Enfant de la SociétéS


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Meilleur du Web: Crise grecque, les suites du référendum, que peut-il se passer maintenant

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1. Pourquoi ce conflit entre Grèce et Institutions ?

Les Institutions - anciennement : « Troïka » - sont l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, qui exercent une tutelle sur le gouvernement grec depuis 2010, laquelle tutelle fut acceptée par la Grèce en échange de la prise en charge de l'essentiel de sa dette publique par les autres États participant à l'euro.

A partir de 2010 et en plusieurs étapes, les États membres de l'eurozone ont racheté la plus grande partie de la dette publique grecque aux banques européennes qui avaient prêté à l'État grec, si bien que les Etats européens sont créanciers de la Grèce pour presque les trois quarts de sa dette publique, soit environ 230 milliards parmi 320. Cette opération a permis du point de vue des banques créditrices de substituer à un emprunteur défaillant - l'État grec - des emprunteurs solvables - les autres États européens, protégeant les banques du plus gros des conséquences de leurs erreurs c'est-à-dire avoir prêté de manière irresponsable de même que la Grèce s'endettait de manière irresponsable, en échange de quoi leur a été demandé seulement de renoncer à une faible partie de leur créance. C'est ainsi que les banques ont été mises à l'abri, et les contribuables européens à leur place.

Handcuffs

Liberté d'expression : critique des vaccins interdite, le Pr Joyeux bientôt rayé de la profession médicale ?

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Le 25 juin, le Conseil de l'Ordre a porté plainte contre le Professeur Joyeux, cancérologue et chirurgien, nutritionniste connu pour ses positions en faveur des médecines naturelles. Cet organisme lance de plus une procédure disciplinaire contre lui. En clair s'il est reconnu coupable, il sera rayé de la profession. Pourquoi ?

Le professeur Joyeux a lancé en mai une pétition qui à ce jour a été signée par près de 700.000 personnes. Elle a été considérée par l'Ordre des Médecins comme « anxiogène » pour les populations et ne s'appuyant pas sur des preuves scientifiques. Il est ajouté que l'accusé n'y connait rien en matière de vaccins.

Or la controverse ne se situe pas au niveau de l'éventuelle efficacité des vaccins. La question est que les trois vaccins obligatoires sont rassemblés dans le DTPolio (diphtérie, tétanos poliomyélite). Actuellement cette association qui coûte 6,7€ ne se trouve plus en pharmacie ; elle est remplacée par Infanrix Hexa 40 € ; lequel immunise contre six maladies dont l'hépatite B. Or cette maladie se voit essentiellement chez les drogués, les manipulateurs de produits sanguins dans les labos ; elle est aussi transmise par les rapports sexuels. Il plane sur ce produit une aura de toxicité. Comme l'injection se fait à l'âge de deux mois chez les nourrissons, une telle vaccination semble tout à fait disproportionnée et hors de sens commun. D'autant que 56 % des femmes allaitent et protègent ainsi leur nouveau-né contre un certain nombre de maladies contagieuses. Le Professeur Joyeux demande que les pharmacies puissent se réapprovisionner en DTPolio. Il n'y a légalement aucune raison d'obliger de facto les mamans à faire vacciner leur bébé contre six maladies alors que seulement trois vaccins sont obligatoires.

Better Earth

La Finlande sera le premier pays européen à introduire un revenu de base inconditionnel

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Le gouvernement finlandais a l'intention d'implémenter un projet pilote de versement d'un revenu de base. Ce projet figure dans la déclaration de politique générale du nouveau gouvernement de centre droit dirigé par le Premier ministre Juha Sipilä, qui a pris les commandes du pays le mois dernier. La Finlande serait ainsi le premier pays européen à introduire un revenu de base inconditionnel.

Les détails de ce plan ne sont pas encore connus, mais tous les citoyens auraient le droit de recevoir le même revenu, sans que l'on tienne compte de leur âge, de leur état de santé ou de circonstances sociales. Tout le monde recevra le même montant, qui devrait être suffisant pour vivre modestement. Les citoyens qui souhaiteront avoir un niveau de vie plus élevé pourront compléter ce revenu de base en gagnant un salaire au travers d'un emploi salarié, ou de l'entrepreneuriat.

Le Premier Sipilä considère que le revenu de base est un instrument approprié pour lutter contre la pauvreté. « Même pour les gens qui perdent leur emploi, le système leur permettrait de percevoir un revenu suffisant pour satisfaire leurs besoins fondamentaux », fait-il remarquer.

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France : la chasse au liquide

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Décidément, le terrorisme devient le meilleur prétexte pour continuer à faire avaler de plus en plus de couleuvres à une masse indolente de Français, de souche ou pas, endormis par la propagande officielle d'un gouvernement qui n'a de cesse de s'évertuer à policer nos états d'âme.

À tout seigneur tout honneur, la loi dite « renseignement » a frappé le coup principal et permettra, encore plus qu'auparavant et au-delà de la cible officielle du djihadiste de base, de repérer, de museler et enfin de sanctionner le Monsieur Moyen qui ne pense pas conformément à la ligne du parti. Principalement celui qui ne plébiscite pas la diversité et souhaite continuer à évoluer dans sa culture occidentale sans avoir à glorifier celle du Maghreb sur l'autel de la repentance, et sans souhaiter que cette dernière s'y substitue progressivement. Mais il ne faut pas, pour autant, négliger l'impact de certaines réformes « connexes » moins médiatiques mais tout autant liberticides.

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Autriche : une future sortie de l'Europe ?

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© Flickr/ Dominic Piégsa
Une pétition appelant à se retirer de l'UE a recueilli en Autriche 261.159 signatures, un nombre plus de deux fois supérieur aux 100.000 signatures nécessaires pour amener les autorités à étudier cette initiative.

Le mouvement pour la sortie de l'UE gagne en ampleur en Autriche. Plus de 260.000 personnes ont déjà signé une pétition appelant à rompre les relations avec l'Union européenne. Les Autrichiens sont particulièrement choqués par l'exemple négatif de la Grèce qui s'est retrouvée au bord d'une débâcle économique après plusieurs décennies d'intégration à l'UE.

La pétition a été rédigée par Inge Rauscher (66 ans), ancienne traductrice actuellement à la retraite, qui a toujours été hostile à la présence de l'Autriche dans l'UE. En 2000, elle avait lancé une initiative similaire, mais n'avait alors réussi à mobiliser que 3,35% de l'électorat. A l'heure actuelle, ce pourcentage est passé à 4,12%. Au total, 261.159 Autrichiens ont apposé leurs signatures en faveur de la sortie de l'UE. Ce chiffre est plus de deux fois supérieur aux 100.000 signatures nécessaires pour amener les autorités à étudier une initiative populaire.

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France : flicage des médecins par l'État, contrôle de la population

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© Alex Proimos, licence Creative Commons
L'État qui fixe les prix, contrôle et sanctionne est en train d'étouffer le secteur de la santé.

La Loi santé avec son tiers payant généralisé doit permettre à l'État, par le biais de l'assurance maladie, de contrôler totalement le financement des soins, y compris le paiement des consultations des médecins. Ce point très important pose le problème de l'indépendance médicale : si le médecin dépend financièrement de la CPAM, il devra faire ce qu'elle demande. Et cela a déjà commencé.

La première partie de l'étau est le tarif de la consultation, fixé par l'État. L'étau se resserre avec les contrôles et les sanctions. Nombreux sont les médecins libéraux qui reçoivent des courriers de la CPAM les sommant de se justifier sur leurs prescriptions : pour certains médicaments, il leur faut demander au préalable un accord de la Sécurité sociale qui les autorise sous certaines conditions. Ce n'est pas nouveau. Mais ces demandes d'accord se font plus nombreuses et plus pressantes.

Commentaire: C'est un système parfait qui est mis en place : le médecin éventuellement récalcitrant (dans sa façon de voir la médecine, de soigner les gens, d'utiliser ou pas tel ou tel traitement), constituait jusqu'à présent le maillon faible de la chaine de contrôle de l'État. Le voici à présent sous la coupe d'une administration coercitive ayant le pouvoir de faire ou de défaire indirectement une clientèle. Sous la menace constante d'une répression financière et administrative protéiforme, il y a fort à parier que la majorité des toubibs feront ce que la bureaucratie leur demandera, à savoir : « soigner » la population comme on leur dit de le faire.


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Le miracle européen : « celui qui n'a pas d'argent meurt », raconte un médecin grec

Traduction : Horizons et débats

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La Grèce doit faire des économies, en voilà les conséquences: les malades souffrant d'un cancer n'ont pas de soutien, la poliomyélite est de retour, les malades souffrant du diabète perdent la vue. Le médecin Georgis Vichas nous parle de son travail quotidien.

Harald Schumann : Monsieur Vichas, ne craigniez vous pas de subir un infarctus ?

Giorgios Vichas : Non, pourquoi ?

Parce que vous accomplissez parallèlement deux activités professionnelles à plein temps. D'une part, vous êtes cardiologue à temps plein dans un hôpital et d'autre part, vous dirigez une structure, où vous et vos collègues soignez gratuitement des milliers de patients qui, sans vous, ne recevraient aucune aide médicale. Cela doit être difficile à supporter à long terme.

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Corruption de la science : La moitié des études biomédicales fausses

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Le doute voir la contestation, par une partie non négligeable de la population ayant accès aux vaccins et médicaments promus par l'industrie pharmaceutique, des réels mérites de ces produits passe généralement, auprès les gens dits "sérieux", pour une plus ou moins dangereuse dérive irrationnelle et sectaire.

Parmi les gens réputés "sérieux", le Dr Richard Horton, éditeur en chef du fameux magazine médical dit "de référence" The Lancet, écrivait ceci dans le volume 385 du 11 avril 2015, à propos de la science biomédicale :

"Une bonne partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est sans doute tout simplement fausse. Affligée par des études sur de petits échantillons, des effets minuscules, des analyses exploratoires non valables, pétrie de flagrants conflits d'intérêts, avec de plus une obsession de participer aux tendances à la mode mais sans importance, la science à pris un virage vers l'obscur."

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De la dissolution de la volonté par l'État

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© Helena perez garcia via Flickr ((CC BY-NC-ND 2.0))Little Red Riding Hood & The Wolf
La volonté humaine n'est pas infinie : l'énergie que l'on peut dépenser à résoudre les divers problèmes de notre vie est restreinte, autant en amplitude qu'en durée. Une source réduite, sur laquelle nous puisons lors de chaque travail effectué et même si nous prenons du temps pour regarder un film ou lire un livre. La quantité disponible peut diverger d'un individu à l'autre, mais demeure toujours bornée par une limite ultime, infranchissable.

En dehors de la volonté, l'intérêt que nous portons aux choses diffère, selon les circonstances et notre caractère. Les divers biais de personnalité, les spécificités de l'éducation, de la culture ou même de l'expérience, forment un corpus de variations chez l'être, qui conduit à toute une gamme de réactions devant une même épreuve. L'esprit est une marque d'individualité et non l'essence d'un collectif : si nous respectons un certain nombre d'usages, propres à la nature de notre espèce, le reste demeure entièrement de notre fait.

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France : punissons ceux qui ne s'informent pas où il faut...

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Peut-on punir le fait de (mal) s'informer ? 76 % des sympathisants et militants Républicains consultés par l'application Direct Citoyen estiment qu'il faut punir pénalement le fait de consulter des sites djihadistes sans motif légitime.

Depuis plusieurs semaines, les militants des Républicains (ex-UMP) peuvent donner leur avis sur toute une série de sujets soumis à leur avis par la direction du parti, grâce à l'application Direct Citoyen. Nous avons beaucoup dit sur le manque de protection des opinions personnelles (recevant le silence comme seule réponse à nos interrogations), mais l'application a le grand mérite de faire évoluer la vie politique vers davantage de démocratie participative, en permettant une remontée plus représentative des idées des militants de base.