Empathie : sentiment universel et sans frontières
Ne restons pas désarmés par cette tragédie. Pour réagir justement, il faut analyser les racines du drame. Sur le plan politique et géo-politique, nous avons de sérieuses pistes (1), tous ceux qui s'intéressent à la marche du monde se souviennent de la déclaration de H.Clinton devant le Sénat américain reconnaissant que les US ont soutenu et organisé Al Qaeda, mais ce n'est pas le seul plan intéressant de l'histoire. Il y a aussi la question politique, sociale et économique intérieure. Il est facile de discriminer les petits beurs de banlieue, dealer à la dérive (selon l'image implantée dans les esprits par les médias), pour régler le problème.
Qu'est-ce qui peut bien amener un enfant à écouter les sirènes extrémistes ?
Quel vide intérieur cela vient-il combler ?
Qu'est-ce qui a pu changer à ce point ces dernières années pour créer cette folie ?
Quelle est la part des choix politiques et médiatiques qui ont été faits (ou pas faits) qui ont conduit à cette situation ?
Je vous propose deux analyses assez fouillées d'Investig'Action et Jacques Sapir ainsi que l'interview du psychiatre Boris Cyrulnik pour réfléchir à la question, ceci, afin de nous permettre de ne pas stagner dans un jugement émotionnel à l'emporte-pièce, moutonnier et piloté qui ne peut que conduire notre société en enfer...
Une fois encore,
il ne s'agit pas d'excuser mais d'analyser et de tenter d'être honnête et juste. Un peu d'empathie peut nous y aider...
Commentaire: Et oui, c'est le grand ballet des hypocrisies devant l'autel de la « liberté » bafouée. En France, on s'indigne, on pleure, on s'étreint pour quelque chose qui a disparu depuis bien longtemps. Les mensonges médiatiques hypnotisent les foules, les politiciens bonimenteurs nourrissent le mensonge, la population est occupée, son esprit détourné vers ce qui n'a pas de réalité. Quel sort attend un peuple qui se préoccupe de ce qui n'existe pas ?