Enfant de la SociétéS


Pistol

Attentat au Parlement d'Ottawa : au moins 3 fusillades, un suspect mort, un autre blessé


Situation de crise à Ottawa : au moins deux tireurs ont ouvert le feu à plusieurs reprises sur la colline parlementaire et dans les alentours, faisant au moins deux blessés - dont un militaire en uniforme.



Selon la police locale, trois différentes fusillades ont eu lieu : au Monument aux morts, à l'hôtel du parlement et près du Centre d'achat Rideau.

Une personne aurait été atteinte près du Monument aux morts, qui se trouve à un jet de pierre de l'hôtel du parlement. Sur les images de télévision, on voit les premiers répondants tenter un massage cardiaque sur cette victime.

Des médias rapportent qu'un soldat en uniforme y aurait été touché. En temps normal, deux militaires veillent pendant toute la journée au pied du Monument aux morts et la tombe du Soldat inconnu.

Au moins une autre personne aurait été blessée à l'intérieur du Parlement.

« L'homme armé du Parlement a été abattu et tué », a rapporté le député conservateur Bernard Trottier vers 10h35 sur Twitter. Il « a été abattu par le sergent d'armes [Michael] Vickers. »

Selon le Globe & Mail, un second suspect aurait été tué peu de temps après.

Snakes in Suits

Récolte d'organes en Ukraine : des révélations troublantes

Image
Réseau de trafic d’organes
Il y a quatre ans, le quotidien anglais The Guardian publia un dossier sur un important réseau de trafic d'organes opérant en Ukraine

Nous savons bien que lorsque l'on voit un titre comme celui-ci, on le met immédiatement dans la catégorie « trop gros pour être vrai ». Notre cœur ne veut pas le croire.

Ensuite, on commence à réfléchir et à penser qu'il s'agit d'une espèce de campagne de diabolisation.

Mais lorsque nous avons examiné cette proposition faite par un de nos contributeurs, nous avons dû admettre que les faits et les arguments qui y sont présentés méritaient d'être sérieusement considérés. Ce dossier vient de Mark Chapman, qui entretient un blog très respecté sur la Russie. Nous ne pouvons lui donner l'imprimatur des faits, ainsi que le ferait une grande organisation d'information, car nous ne sommes qu'un groupe de volontaires œuvrant durant notre temps libre.

Hé ! les médias de grande audience, regardez donc ce truc. Vous avez de fait des professionnels payés dans vos équipes. Pourquoi ne pas missionner un journaliste d'investigation sur ce sujet et aller au fond des choses ?

Il s'agit d'une histoire qui ne s'effacera pas.

Nuke

Pic de radioactivité à Fukushima aprés le typhon

Image
© Inconnu
Le typhon Vongfong, qui a frappé le Japon en début de semaine, a fait augmenter de façon importante la radioactivité dans l'eau à Fukushima.

Les niveaux de césium mesurés à proximité de la centrale nucléaire ont plus que triplé en moins d'une semaine. Les mesures effectuées lundi par TEPCO (Tokyo Electric Power Company) révèlent des niveaux de radioactivité dans l'eau extrêmement élevés: 251 000 becquerels par litre d'eau, soit un taux 25 000 fois supérieur à ce que recommande l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l'eau potable.

Outre les dommages matériels que causent les nombreux typhons qui touchent le Japon chaque année, ce phénomène météo joue un rôle invisible aux conséquences dévastatrices: il dissémine la radioactivité. Les fortes pluies provoquent un ruissellement qui transporte les particules radioactives vers les cours d'eau et la mer. Rappelons que mardi matin, l'œil du typhon se trouvait au dessus de Fukushima et générait des pluies torrentielles et des vents de plus de 140 km/h.

Ce pic de radioactivité vient raviver les inquiétudes déjà présentes. L'une des principales craintes est que la contamination de l'aquifère situé en-dessous de Fukushima ne se propage jusqu'à Tokyo et affecte les sources d'eau potable de la capitale.

Arrow Down

Agitation autour d'un art dégénéré

Image
© Inconnu
Certains y voyaient un sapin vert stylisé, d'autres un bouchon anal gigantesque. Paul McCarthy, le grRrand artiste connu de tous (mais si !) a récidivé en installant, sur la place Vendôme à Paris, une de ses œuvres provocantes pour le plus grand plaisir du Tout Paris Intellectuel frémissant à l'idée d'un vrai débat sur la place de l'art contemporain dans la cité.

Il fallait bien ça. Le monde parisien attendait à l'évidence une telle aventure artistique depuis des lustres, et la mobilisation d'un peu d'argent du contribuable parisien pour permettre à un artiste de faire sa publicité ne doit pas remettre en question le message essentiel qu'il tente ici de faire passer : la place Vendôme avec un gros bidule vert au milieu, c'est tout de même vachement chouette. Et puis, si le bidule peut, en plus, choquer le bourgeois, c'est encore mieux.

Car ici, entendons-nous bien, le but n'est pas autre que celui de choquer. Certains, touchant de naïveté, font semblant de croire que l'objet ne serait qu'un sapin et l'artiste malicieux n'aurait qu'un peu joué sur l'ambiguïté, tout au plus. Ce serait oublier un peu vite que l' « artiste » est un habitué du scatologique, du tendancieux ou de l'outrage ouvertement affiché. On se rappellera ses crottes de chien volantes, par exemple, qui ne défrayèrent pas assez la chronique pour en faire un artiste aussi mondialement connu que d'autres comme Koons ou Murakami qui ont eu, eux, l'honneur d'aller faire leurs bouffonneries dans les lieux les plus touristiques du monde, Versailles par exemple, et obtenir ainsi une exposition suffisante pour accroître grandement leur notoriété et, conséquemment, leurs prix de revente.

Snakes in Suits

Pourquoi réagissons-nous si peu à la corruption des élites?

Image
© Armand collin
Pierre Lascoumes, directeur de recherche du CNRS au Centre d'études européennes de Sciences Po, publie avec Carla Nagels, professeur de criminologie à l'Université libre de Bruxelles, un ouvrage intitulé Sociologie des élites délinquantes. De la criminalité en col blanc à la corruption politique (Éditions Armand Colin). Les auteurs partent d'une interrogation sur la tolérance vis-à-vis des transgressions des normes sociales lorsqu'elles viennent des élites, et de cette énigme sociologique qui veut que la réaction sociale soit, le plus souvent, aussi faiblement normative que la dénonciation médiatique est forte. « À chaque fois, l'indignation morale et l'affichage vertueux laissaient croire que des mesures radicales seraient prises au nom du "plus jamais ça !" et d'un besoin incontestable de régulation publique. Pourtant, ces multiples "affaires" et "scandales" n'ont jamais été suivis d'effets réels. »

Afin d'abandonner une « réflexion de cycle court qui alterne des pics d'attention intense avec des déserts d'indifférence », les auteurs démontent les deux clichés parallèles que sont d'une part, le sentiment que la délinquance des élites ne serait que celle de « forbans des affaires » ou de « pommes pourries » ; de l'autre, la disqualification de l'ensemble d'une profession, tels les banquiers ou politiciens, « au nom d'un "tous pourris" qui globalise la critique de milieux cyniques, faisant systématiquement prévaloir leur intérêts égoïstes ».

Pour les auteurs, « travailler sur les transgressions que les élites accomplissent dans le cadre de leur fonctions en questionnant le rapport aux normes sociales, cela permet de réfléchir à la manière dont les concepts d'ordre et de désordre public sont pensés et mis en œuvre ».

Commentaire: N'oublions pas que si le monde politique est malade, il est aussi à notre image. Les mensonges politiques ne sont-ils pas, toutes proportions gardées, comme ceux que nous nous répétons à nous-même, et à notre entourage, tout au long de notre vie? Ne sont-ils pas de confortables tampons entre nous et une réalité bien difficile à accepter?

Ce que l'auteur ne prend pas en compte, c'est aussi le facteur psychopathique. Et le fait qu'un comportement pathologique se propage également comme une maladie, dans l'esprit des gens qui n'ont pas conscience de l'existence d'un tel phénomène.

- C'est la dégénérescence bébé ! Destination nulle part sous la direction des psychopathes
- Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
- Ces hauts fonctionnaires, en vrais parasites de la société
- Pathocratie mondiale, suiveurs autoritaristes et l'espoir du monde
- Pouvoir, corruption & mensonges


Bulb

Relier les points : OGM et vaccins

Traduction : Initiative citoyenne

Image
© Inconnu
Je n'ai jamais eu d'attirance particulière pour la politique. Je ne suis pas non plus théoricienne de la conspiration. Je n'ai jamais été arrêtée et je n'aime pas avoir des ennuis. Par contre, j'ai toujours aimé penser par moi-même. Je suis d'un naturel sceptique et pragmatiste. Ces temps-ci, il y a pas mal de questions qui m'interpellent et en reliant les choses entre elles, je parviens à mieux appréhender la vérité en science. Je voudrais aujourd'hui vous avertir que dans de nombreux domaines où vous pensiez être protégé par les autorités en place et par le gouvernement, vous avez en fait été mené n'importe où par le bout du nez, et ce sera à vous seul qu'il appartiendra de vous débrouiller quand tout ira mal. C'est la raison pour laquelle je souhaite que les consommateurs deviennent chaque jour plus autonomes et qu'ils réfléchissent bien à tout ce qui doit rentrer dans leur corps.

Les êtres humains ont tendance à souffrir d'un orgueil démesuré - nous pensons que nous savons mieux que la nature, que nous pouvons faire mieux que la nature, que nous pouvons la maîtriser. Il existe (au moins) deux transgressions qui ont des tendances similaires et qui soulèvent pas mal d'inquiétudes : les OGM (aliments génétiquement modifiés) et la vaccination.

Voici ce qu'ils ont en commun :

Play

Trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende requis contre Alain Soral

Le verdict du procès Alain Soral / Frédéric Haziza a été mis en délibéré au 21 novembre. 3 mois de prison avec sursis et 10 000€ ont été requis contre le président d Egalité et Réconciliation. Malheureusement les avocats de la partie civile n'ont pas souhaité répondre à nos questions.


Quenelle

Dieudonné & les djihadistes français


People 2

Bolivie : un peuple qui se dé-néolibéralise?

Image
© Inconnu
Le 12 octobre dernier, le peuple bolivien a été appelé à s'exprimer sur l'avenir du pays andin dans une tournée électorale historique. Pour la troisième fois consécutive, le candidat indigène du Mouvement au Socialisme (MAS), Juan Evo Morales Ayma, a remporté la victoire au premier tour, avec un score de 60%. Le peuple a choisi : la Bolivie continuera son laborieux chemin de changement social, économique, culturel et politique, initié par le gouvernement de Evo Morales en 2006. Il n'est pas question de retour en arrière, vers des années marquées par des injustices et des inégalités croissantes.

Les élections nationales boliviennes de 2005 et de 2009 proclament le triomphe du candidat indigène Evo Morales, ex-syndicaliste et acteur de premier ordre au sein des mouvements sociaux. C'est un tournant sans précédent pour le pauvre pays andin qui, pour la première fois, est gouverné par un président d'origine indigène et de tendance progressiste (socialiste). Le 12 d'octobre 2014, Evo est réélu président de la Bolivie avec 60% des voix, contre 25% à son adversaire principal, le riche industriel Samuel Doria Medina. Mais qu'est-ce qui explique, après près de dix ans de présidence et beaucoup de défis, cet appui constant à l'administration Morales ? Quelles sont les caractéristiques de ce pays ? Et finalement, comment la situation politique et socio-économique a-t-elle évolué depuis l'arrivée au pouvoir du MAS ?

People 2

France : la grande pauvreté persiste

Image
© pucci raf - Fotolia.com
La France compte deux millions de personnes vivant avec moins de 651 euros par mois, 3,6 millions de mal-logés et 3,5 millions de bénéficiaires de l'aide alimentaire. La grande pauvreté persiste en France.

Deux millions de personnes vivent aujourd'hui en France avec au maximum 651 euros par mois (22 euros par jour) pour une personne seule au seuil à 40 % du revenu médian, soit en situation de grande pauvreté, selon l'Insee (données 2011). Pour ces personnes, il est quasiment impossible notamment de se loger sans compter sur l'aide d'autrui, de parents ou d'amis. 3,8 millions ne peuvent que se contenter de minima sociaux (plus de 6 millions si l'on comprend les conjoints et les enfants), selon le ministère des affaires sociales (données 2012) [1]. Le RSA socle vaut au 1er septembre 2014 509 euros pour une personne, 1 069 euros pour un couple avec deux enfants.

Près de 700 000 n'ont pas de domicile personnel, dont plus de 400 000 hébergées de façon contrainte chez des tiers, selon la Fondation Abbé Pierre [2] (données 2012). Selon l'Insee, on compte 140 000 sans domicile fixe, dont un peu plus de 10 000 dorment dans la rue (données 2012).