Enfant de la SociétéS


Handcuffs

Hongrie : Les sans-abri sont désormais considérés comme des criminels

Stupeur pour les organisations de défense des Droits de l'Homme. Les parlementaires du gouvernement hongrois de Victor Orban ont voté lundi une loi permettant la criminalisation des sans-abri.

La loi qui autorise les municipalités à poursuivre les sans-abri qui vivent sur l'espace public ou fouillent les poubelles a été acceptée par 245 voix pour et 45 contre ce lundi 30 septembre. Le gouvernement a prétexté un maintien de l'ordre public, de la sécurité, de la santé et des valeurs culturelles en faisant adopter cette loi. « Ils veulent cacher les SDF, en pensant que cela va améliorer l'image de la ville. C'est très problématique, parce que cela va à l'encontre de droits humains tels que la liberté de mouvement » a dénoncé Rita Bence, responsable de TASZ, l'Union hongroise pour les libertés civiles.

Pistol

Le tueur agitait son pistolet, personne ne l'a vu : tout le monde était sur son smartphone

L'Associated Press rapporte ce fait divers relaté dans le San Francisco Chronicle. Le 23 septembre, un homme qui cherche visiblement à tuer quelqu'un au hasard, dans le métro de San Francisco, joue avec son pistolet. Il le lève, le remet contre sa hanche, le ressort plusieurs fois, se grattant même le nez avec la main qui tient l'arme.

Mais personne ne le voit, constate la police sur les caméras. Tous les passagers ont les yeux sur leur smartphone ou leur tablette. L'homme finira par tirer dans le dos d'un étudiant sortant du métro et le tuer. Une victime visiblement choisie au hasard. Le procureur général George Gascon :
« Ses mouvements n'étaient pas dissimulés - on voit très bien le pistolet. Ces gens sont très proches de lui et personne ne le voit. Ils sont tellement absorbés, envoient des textos, lisent ou je ne sais quoi. Ce qui se passe autour d'eux leur est complètement étranger. »

Nuke

Tricastin : trois ouvriers de la centrale touchés par du liquide radioactif

Trois salariés de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) ont été touchés lundi par des effluents liquides radioactifs lors de l'explosion d'une pompe hydraulique, selon les pompiers.
La centrale nucléaire du Tricastin (Drôme)
© Philippe Desmazes/AFPLa centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) a été le théâtre d'un léger incident.
Les trois ouvriers ont été « choqués » mais pas blessés dans l'explosion. Du liquide contaminé s'est répandu sur leurs vêtements, selon la même source. Les salariés, dont l'un a toutefois été hospitalisé, ont été pris en charge par un service spécialisé en radioprotection pour y suivre la procédure de décontamination. L'incident, dont on ignore la cause, s'est produit au sein de la zone contrôlée, entre les tranches 3 et 4 de la centrale du Tricastin.

Des élus écologistes locaux avaient demandé mi-septembre la fermeture du site après que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) se soit alarmée d'une fuite de tritium dans une nappe souterraine.

Arrow Down

Pôle Emploi : malaise, déshumanisation, faux chiffres, suicides

Image
L'ancienne collaboratrice du Pôle Emploi allemand de Hambourg, Inge Hannemann, nous l'avait dit dans un entretien du mois de mai dernier : « je veux organiser des conférences avec le SNU-FSU, le syndicat du Pôle Emploi français pour les prévenir ! C'est urgent car la situation est grave».

Voici que ces avertissements se concrétisent sur le terrain français chez Pôle Emploi, et des grèves s'annoncent. Le plan 2015 décidé par la direction générale est en train de modifier profondément et de manière permanente l'organisation du travail en interne et vis à vis des chômeurs. Le syndicat de Pôle Emploi craint de nouvelles vagues de risques psycho-sociaux en faisant des agents en charge de l'humain des commerciaux. La déshumanisation par la défragmentation de la société française et ses conséquences, à savoir les suicides, risquent d'augmenter parmi les sans-emplois et les salariés de Pôle Emploi.

Handcuffs

Etats-Unis : les gardiens organisaient des combats de détenus contre de la nourriture

Trois surveillants de la prison de York County, en Pennsylvanie (Etats-Unis) ont été suspendus, accusés de soumettre les détenus à des sévices et d'avoir organisé des combats en échange de snacks ou de cafés. Les gardiens rejettent les accusations.

Que s'est-il passé derrière les murs de la prison de York County, en Pennsylvanie ? Un scandale éclabousse trois gardiens, accusés d'avoir organisé des combats entre prisonniers en échange de nourriture, entre autres sévices. Les surveillants mis en cause, âgés de 26 à 37 ans, ont été suspendus de leurs fonctions pour la durée des investigations, rapporte le York Daily Record.

C'est une banale enquête sur des graffitis qui a mis ces pratiques au grand jour. En analysant des vidéos de surveillance, l'administration pénitentiaire a découvert des images d'un gardien tenant par le cou un prisonnier. Interrogé, ce dernier s'est épanché sur le traitement qui lui était réservé.

Display

Quand CNN place Hongkong à São Paulo

Image
Capture d'écran du journal télévisé de CNN sur les frelons tueurs en Chine. - GAWKER
Le cartographe de la chaîne américaine CNN a encore frappé. Pour illustrer un reportage sur une attaque de frelons géants responsables de la mort de 42 personnes en Chine, il n'a pas hésité à déplacer des montagnes et pousser les continents.

Hongkong, territoire chinois, s'est donc retrouvé placée à São Paulo, au Brésil, rapporte le site américain Gawker, qui a repéré l'erreur grâce à ce tweet : "Oh non, CNN, Hongkong ne se trouve pas ici !"

Il ne s'agit pas de la première erreur de la chaîne dans ce domaine. Lors des émeutes de 2005, CNN avait en effet (dé)placé Strasbourg et Toulouse au-delà des frontières françaises, quelque part entre l'Autriche, la Suisse, l'Allemagne et le Liechtenstein. Même chose pour Rennes, qui - n'en déplaise aux bretons - avait été déplacée en Normandie, du côté d'Alençon. Sur cette même carte, Lyon était à Limoges, et Cannes à Perpignan.
Image
Carte de France selon CNN, lors des émeutes de 2005. Capture d'écran

Attention

Interdiction future des potagers privés ?

Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l'illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n'ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité, l'Agence européenne des variétés végétales. En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l'approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.

Les eurodéputés verts voient d'un mauvais oeil la proposition de la Commission jugée « contreproductive et dangereuse": "La biodiversité est en danger. Les multinationales ont focalisé leurs efforts sur la création de plantes à haut rendement, mais qui sont fragiles. Elles ne peuvent subsister que dans un environnement artificialisé dépendant des engrais chimiques et des pesticides, donc du pétrole », affirme José Bové.

Plus de semences régionales, plus de variétés ancestrales ou endémiques. Bref des semences F1, transgéniques ou pire OGM. Fin de la bio-variété dans nos jardins. Fini les jardins ouvriers et les marchés d'échanges de plants et semences entre particuliers. Bref finie la bonne bouffe.

Dollars

Suisse : vers un revenu de base de 2.000 euros?

Les Suisses vont être appelés à se prononcer sur une initiative populaire déposée ce vendredi 4 octobre. Elle préconise un revenu de base de 2.500 francs suisses soit 2.000 euros.

Une initiative qui va en séduire plus d'un. Les Suisses seront appelés à se prononcer sur l'instauration d'un revenu de base par mois, pour tout adulte actif ou non, à la suite du dépôt vendredi 4 octobre à la chancellerie fédérale d'une initiative populaire qui a recueilli plus de 100.000 signatures.

Le projet préconise que toute personne vivant légalement en Suisse, qu'elle travaille ou non, reçoive de l'Etat une certaine somme. Il ne fixe pas de montant précis mais ses initiateurs avancent un chiffre de 2.500 francs mensuels pour les adultes et de 625 francs pour les moins de 18 ans. Cela représenterait un coût de 200 milliards de francs.

People

États-Unis : un homme tente de s'immoler devant le Capitole

Au lendemain d'une course-poursuite mortelle à Washington, un homme a tenté de s'immoler par le feu vendredi 4 octobre près du Capitole à Washington, a rapporté la police de la capitale américaine. L'enquête est toujours en cours.

Capitol, Washington
© Gary Cameron/ReutersUn homme a tenté de s'immoler par le feu devant le Capitole, à Washington, le 4 octobre. Des passants sont parvenus à éteindre le feu.
La scène s'est déroulée sur le Mall, la célèbre promenade au cœur de la capitale américaine, non loin du Capitole. Lorsque la police est arrivée sur les lieux vers 16 h 30 (22 h 30 à Paris), l'homme respirait et était conscient, a précisé la police. Il a été évacué par les secours à bord d'un hélicoptère, a précisé un témoin, Meghan Van Heertum.

« Quelqu'un a éteint les flammes », a confié cette touriste de 29 ans à l'agence AFP. « J'ai vu un policier courir vers son camion et revenir avec de la glace et des bouteilles d'eau. Il y avait aussi d'autres types sans tee-shirt et j'ai entendu d'autres gens dire que quelqu'un s'était immolé, d'autres passants ont enlevé leur tee-shirt pour éteindre le feu ». « Cela sentait très fort la chair brûlée », a-t-elle ajouté.

Stop

Inde : une gigantesque « usine à bébés » pour tous types de couples occidentaux...

Traduit pour NdF

Dr Nayna Patel
© SWNSDr Nayna Patel (premier plan au centre) avec des mères porteuses dans sa clinique
Quand on lit l'article de Metro.co.uk, on se demande si on n'est pas en train de cauchemarder. On y apprend que la première « usine à bébés » est en train d'être créée en Inde et qu'elle abritera des centaines de mères porteuses qui portent des bébés à terme pour des couples et, sans doute, des paires de gays et de lesbiennes occidentaux (même si la loi ne le permet théoriquement pas).

Le complexe de plusieurs millions de livres - qui aura une boutique de souvenirs et des chambres d'hôtel pour les personnes venant recueillir les nouveau-nés - est en cours de construction en Inde. Il sera dirigé par un médecin controversé, le Dr Nayna Patel.

Un étage abritera les mères porteuses, qui portent des bébés en échange d'une rémunération leur permettant d'échapper à leur extrême pauvreté.
Elles seront mises enceintes en utilisant le sperme et les embryons (envoyés par courrier) de couples et de paires sans enfants visitant l'Inde pour recueillir leur nouveau fils ou nouvelle fille.

Le Dr Patel - qui possède déjà une clinique de rue abritant 100 mères porteuses dans une maison individuelle - a dû faire face à des menaces de mort de la part de personnes qui l'accusent d'exploiter les pauvres et de faire de l'argent sur la misère des femmes. Mais elle considère son travail comme une « mission féministe » rassemblant des femmes nécessiteuses avec de futures mères qui sont incapables de concevoir...

« C'est un travail physique. Elles sont payées pour ce travail », explique celle qui demande 28 000 livres aux couples et paires sans enfant avant de payer 4 950 livres les porteuses.