Enfant de la SociétéS


V

Vous vouliez une vraie révolution ? Voici le printemps ukrainien

Que de « révolutions » on a vu depuis la chute du Mur de Berlin ! En fait il s'agit toujours de la même, mais à des endroits différents. Il y a tout d'abord un rassemblement de quelques milliers à des centaines de milliers d'individus, tous censés être des « mécontentes », rejoints bientôt par d'autres grâce aux moyens de communication modernes. Ensuite tout ce beau monde converge vers la plus grande place de la capitale du pays, là où se trouvent toutes les caméras qui vont témoigner au monde qu'il y a bien un mécontentement généralisé. Dans les premiers temps il ne s'agit que de protester, avant les premiers incidents qui aboutiront, quelques jours plus tard, aux premiers morts (généralement avec un coup de main extérieur). Au bout de quelques semaines, parfois quelques jours seulement, le chaos est tel que le dictateur, le tyran, le boucher sanguinaire, ou quel que soit le nom du catalogue des méchants qui lui a été attribué, finit par s'enfuir ou se faire arrêter.

Kiev, Ukraine
© Inconnu
Généralement toute la révolution se déroule en un seul lieu, la place centrale de la capitale, dans un délai relativement court, toujours selon le même scénario, et les caméras omniprésentes, Ce n'est pas à une révolution que nous assistons, mais à un tournage. Un tournage en extérieur, avec de vrais comédiens, chacun sachant exactement quand intervenir et quoi faire, avec également des figurants parmi lesquels se trouveront les morts pour faire avancer le script qu'ils n'ont pas lu. Le scénariste, derrière les caméras, avec l'aide de ses accessoiristes qui fournissent armes, essence pour cocktails Molotov, masques, boucliers et objets divers, décide quand créer l'émeute, quand tuer ou incendier, et quand prendre l'assaut final.

Arrow Down

Il n'y a que dans deux pays de l'OCDE que l'on souffre plus de la faim qu'aux Etats-Unis

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La vie n'est pas si mauvaise en Europe, parce que même si au sein de l'UE, le nombre de personnes qui n'ont pas assez d'argent pour acheter toute la nourriture dont elles auraient besoin a ​​fortement augmenté depuis 2007, suite à la crise financière, c'est aux Etats-Unis que la situation s'est le plus détériorée.

L'agence de presse Bloomberg a repris des données de l'OCDE pour les combiner dans le graphique ci-dessus.

Il montre qu'il existe une population de gens qui ne peuvent se permettre d'acheter de la nourriture dans tous les pays d'Europe, et qu'elle représente 4,6% de la population totale en Allemagne, 9% de celle de la Belgique, et jusqu'à 30,1% de la population hongroise.

En Grèce, la proportion de personnes qui ne peuvent se permettre de s'acheter toute la nourriture dont elles auraient besoin a doublé, passant de 8,9% en 2007, à près de 18% aujourd'hui.

Mais dans la plus grande puissance économique mondiale, les États-Unis, 21,1% de la population ne gagnent pas suffisamment d'argent pour pouvoir se permettre d'acheter toute la nourriture dont ils auraient besoin. Au sein de l'OCDE, seules la Hongrie et l'Estonie font pire.

Pistol

Génocide silencieux : indiens Guarani assassinés par des milices privées

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© GaspemLes éleveurs engagent des agents de sécurité pour intimider et expulser les communautés guarani de leur territoire ancestral.
La police brésilienne a démantelé une compagnie de sécurité de triste notoriété accusée d'avoir assassiné au moins deux leaders guarani et d'en avoir brutalement agressé des centaines d'autres.

Gaspem a été qualifiée de « milice privée » par le procureur général qui demandait son démantèlement l'an dernier.


Des éleveurs auraient versé à Gaspem la somme de 30 000 reais (environ 10 000 €) pour chaque expulsion réussie de communautés guarani dont les terres ancestrales sont aujourd'hui occupées par des fermes et des plantations de canne à sucre et de soja.

Aurelio Arce, le patron de la compagnie, a été arrêté en 2012 à propos de l'assassinat du leader guarani Nísio Gomes.

Blue Planet

Golfe du Méxique : quatre ans plus tard, la marée noire a toujours des impacts

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© AFP Doug Inkley, un responsable scientifique de l’organisation américaine National Wildlife Federation mentionne l’échouage chaque année depuis trois ans de quelque 500 tortues de mer visiblement affectées par la pollution dans le golfe du Mexique.
Les effets de l'immense marée noire qui a frappé le golfe du Mexique en 2010 se font toujours sentir. La faune souffre particulièrement des impacts de la pollution provoquée par la pétrolière BP, souligne un nouveau rapport américain.

«La science nous dit que l'impact de ce désastre est loin d'être fini et quoi que disent BP ou d'autres, le pétrole n'a pas disparu», souligne Doug Inkley, un responsable scientifique de l'organisation américaine National Wildlife Federation, dans ce rapport publié mardi.
«Quatre ans après, la faune dans le Golfe ressent encore les effets de la marée noire, ajoute-t-il. Les grands dauphins qui se trouvent dans les zones de la marée noire sont encore malades et meurent. Et il y a davantage d'indications que ces maladies et morts sont liées à Deepwater Horizon.»

«Il y a encore du pétrole sur les fonds du golfe, du pétrole qui s'échoue sur les plages et qui se trouve toujours dans les marécages. Je ne suis pas surpris», analyse Doug Inkley, cité par l'Agence France-Presse. Il rappelle d'ailleurs que 25 ans après l'accident de l'Exxon Valdez en Alaska, des espèces marines comme les orques n'ont pas totalement récupéré des effets de cette marée noire.

Chess

Alain Soral : entretien de mars 2014, Dieudonné, la folle journée

Alain Soral
Alain Soral revient sur l'interdiction par le conseil d'état du spectacle à Nantes de Dieudonné.

Dollar

Ces 6 000 milliards de dollars d'avoirs chinois à l'étranger qui inquiètent Pékin

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Selon l'Administration chinoise des changes, les actifs financiers détenus à l'étranger par les institutionnels et les particuliers chinois avaient atteint 5 940 milliards de dollars à la fin de l'année 2013.

Vu le rythme d'accroissement exponentiel observé ces quatre dernières années, le cap des 6 000 milliards a dû être franchi haut la main dès la mi-janvier.

Si un montant de 6 000 milliards de dollars vous semble abstrait, sachez que cela représente une fois le PIB du Japon, 2,4 fois celui de la France... et 66 % du PIB chinois ou près de 40 % de celui de l'Eurozone.

Che Guevara

Jour de Colère : les images d'E&R Nantes


Cheeseburger

Etats-Unis : nue, elle détruit un McDonald's pour une glace




Une bonne glace, une question de vie ou de mort? Pour cette femme originaire de Floride, ça l'est. Les seins à l'air, elle est entrée telle une furie dans un McDonald's pour dérober une glace. Tout y est passé: les caisses, les ordinateurs, le frigo, ...


Visiblement, elle a trouvé ce qu'elle cherchait quand elle s'est servie dans la machine qui produit le McFlurry, la célèbre crême glacée de la chaîne de fast-food.

Comme par enchantement, la vandale s'est tout de suite calmée. Signalons aussi les commentaires du personnel du McDo sur la vidéo: "Cette femme est mon nouveau modèle", disent-il, amusés, en revisionnant les images.

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Pas-de-Calais : la photo officielle de François Hollande tombe en plein conseil municipal



Scène insolite à Lillers (près de Béthune) : le traditionnel portrait du président de la république est tombé en plein discours d'intronisation du maire communiste.


Faut-il y voir une métaphore, un symbole ? La scène qui s'est déroulée à Lillers ce dimanche en plein conseil municipal a en tout cas fait rire. Une semaine après les mauvais résultats du Parti Socialiste aux élections municipales, le portrait de François Hollande s'est effondré juste derrière le maire Pascal Barois (PCF).

Ce jour-là, le communiste Pascal Barois, venait d'être réélu maire de cette ville de 10.000 habitants, près de Béthune, quand le cadre de la photo officielle du président de la République, s'est décroché emportant avec lui un bout de tapisserie. "On a un scoop, Lillers a fait tomber François Hollande !", a plaisanté Pascal Baroi.

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Pourquoi la Palestine revient devant l'ONU

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Est-​​ce une menace ou un chan­gement de stra­tégie ? La décision des Pales­ti­niens d'adhérer aux traités inter­na­tionaux des Nations unies a fait l'effet d'un coup de ton­nerre  -  bien que ceux-​​ci aient évité de rejoindre, pour l'instant, la Cour pénale inter­na­tionale (CPI), ce qui leur per­met­trait de traîner les diri­geants israé­liens devant la justice. Bassem Khoury, ancien ministre de l'économie, explique ici le point de vue palestinien.

Le pré­sident Mahmoud Abbas a décidé de demander l'adhésion de la Palestine à quinze traités inter­na­tionaux dédiés aux droits humains et au droit inter­na­tional. Malgré les pres­sions venues de toutes parts et a contrario des voix défai­tistes, la direction de l'Organisation de libé­ration de la Palestine (OLP) a montré qu'elle ne saurait être plus long­temps une obser­va­trice passive et qu'elle entend désormais uti­liser le climat favo­rable dont elle béné­ficie depuis quelque temps pour obtenir justice pour les Palestiniens.