 Septembre, peurs, dissonance cognitive et conformisme (partie 6)

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© InconnuSolomon Asch
En répondant à la question posée par le titre de cet essai, le chapitre de la semaine dernière, les parties 4 et 5 ont exploré les concepts de double pensée, de déni et de dissonance cognitive. Nous avons recours au déni afin d'éviter la dissonance cognitive, ce sentiment inconfortable et parfois inquiétant de perdre notre équilibre émotionnel lorsque nous sommes confrontés à des informations nouvelles qui défient notre vision du monde, ou lorsque nous nous accrochons à des croyances qui sont en contradiction avec les faits connus.

Dans la partie 6, nous allons continuer l'analyse de Mme Shure avec les expériences de Solomon Asch sur le conformisme et la théorie de la « spirale du silence » de Elizabeth Noelle-Neumann.

Au début des années 1950, les expériences de Solomon Asch (Swarthmore College) ont démontré de manière flagrante notre propension humaine à nous conformer à l'opinion dominante d'un groupe. Plusieurs étudiants sélectionnés avant l'expérience ont été invités à agir comme s'ils étaient des sujets de l'expérience, alors qu'en réalité, ils en étaient des complices, ou autrement dit des « plantes ». Ces complices ont tous été invités à donner la même mauvaise réponse en donnant la longueur d'une ligne sur une carte.

Vader

Texas : un Grand Jury blanchit deux policiers qui ont tabassé une femme



Un grand jury a décidé que deux anciens policiers du Texas n'auront pas à faire face à des accusations criminelles suite au passage à tabac brutal d'une femme afro-étatsunienne qui était en garde à vue.


Pourtant, il existait des preuves vidéos (par des caméras de surveillance) où l'on peut voir des officiers tirer les cheveux de Keyarika Diggles, et taper son visage sur le comptoir, pour ensuite la plaquer au sol.

Enfin, ils l'ont traînée par les pieds dans une cellule de détention.

Les policiers Cunningham et Grissom avaient arrêté Diggles le matin même chez elle, en présence de ses deux enfants, en raison d'un billet de transport qui n'avait pas été payé.

Gingerbread

Nice : un enfant de 8 ans entendu pour « apologie d'acte de terrorisme »

Un élève de CE2, qui avait affirmé en classe être « avec les terroristes », a été auditionné au commissariat de Nice pour « apologie d'acte terroriste » après une plainte déposée par son école.

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© LP / Frédéric DugitILLUSTRATION. Un écolier, élève en CE2 aurait alors affirmé « Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes » le 8 janvier lorsqu'il a été invité par son instituteur à s’exprimer sur les attentats de Paris. Ce qui lui a valu d'être entendu, ce mercredi après-midi, dans le cadre d’une audition libre au commissariat de Nice (Alpes-Maritimes).
Un mineur de 8 ans a été entendu ce mercredi après-midi dans le cadre d'une audition libre au commissariat de Nice (Alpes-Maritimes) pour « apologie d'acte de terrorisme ». Le 8 janvier dernier, l'enfant se trouvait dans sa classe de CE2 lorsqu'il a été invité par son instituteur à s'exprimer sur les attentats de Paris.

Il aurait alors affirmé : « Je ne suis pas Charlie, je suis avec les terroristes ». La direction de l'école avait déposé plainte dans la foulée, selon l'avocat de l'enfant.

Snakes in Suits

Particularités du cerveau des psychopathes

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Les criminels violents psychopathes présentent des anomalies dans des parties de leur cerveau associées à l'apprentissage de la punition et de la récompense selon une étude d'IRM menée par Sheilagh Hodgins et Nigel Blackwood.

« Dans les pénitenciers canadiens, un détenu sur cinq reçoit un diagnostic de psychopathie », explique Mme Hodgins, professeure à l'Université de Montréal et chercheuse à l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal. « Les criminels ayant ce profil présentent des taux supérieurs de récidives et ne répondent pas bien aux programmes de réhabilitation. Comme notre recherche révèle une anormalité qui sous-tend ces comportements, elle pourrait appuyer les interventions afin de prévenir le comportement violent ainsi que les thérapies comportementales visant à réduire le nombre de récidives ».

Dr Nigel Blackwood, affilié au King's College London, ajoute que « les criminels psychopathes se distinguent des autres contrevenants de nombreuses façons. Les criminels en général sont très sensibles à la menace ainsi qu'aux comportements colériques et agressifs. Les psychopathes, quant à eux, réagissent faiblement aux menaces, restent froids et exercent une violence délibérée. De plus en plus de données probantes démontrent que les deux profils de criminels, avec ou sans psychopathie, présentent plusieurs anomalies, propres à chacun, dans leur développement cérébral dès l'enfance. »

Snakes in Suits

Ces députés qui sacralisent l'irresponsabilité des multinationales

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© CC Jaber Al NahianL’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza, le 24 avril 2013 au Bangladesh, a tué 1127 ouvriers et ouvrières du textile. Des sous-traitants y travaillaient pour les marques Mango, Benetton, The Children’s Place ou Primark. Des étiquettes de vêtements Carrefour (marque Tex), Auchan (marque In Extenso) et Camaïeu ont été retrouvées dans les décombre
Les grandes entreprises françaises ne seront pas soumises à un « devoir de vigilance » vis-à-vis de leurs sous-traitants. Cette proposition de loi issue d'une poignée de députés socialistes et écologistes sera, au mieux, vidée de son contenu, au pire jetée à la poubelle. Le projet de loi Macron obligeait de son côté les entreprises à être gérées « dans le respect de l'intérêt général économique, social et environnemental ». Cette définition a disparu de la loi pendant que journalistes et lanceurs d'alertes sont criminalisés au nom du « secret des affaires ». Pourtant, l'opinion publique est largement favorable à une meilleure régulation des multinationales.

La Commission des lois de l'Assemblée a rejeté la semaine dernière la proposition de loi sur le « devoir de vigilance » des multinationales porté par trois députés socialistes et écologistes. Le projet visait à combler un vide juridique en responsabilisant les sociétés-mères françaises quant aux atteintes graves aux droits humains occasionnées par leurs activités dans d'autres pays (lire notre entretien avec Dominique Potier, l'un des initiateurs du projet). Désastre du Rana Plaza pour Auchan et Carrefour, naufrage de l'Erika ou pollutions pétrolières au Nigeria pour Total... autant d'exemples des difficultés à placer les multinationales françaises - et étrangères - face à leurs responsabilités lorsqu'un drame se produit, et à obtenir justice pour les victimes [1].

Star of David

Des soldats israéliens renvoyés pour avoir dénoncé des abus anti-Palestiniens

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L'armée israélienne a décidé de renvoyer 43 soldats réservistes de la plus prestigieuse unité de renseignement militaire pour avoir dénoncé anonymement dans la presse des "abus" commis selon eux contre des Palestiniens, a indiqué lundi la radio militaire israélienne.

Dans une lettre publiée dans la presse en septembre, 43 réservistes ayant servi dans l'unité 8200, le service de renseignement militaire, avaient déclaré refuser d'endosser de nouveau l'uniforme pour ne plus avoir à participer aux injustices commises selon eux contre les Palestiniens.

Spécialisée dans la cyberdéfense, l'unité 8200 est souvent comparée à la NSA (National Security Agency) américaine.

Ces soldats, hommes et femmes, qui ont été identifiés au cours d'une enquête interne de l'armée selon la radio, avaient déclaré ne plus vouloir "continuer à servir ce système qui porte atteinte aux droits de millions de personnes".