Enfant de la SociétéS


X

Les gros mensonges de Google et Microsoft

Image
En annulant son voyage à Washington prévu en octobre, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a souligné la responsabilité de la Maison Blanche dans l'« affaire Snowden ». Les multinationales de l'Internet sont en revanche souvent épargnées par les commentateurs. En dépit de leurs déclarations vertueuses, elles font partie du système de surveillance orchestré par les services secrets américains.

Pendant des années, les autorités américaines ont rudoyé les Etats - Chine et Iran en tête - qui imposaient à leurs citoyens des restrictions sur l'accès à Internet et à son utilisation. Les révélations de M. Edward Snowden sur l'ampleur du système de surveillance des télécommunications mondiales mis en place par Washington n'ont fait que renforcer les doutes qui pesaient déjà sur la sincérité de ces reproches. Mais le problème va bien au-delà de la simple hypocrisie.

En 2010, une commission d'enquête du ministère américain du commerce a pointé l'inquiétude des principaux acteurs du numérique (1). Dans leurs rapports à la commission, ces derniers se sont employés à dénoncer la politique des Etats-Unis concernant la Toile, non sans prendre de multiples précautions - ils n'ont par exemple jamais mentionné directement le programme Prism de la National Security Agency (NSA).

TechAmerica, une association née en 2009 qui regroupe mille deux cents entreprises, a critiqué la volonté du Federal Bureau of Investigation (FBI) d'étendre la loi régulant la surveillance électronique à l'ensemble des moyens de communication. Et de suggérer qu'un tel changement pourrait servir de « modèle » à d'autres pays, avec « des conséquences tout aussi, voire plus, désastreuses pour les libertés civiles ». L'association a donc appelé à la mise en place de politiques qui « garantissent la libre circulation de l'information, ici, dans le pays (2) ».

Cheeseburger

Près d'un million de Britanniques ont utilisé une banque alimentaire en 2013

Image
© Photo Fred Dufour. AFPSelon l'ONG, malgré la reprise, de plus en plus de Britanniques ont eu recours aux banques alimentaires l'année dernière.
Selon l'ONG Trussell Trust, ce chiffre a augmenté de 163% par rapport à 2012. Face à la crise, les pouvoirs publics avaient drastiquement coupé dans les budgets de l'aide sociale.

Près d'un million de Britanniques ont eu recours l'an dernier aux banques alimentaires, une hausse «choquante» de 163% par rapport à 2012, a indiqué mercredi l'ONG Trussell Trust, qui dénonce notamment la récente réforme du système de protection sociale.

Dans son rapport, l'ONG britannique, qui gère 423 centres de distribution au Royaume-Uni affirme que, malgré la reprise de l'économie, 913 000 Britanniques ont bénéficié en 2013 d'au moins trois jours d'aide alimentaire, contre 347 000 en 2012. «Au XXIe siècle, cela est choquant, a commenté le président de Trussell Trust, Chris Mould. Mais le plus désolant, c'est que ce chiffre ne représente que la partie émergée de l'iceberg.»

Star of David

Palestine, 10 images de colère et de solidarité

Yace est un jeune dessinateur politique au talent incroyable, comme ont déjà pu le constater les lecteurs d'Investig'Action avec notamment la série "USA : 10 chiffres qui disent tout". Investig'Action est fier de vous présenter sa nouvelle série consacrée à l'occupation de la Palestine et aux souffrances de ce peuple qui résiste et mérite notre soutien. 10 images de colère, 10 images pour briser le silence, 10 images pour développer la solidarité. Merci donc à nos lecteurs de diffuser en indiquant et en allant aussi visiter l'excellent site de yAce.

Image
© Yace

Snakes in Suits

HSBC : Les barons de la banque et de la drogue

Image
Le cas de la banque britannique HSBC constitue un exemple supplémentaire de la doctrine « trop grandes pour être incarcérées » |1|. En 2014, le groupe mondial HSBC emploie 260 000 personnes, est présent dans 75 pays et déclare 54 millions de clients |2|. Au cours de la dernière décennie, HSBC a collaboré avec les cartels de la drogue du Mexique et de Colombie, responsables de (dizaines de) milliers d'assassinats avec armes à feu, dans le blanchiment d'argent pour un montant d'environ 880 milliards de dollars |3|. Les relations commerciales de la banque britannique avec les cartels de la drogue ont perduré malgré les dizaines de notifications et d'avertissements de différentes agences gouvernementales des États-Unis (dont l'OCC -Office of the Comptroller of the Currency-). Les bénéfices obtenus ont non seulement conduit HSBC à ignorer les avertissements mais, qui plus est, à ouvrir des guichets spéciaux dans ses locaux à Mexico où les narcotrafiquants pouvaient déposer des caisses emplies d'argent liquide, pour faciliter le processus de blanchiment |4|. Malgré l'attitude ouvertement provocante de HSBC envers la loi, les conséquences légales de sa collaboration directe avec des organisations criminelles furent pratiquement nulles. En décembre 2012, HSBC dut payer une amende de 1,9 milliard de dollars - soit l'équivalent d'une semaine de recettes de la banque - pour clore l'affaire de blanchiment. Pas un seul dirigeant ou employé n'a fait l'objet de poursuites criminelles, bien que la collaboration avec des organisations terroristes ou la participation à des activités liées au narcotrafic sont passibles de cinq ans de prison. Être dirigeant d'une grande banque donne carte blanche pour faciliter, en toute impunité, le trafic de drogues dures ou d'autres crimes.

Megaphone

En Argentine, la résistance populaire met fin aux projets de Monsanto

Image
Monsanto pensait bien voir son projet aboutir en Argentine. Le numéro un sur le marché des semences génétiquement modifiées avait à vrai dire mis le paquet : un investissement de 160 millions de dollars et la perspective de créer quelque quatre cents emplois dans une des régions les plus pauvres du pays. L'urgence sociale, selon les dirigeants de la multinationale, aurait dû faire taire les protestations. Mais les choses ont pris une tournure pour le moins inattendue.

Les habitants de Malvinas Argentina et des groupes de protection de l'environnement ont réussi à obtenir de la justice que leurs revendications soient entendues. En effet, les travaux entrepris par Monsanto sont pour le moment arrêtés tant qu'un rapport n'aura pas prouvé la non-dangerosité de ses produits sur l'environnement. Mieux, la pression sociale commencée il y a quelques mois a conduit le gouvernement provincial à revenir sur le projet-même de l'entreprise. Federico Mavciocchi, avocat de l'association « Malvinas lucha por la vida » est très clair : « nombre d'études ont déjà été menées et toutes mettent en évidence les dangers que Monsanto représente pour l'environnement. On peut parler de contamination ».

Attention

Vers une Otan arabe

Image
Le Conseil de coopération du Golfe a invité le Maroc et la Jordanie à se joindre à lui pour former une alliance militaire.

En 2012, le CCG avait versé 5 milliards de dollars aux deux monarchies pour qu'elles le rejoignent. Il s'agit cette fois d'aller plus loin et de placer les différentes armées sous un commandement joint, placé sous l'autorité du prince Mutaib bin Abdullah, ministre de la Garde royale saoudienne.

La question de la participation égyptienne reste ouverte, malgré son régime politique républicain.

Cette alliance militaire, qui réunirait tous les États pro-US arabes avait été annoncée en décembre par le secrétaire états-unien à la Défense Chuck Hagel. Elle devrait être équipée par les USA en vertu d'une dérogation spéciale accordée par le Congrès pour lui vendre des armes sophistiquées.

Depuis 2004, le CCG est partenaire de l'Otan au sein de l'Initiative de coopération d'Istanbul (ICI).

La difficulté principale pour réaliser cette alliance était la question de la colonisation de la Palestine, Washington étant un soutien indéfectible de Tel-Aviv. Cependant, en novembre 2013, le président israélien Shimon Peres s'est exprimé secrètement par vidéo-conférence devant le Conseil de coopération du Golfe [1]. Les États sionistes arabes ont alors convenu qu'ils partageaient le même ennemi qu'Israël : les chiites et l'Iran.

Propaganda

Le rédacteur en chef de Time Magazine, nouveau patron de la propagande US

Image
Richard Stengel a prêté serment le 15 avril 2014 comme sous-secrétaire à la Propagande (Public Diplomacy) et aux Relations publiques (Public Affairs) des États-Unis.

Journaliste, il avait été correspondant de presse en Afrique du Sud. Puis, directeur du National Constitution Center de Philadelphie, et enfin rédacteur en chef de Time Magazine (depuis 2006). Sous sa direction, Time est devenu beaucoup plus politique et a soutenu les « nobles » causes de son gouvernement.

En 2008, il avait animé avec une journaliste de PBS, Judy Woodruff, un des débats entre les deux candidats à la présidence, John MCCain et Barack Obama, dont il rejoint aujourd'hui l'équipe.

Lors de sa prise de fonction, Richard Stengel a évoqué la tribune libre de Vladimir Poutine mettant en garde contre « l'exceptionnalisme américain », pour affirmer au contraire qu'une nation fondée sur l'idée de liberté se doit d'être exceptionnelle. Selon lui, le premier objectif de la propagande US doit être de faire accroire que les États-Unis sont « le pays de la liberté ».

Document

La question ukrainienne : une étape dans le processus de déconstruction du droit international par les puissances occidentales

Image
La crise ukrainienne a d'une part confirmé que les puissances de l'OTAN avaient une stratégie d'affaiblissement de la Russie qui passait par le soutien aux forces pro-occidentales ukrainiennes pour lesquelles la sous-secrétaire d'Etat des USA, Victoria Nuland, a reconnu que son pays avait dépensé 5 milliards de dollars. Elle a ensuite confirmé que, de la Libye à la Syrie, de la Cote d'Ivoire au Congo et de la Corée à l'Ukraine mais aussi au sein même de l'Union européenne, nous avons bien affaire à une stratégie globale visant à empêcher la formation d'un monde qui ne soit pas unipolaire.

Mais cette crise a aussi confirmé le fait que les puissances occidentales n'étaient plus en état de tenir un discours un tant soit peu cohérent qui n'apparaisse pas trop crûment comme celui du deux poids deux mesures ...c'est à dire celui de la loi du plus fort ...au moment où la force de l'OTAN et de ses alliés apparaît de plus en plus déclinante et contestée, malgré la victoire à la Pyrrhus obtenue grâce à la course aux armements et à l'auto-dissolution du bloc soviétique. Loi du plus fort qui démontre que le discours sur « l'Etat de droit » et sur « la légalité internationale » n'est plus aux yeux des puissances dominantes qu'une coquille vide que l'on agite au gré des besoins et de façon sélective ...Ce qui ne peut manquer de renforcer l'argumentaire des puissances émergentes qui peuvent ainsi utiliser la cohérence comme instrument de légitimation internationale. La Rédaction

TV

Militarisation de l'information, exemple la Syrie

Vidéo réalisée par Russia Today (**) Publiée le 27 mars 2014 par Gregori Gaudet :



(*) Truthseeker est une émission d'investigation plutôt percutante, qui expose en une dizaine de minutes tous les 15 jours des sujets ou évènements majeurs que les médias de masse n'osent pas aborder.
Dans cet épisode, Daniel Bushell revient sur la fameuse attaque chimique d'Aout 2013 et le rôle récurrent de la chaîne Britannique BBC en petit télégraphiste de l'Empire OTANien.
On peut voir l'extrait d'un film visionnaire " Des hommes d'influence 1997 " sur les spins docteurs fabriquant de l'opinion à coup de manipulation médiatique.

People

France et Italie - Des dizaines de milliers de manifestants contre les mesures d'austérité

Dimanche, des dizaines de milliers de gens sont descendus dans les rues en France et en Italie pour protester contre les mesures d'austérité des gouvernements sociaux-démocrates et contre les réformes économiques libérales du marché du travail.

Manifestation sociale à Paris
© Inconnu
La manifestation de Rome, à laquelle ont participé des dizaines de milliers de personnes s'est terminée par des violences, la police attaquant les manifestants. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et la matraque. Il y a eu des dizaines de blessures légères parmi les policiers comme les manifestants et au moins six arrestations, d'après la police.

En France, les manifestations étaient organisées par les syndicats et leurs alliés de la pseudo-gauche, le Nouveau Parti anticapitaliste et le Front de gauche, une coalition entre le Parti communiste français (PCF) stalinien et le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon. Dans le défilé, Alexis Tsipras, président de la Coalition grecque de la gauche radicale (SYRIZA), a marché aux côtés de Pierre Laurent du PCF, de Mélenchon et du porte-parole du NPA Olivier Besancenot. Tsipras est le candidat de la gauche européenne (GE) à la présidence de la Commission européenne pour les élections européennes à venir.

La participation à la manifestation de Paris était d'environ 25.000 personnes d'après la police, mais le PCF a soutenu qu'il y avait 100.000 participants. Plusieurs autres manifestations étaient organisées dans d'autres villes de France, dont une de 1600 personnes à Marseille.

Manifestation sociale à Paris
© Inconnu
À Paris, les manifestants portaient des bannières critiquant les mesures d'austérité imposées par le gouvernement du Parti socialiste (PS) du président François Hollande. Les banderoles disaient, « Hollande, ça suffit » « Quand on est de gauche, on taxe la finance »; « Quand on est de gauche, on est du côté des salariés »; « Quand on est de gauche, en Europe c'est l'humain d'abord. »