Kissinger a lancé la discussion au téléphone avec le directeur de la CIA Richard Helm au sujet d'un coup d'État préventif au Chili. « Nous ne laisserons pas le Chili tomber à l'eau », a déclaré Kissinger. « Je suis avec vous », a répondu Helms. Leur conversation a eu lieu trois jours avant que le président Nixon, en 15 minutes lors d'une réunion avec Kissinger, a ordonné à la CIA « de faire crier l'économie » et a requis Kissinger en tant que superviseur des efforts secrets pour empêcher qu'Allende soit investi de ses fonctions. (National Security Archive)
Histoire Secrète
Affolés par la montée en puissance de la Chine, qui s'est faufilée dans ce même système pour l'exploiter à son avantage, Trump et son entourage hésitent entre deux stratégies : ou laisser faire la main invisible du marché, ou faire intervenir la main visible de l'État dans l'économie de marché.
Quand vous pensez à Halloween, quelle est la première image qui vous vient à l'esprit ? J'ai fait un petit sondage informel parmi mes amis, ma famille et mes collègues. Devinez quelle image est sortie en premier ? Les citrouilles ! Je parie que vous pensiez que j'allais dire « les sorcières ». Bon, je pensais vraiment que ce serait les sorcières, mais elles ne sont arrivées qu'en deuxième, au coude à coude !
Quand je pense à Halloween, je pense aux travaux manuels de l'école primaire, lorsque nous découpions des silhouettes de sorcières pour les coller sur de larges lunes jaunes en papier kraft. La sorcière était toujours à califourchon sur un balai, sa robe noire flottant au vent, accompagnée d'un chat noir assis sur l'arrière du balai. Déjà à l'époque, je me demandais comment le chat pouvait tenir sur le balai, et comment quiconque aurait pu imaginer qu'un balai pût faire office de siège un tant soit peu confortable.
Mais vous voyez où je veux en venir : de manière significative, Halloween est associé aux sorcières, femmes maléfiques qui fréquentent le diable et font des choses malveillantes - comme mettre les enfants perdus en cage pour les engraisser en vue de les manger, donner des pommes empoisonnées et se servir de rouets pour empoisonner des princesses abandonnées ou sans défense à la recherche du véritable amour.
Pour le reste, le leader d'extrême droite revient sur les grandes étapes de sa carrière. C'est l'occasion pour le Point de publier une photographie de Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac se serrant la main en 1987. Cette photographie n'aurait pas d'intérêt si pendant des années, Jacques Chirac avait fait dire qu'il était révulsé de devoir serrer la main de Jean-Marie Le Pen.
J'ai été choqué de découvrir, à la lecture des études 2001-2002 publiées par l'historien américain Pierre Beaudry « Why France Did Did Did Not Have a French Revolution » [Pourquoi la France n'a pas vécu la Révolution française - NdT] et « Jean-Sylvain Bailly : le Benjamin Franklin de la Révolution française »(1) [Le Benjamin Franklin de la Révolution française - NdT], que le récit commun de la Révolution française n'est guère plus qu'un mythe britannique qui ne ressemble guère ou pas du tout à la réalité.
Le monde en 1789
L'époque était propice aux affaires humaines. Le succès de la Révolution américaine, finalisé par le Traité de Paris de 1783, avait envoyé des bouffées d'espoir dans le monde entier. L'idée que la longue nuit de l'empire qui avait saigné l'Ancien monde pendant des lustres pourrait s'achever était électrisante. Généralement admis par tous, l'anéantissement de l'ordre héréditaire devait entrer en Europe par la France pour qu'il se produise au-delà des Treize Colonies [les Colonies britanniques qui deviendront les États fondateurs des États-Unis - NdT]. Bien que des patriotes de nombreux pays d'Europe aient aidé les Américains (y compris les Russes, les Allemands, les Polonais et les Irlandais), la France fut en fin de compte le pays qui avait le plus soutenu la lutte de la Révolution américaine, des milliers de soldats français s'étant joints au combat sous l'égide du marquis de La Fayette soutenus par une aide financière, politique et militaire essentielle qui fut prodiguée tout au long du conflit.
Commentaire: Quelques suggestions de lecture :
- Le nouveau Léviathan ou l'homme, la société, la civilisation et la barbarie, Robin G. Collingwood
- Histoire et mystifications - Comment l'histoire est fabriquée et enseignée, Michael Parenti
- La politique de la Terreur - Essai sur la violence révolutionnaire de 1789 à 1794, Patrice Gueniffey
- Les rois thaumaturges - Étude sur le caractère surnaturel attribué à la puissance royale, particulièrement en France et en Angleterre, Marc Bloch
Commentaire:

À l'aide d'un outil de télédétection appelé lidar, les archéologues peuvent voir ce qui se cache sous une végétation dense. Cette image du lidar révèle la grande place de la ville maya de Tikal, dans l'actuel Guatemala.
Dans la Revue annuelle d'anthropologie de 2019, Sabloff revient sur plus de cinquante ans de carrière et passe en revue ce que les archéologues ont appris sur les Mayas grâce à l'étude de leurs modes d'occupation des territoires. Knowable Magazine s'est entretenu avec lui à propos de l'archéologie des gens du peuple.
En 1820, la Chine « contribuait à plus de 32% au produit intérieur brut mondial. Sont ensuite intervenues, presque 20 années plus tard, les infâmes guerres de l'opium et ce fut le début de la période la plus tragique du grand pays asiatique, » écrit feu Domenico Losurdo, dans Fuir l'histoire (Éditions Delga, 2007. Le pays a ensuite subi immédiatement « des agressions, des amputations territoriales successives [dont Hong Kong] et des humiliations de toutes sortes. »
Commentaire: Lire aussi :
- Et voilà ! Hong Kong : la presse chinoise épingle les liens entre les États-Unis et le « gang des quatre »
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