Enfant de la SociétéS


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France : flicage des médecins par l'État, contrôle de la population

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© Alex Proimos, licence Creative Commons
L'État qui fixe les prix, contrôle et sanctionne est en train d'étouffer le secteur de la santé.

La Loi santé avec son tiers payant généralisé doit permettre à l'État, par le biais de l'assurance maladie, de contrôler totalement le financement des soins, y compris le paiement des consultations des médecins. Ce point très important pose le problème de l'indépendance médicale : si le médecin dépend financièrement de la CPAM, il devra faire ce qu'elle demande. Et cela a déjà commencé.

La première partie de l'étau est le tarif de la consultation, fixé par l'État. L'étau se resserre avec les contrôles et les sanctions. Nombreux sont les médecins libéraux qui reçoivent des courriers de la CPAM les sommant de se justifier sur leurs prescriptions : pour certains médicaments, il leur faut demander au préalable un accord de la Sécurité sociale qui les autorise sous certaines conditions. Ce n'est pas nouveau. Mais ces demandes d'accord se font plus nombreuses et plus pressantes.

Commentaire: C'est un système parfait qui est mis en place : le médecin éventuellement récalcitrant (dans sa façon de voir la médecine, de soigner les gens, d'utiliser ou pas tel ou tel traitement), constituait jusqu'à présent le maillon faible de la chaine de contrôle de l'État. Le voici à présent sous la coupe d'une administration coercitive ayant le pouvoir de faire ou de défaire indirectement une clientèle. Sous la menace constante d'une répression financière et administrative protéiforme, il y a fort à parier que la majorité des toubibs feront ce que la bureaucratie leur demandera, à savoir : « soigner » la population comme on leur dit de le faire.


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Le miracle européen : « celui qui n'a pas d'argent meurt », raconte un médecin grec

Traduction : Horizons et débats

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© Inconnu
La Grèce doit faire des économies, en voilà les conséquences: les malades souffrant d'un cancer n'ont pas de soutien, la poliomyélite est de retour, les malades souffrant du diabète perdent la vue. Le médecin Georgis Vichas nous parle de son travail quotidien.

Harald Schumann : Monsieur Vichas, ne craigniez vous pas de subir un infarctus ?

Giorgios Vichas : Non, pourquoi ?

Parce que vous accomplissez parallèlement deux activités professionnelles à plein temps. D'une part, vous êtes cardiologue à temps plein dans un hôpital et d'autre part, vous dirigez une structure, où vous et vos collègues soignez gratuitement des milliers de patients qui, sans vous, ne recevraient aucune aide médicale. Cela doit être difficile à supporter à long terme.

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Corruption de la science : La moitié des études biomédicales fausses

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Le doute voir la contestation, par une partie non négligeable de la population ayant accès aux vaccins et médicaments promus par l'industrie pharmaceutique, des réels mérites de ces produits passe généralement, auprès les gens dits "sérieux", pour une plus ou moins dangereuse dérive irrationnelle et sectaire.

Parmi les gens réputés "sérieux", le Dr Richard Horton, éditeur en chef du fameux magazine médical dit "de référence" The Lancet, écrivait ceci dans le volume 385 du 11 avril 2015, à propos de la science biomédicale :

"Une bonne partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est sans doute tout simplement fausse. Affligée par des études sur de petits échantillons, des effets minuscules, des analyses exploratoires non valables, pétrie de flagrants conflits d'intérêts, avec de plus une obsession de participer aux tendances à la mode mais sans importance, la science à pris un virage vers l'obscur."

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De la dissolution de la volonté par l'État

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© Helena perez garcia via Flickr ((CC BY-NC-ND 2.0))Little Red Riding Hood & The Wolf
La volonté humaine n'est pas infinie : l'énergie que l'on peut dépenser à résoudre les divers problèmes de notre vie est restreinte, autant en amplitude qu'en durée. Une source réduite, sur laquelle nous puisons lors de chaque travail effectué et même si nous prenons du temps pour regarder un film ou lire un livre. La quantité disponible peut diverger d'un individu à l'autre, mais demeure toujours bornée par une limite ultime, infranchissable.

En dehors de la volonté, l'intérêt que nous portons aux choses diffère, selon les circonstances et notre caractère. Les divers biais de personnalité, les spécificités de l'éducation, de la culture ou même de l'expérience, forment un corpus de variations chez l'être, qui conduit à toute une gamme de réactions devant une même épreuve. L'esprit est une marque d'individualité et non l'essence d'un collectif : si nous respectons un certain nombre d'usages, propres à la nature de notre espèce, le reste demeure entièrement de notre fait.

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France : punissons ceux qui ne s'informent pas où il faut...

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Peut-on punir le fait de (mal) s'informer ? 76 % des sympathisants et militants Républicains consultés par l'application Direct Citoyen estiment qu'il faut punir pénalement le fait de consulter des sites djihadistes sans motif légitime.

Depuis plusieurs semaines, les militants des Républicains (ex-UMP) peuvent donner leur avis sur toute une série de sujets soumis à leur avis par la direction du parti, grâce à l'application Direct Citoyen. Nous avons beaucoup dit sur le manque de protection des opinions personnelles (recevant le silence comme seule réponse à nos interrogations), mais l'application a le grand mérite de faire évoluer la vie politique vers davantage de démocratie participative, en permettant une remontée plus représentative des idées des militants de base.

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Les judas de la république

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Chers élus représentants du peuple, je commence cette missive par une contre vérité car il est évident qu'aujourd'hui, vous ne représentez plus grand monde excepté vos petites personnes. Guidés par la cupidité et l'avidité du pouvoir, vous trahissez quotidiennement vos électeurs. Affabulateurs et manipulateurs vous en êtes venus à croire à vos propres élucubrations mensongères que vous nous distillez régulièrement dans les médias avec le soutient et la bonne grâce servile d'une bande de hyènes carpettes qui se prévalent de la prestigieuse fonction de journaliste. Cela porte un nom, la mythomanie. Quelle que soit l'étiquette dont vous vous affublez au départ de votre carrière de bonimenteur, droite, gauche, démocrate, socialiste ou républicain etc..., votre attitude détestable, suite à une carence de conscience évidente, fera que très certainement, vous changerez de camps au gré des opportunités qui profiterons à votre carrière d'arrivistes patentés. Vos convenances politiques ne sont pas pertinentes, vous êtes rongés par une seule ambition, la domination. Mégalomanes, vous avez l'incroyable prétention d'estimer posséder la faculté et les qualités nécessaires pour être de ceux qui peuvent et veulent contrôler la vie des autres.

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Le « complotisme » à la sauce du Monde Diplomatique

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Après Le Point, L'Express, Marianne, et quelques autres, c'est au tour du Monde diplomatique de publier un dossier sur les "théories du complot". Le résultat est plus équilibré que ce qu'on peut lire habituellement, mais la remise en cause des explications officielles sur le 11-Septembre est une nouvelle fois assimilée, sans la moindre nuance, à du conspirationnisme.

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Loi sur le renseignement : quoi de neuf ?

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Le pouvoir actuel, socialiste, met en place une nouvelle loi de surveillance. Devons-nous être étonnés de cette initiative ? Est-ce réellement une surprise que de voir ce pouvoir de « gauche » mettre en place des outils sécuritaires et liberticides dans ce qu'ils appellent une démocratie républicaine ? Qu'ils soient de droite ou de gauche, les gouvernements successifs n'ont cessé de promulguer des lois visant à surveiller, collecter, ficher, maîtriser, punir, emprisonner, au nom de la sacro-sainte sécurité. Mais la course à la sécurité dans un monde de plus en plus précaire cache mal les volontés d'asservissement du peuple. Faute d'assurer une sécurité réelle à chacun, les puissants assurent leur propre avenir.

Ainsi, depuis les années 1980 notamment, en matière de sécurité, comme en matière économique et sociale, les différents partis politiques travaillent les détails et la forme afin de masquer leur appartenance et adhésion commune au système capitaliste totalitaire marchand. Ce qu'ils appellent encore la social-démocratie ne ressemble qu'à une parodie tant les inégalités sociales, les injustices, et la mainmise de l'oligarchie sur les structures politiques empêchent l'application des droits fondamentaux de chaque individu. Il n'est pas d'égalité sans liberté et aujourd'hui, par cette énième loi, les libertés sont un peu plus rognées.

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Propagande climatique : ça se réchauffe, cette fois c'est certain...

giec
© Inconnu
Il y a des semaines que je n'ai pas écrit de billet au sujet du changement climatique et des catastrophes qui en résultent comme par exemple les coraux qui disparaissent parce que l'eau des océans aurait tendance à s'acidifier. Encore que les coraux ça ne se mange pas, donc à peu près tout le monde s'en moque. Mais la pire des conséquences du changement climatique qui a été « visible » ces derniers jours est la vague de chaleur qui comme chaque année précède la mousson dans le sous-continent indien.

Ça se passait cette année plus critiquement au Pakistan et on compte les morts, parce que chaque Pakistanais mort de chaud, c'est de notre faute, nous, vivant dans des pays développés où quand vient l'été et ses soirées un peu plus tièdes que d'habitude on met les conditionneurs d'air à fond et nous sommes tous coupables de la mort de 1500 Pakistanais, au moins (le dénombrement des morts a été finalement revu à la baisse, ouf !). Le RTCC, organe de propagande de l'IPCC ( http://www.rtcc.org/2015/05/29/india-heat-wave-kills-1500-in-taste-of-climate-change-impacts/ ), est très clair : ces 1150 morts (au Pakistan seulement, aux dernières nouvelles) sont « un avant-gout des conditions météorologiques extrêmes qui vont devenir de plus en plus fréquentes avec le réchauffement de la planète par les gaz à effet de serre ». Le Financial Times a repris l'information en confondant Inde et Pakistan et titrant, je cite : « Le changement climatique montré du doigt alors que des milliers de personnes meurent en Inde dans la fournaise climatique ».

Wolf

Apologie de la pédophilie au sein des universités anglaises

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Des universités anglaises tolèrent-elles l'apologie de la pédophilie ? « L'intérêt pédophile est naturel et normal pour les mâles humains ». « Au moins une minorité non négligeable d'hommes normaux aimerait avoir des relations sexuelles avec des enfants ... » Ces citations ne proviennent pas de la presse soixante-huitarde ou de la propagande immonde du PIE (Paedophile Information Exchange) qui bénéficiait autrefois du soutien de personnalités politiques de premier plan.

Non, ces propos qui présentent la pédophilie comme « naturelle et normale » datent de juillet 2014 et ont été prononcés lors d'une session académique d'été organisée par l'Université de Cambridge ! Parmi les thématiques abordées très officiellement : « Libérer le pédophile: une analyse discursive » et « Les enjeux de l'hébéphilie »... L'hébéphilie est présentée comme la préférence sexuelle pour les très jeunes adolescents dans la puberté précoce, généralement entre 11 et 14 ans !

Parmi les participants à cette session d'été de l'Université de Cambridge, il y avait un homme très enthousiaste, Tom O'Carroll, délinquant sexuel pédophile multirécidiviste, militant de longue date pour la légalisation des rapports sexuels avec des enfants et ancien dirigeant du Paedophile Information Exchange (PIE) . « Merveilleux! », Écrivit-il sur son blog à propos de ce qu'il entendit à l'Université de Cambridge en juillet 2014.