Histoire SecrèteS


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Ile de Malte : trouvaille d'une écriture cunéiforme

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Des fouilles, dans ce que de nombreux spécialistes considèrent comme les plus anciens bâtiments sur l'île de Malte, continuent de dévoiler des surprises et soulèvent de nouvelles questions sur la signification de ces structures mégalithiques et sur les gens qui les ont construit. La dernière découverte concerne une petite et rarissime pierre d'agate en forme de croissant de lune comportant une inscription cunéiforme du 13ème siècle avant notre ère ; c'est normalement un genre épigraphique que l'on retrouve beaucoup plus à l'ouest en Mésopotamie.

Dirigée par le professeur de paléontologie, Cazzella Alberto, de l'Université de Rome " La Sapienza ", l'équipe archéologique a trouvé la pierre avec l'inscription lapidaire dans le sanctuaire de Tas-Silg, un temple mégalithique construit à la fin du Néolithique, et qui a été utilisé à des fins religieuses et cérémonielles depuis le troisième millénaire avant JC jusqu'à l'époque Byzantine. Après traduction, il s'avère que l'inscription est une dédicace au dieu-lune mésopotamien Sin, le père de Ninurta, qui, pendant des siècles, a été la principale divinité vénérée, beaucoup plus loin à l'ouest, dans la ville de Nippour en Mésopotamie.

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Pologne : découverte d'un mystérieux cimetière datant de l'ère des vikings

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De mystérieuses sépultures datant de l'ère des Vikings ont été découvertes dans une zone d'excavation archéologique, au cœur de la Pologne.

Le petit village de Bodzia, situé au centre de la Pologne réserve encore bien des surprises. Le site, réputé pour l'abondance des vestiges qu'il recèle, a fait ces dernières années l'objet de vastes fouilles. Il faut toutefois attendre la construction d'une autoroute à près de 150 kilomètres de la zone pour que soit révéler le plus spectaculaire : un cimetière datant de la fin du 10ème siècle et début du 11ème. Une grande émotion pour l'équipe d'archéologues de l'Académie polonaise des sciences en charge de l'investigation.

"Les meilleures découvertes ne sont pas planifiées. Entre diverses choses, nous avons découvert ce cimetière merveilleux" souligne au National Geographic, Andrzej Buko, directeur du projet. Ses travaux d'étude, publiés dans la dernière édition du journal Antiquity, identifient les sépultures comme celles d'un mystérieux peuple de migrants. Ceux-ci proviendraient essentiellement de la Scandinavie et auraient un lien avec les Vikings comme en témoigne l'orientation de certains corps retrouvés, preuve d'un rite post-mortem spécifique de ces populations.

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Une partie du mystère de Stonehenge levée

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Pour la première fois, des scientifiques ont mis en évidence l'origine exacte de la roche utilisée pour construire une partie de Stonehenge, selon "The Independent".

Des géologues britanniques ont expliqué que la roche de certaines pierres posées verticalement, et donc pas les plus grosses, auraient été prélevées à quelque 260 kilomètres de Stonehenge.

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Pérou: un site de sacrifices humains datant de 1100 ans

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© © KEYSTONE | La tombe fait plus de 8 mètres de profondeur.
Un important site religieux de la civilisation pré-inca de Sicàn dans le nord du Pérou contient d'importants restes de sacrifices humains datant de plus d'un siècle. On y trouve aussi des restes de chiens.

Des archéologues ont découvert une grande tombe contenant les restes de 60 personnes sacrifiées il y a plus de mille ans près d'un important site religieux de la civilisation pré-inca de Sicàn dans le nord du Pérou, a rapporté la presse locale.

Le quotidien El Comercio cite les archéologues péruviens Carlos Elera et José Pinilla qui effectuent des fouilles sur le site du sanctuaire du Bois de Pomac dans la vallée de Lambayèque, à 800 km au nord de Lima.

La tombe a la forme d'un trou rond de 8 mètres de profondeur, où sont apparus au fil des fouilles les restes en très bon état de 60 personnes, dont des squelettes sans tête et 30 crânes offerts en sacrifice à des dieux de la civilisation Sicàn, ont expliqué les archéologues. La tombe contenait aussi les restes de chiens et de camélidés.

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L'odorat, une des clés de la réussite de Sapiens par rapport à Néandertal ?

Publiée dans Nature Communications, une étude hispano-allemande a montré que l'appareil cérébral lié à l'odorat était plus performant chez l'homme moderne que chez Néandertal, offrant peut-être au premier des compétences sociales qui auraient pu manquer au second.

Une équipe du Musée des Sciences Naturelles d'Espagne, dirigée par le Pr Katerina Havarti, de l'Université de Tübingen (Allemagne), a utilisé des scans sophistiqués et des techniques de modélisation 3D pour révéler les différences entre les structures liées à l'odorat dans le cerveau des humains modernes et dans celui des Néandertaliens. Il s'avère que les bulbes olfactifs d'Homo sapiens sont plus grands d'environ 12% que ceux d'Homo neanderthalensis. Les chercheurs notent aussi que les lobes temporaux - clés pour le développement des compétences sociales importantes - sont également plus grands chez la première espèce.

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Des os du plus gros dinosaure jamais découvert aux Etats-Unis

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Ce sont deux gigantesques vertèbres et un fémur qui viennent d'être dévoilés au Nouveau-Mexique. Ces os appartiennent à l'Alamosaurus sanjuanensis, un dinosaure végétarien au long cou, proche parent du Diplodocus.

Les énormes os de ce qui semble être le plus gros dinosaure jamais retrouvé aux Etats-Unis ont été dévoilés par des chercheurs. Retrouvés au Nouveau-Mexique, ce sont deux gigantesques vertèbres et un fémur qui ont été mis au jour entre 2003 et 2006. Ces os appartiennent à un sauropode, l'Alamosaurus sanjuanensis, un dinosaure végétarien au long cou proche parent du Diplodocus. Cet animal vivait dans ce qui est aujourd'hui une région située entre le sud des Etats-Unis et le Mexique, il y a 69 millions d'années.

Mais ramener les os est loin d'avoir été une tâche facile. Dans le communiqué de l'université du Montana, Denver W. Fowler et Robert M. Sullivan indiquent ainsi à quel point transporter une seule de ces vertèbres a été harassant étant donné qu'il a fallu les déplacer sur deux kilomètres par plus de 38 °C.

Stop

Les Mayas n'ont jamais prédit la fin du monde pour 2012

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Si vous vous inquiétez de la fin du monde annoncée par le calendrier maya pour le 21 décembre 2012, rassurez-vous, ce n'est pas pour maintenant !

Le 21 décembre 2012 est en effet une date importante dans le calendrier maya puisqu'elle marque la fin d'un cycle de 5126 années. Une fin de cycle qui annonce le retour de Bolon Yokte, un dieu maya associé à la guerre et à la création.

Les experts du peuple maya réunis dans une ancienne cité dans le sud du Mexique sont unanimes : pas d'apocalypse en 2012. Pour Eric Velasquez, spécialiste ethnique à l'université national autonome de Mexico (UNAM), « il n'y a pas de prophétie pour 2012, c'est juste une stratégie marketing ».

"La pensée messianique occidentale a complètement déformé la vision que les civilisations anciennes comme les Mayas avaient du monde", explique l'Institut national d'histoire et d'anthropologie de Mexico.

Question

Mystère autour d'une découverte archéologique à Jérusalem

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© inconnu
Des archéologues israéliens ont récemment fait une découverte étrange lors d'une fouille à Jérusalem. À l'intérieur d'un réseau de pièces creusées à même le roc, ils ont trouvé trois gravures en forme de V, mesurant chacune 50 cm.

«Ces marques sont vraiment étranges, vraiment intrigantes, a expliqué Eli Shukron, l'un des responsables de la fouille. Je n'ai jamais vu de marques comme celles-là.» Selon un article de l'AFP, les archéologues sont à ce point surpris par cette découverte qu'ils ne sont pas en mesure d'avancer une hypothèse sur l'origine ou la fonction de ces gravures vielles d'au moins 2800 ans.

L'équipe d'archéologues a consulté quelques autres experts afin de percer le mystère, mais sans succès, les gravures demeurent toujours énigmatiques. Cette absence d'explication est inusité dans le monde de l'archéologie puisque les chercheurs arrivent habituellement à développer une théorie au sujet de la nature d'une trouvaille inattendue.

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Une statuette du Néolithique découverte sur le tracé du canal Seine-Nord Europe

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Une équipe d'archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a découvert sur un site néolithique situé sur le tracé du canal Seine-Nord Europe une statuette exceptionnelle baptisée la "dame de Villers-Carbonnel".

Le canal Seine-Nord Europe est un projet qui vise à permettre la circulation des péniches à grand gabarit de la Seine à l'Escaut. Long de 106 kilomètres et large de 54 mètres, ce canal devrait s'étendre sur 66 communes de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais. En 2009, les équipes ont ainsi étudié le tracé afin d'identifier les sites où des fouilles pourraient être conduites avant que la construction ne démarre. Jusqu'ici 77 sites archéologiques ont été localisés, des sites allant du Paléolithique au Moyen Âge, avec des densités d'occupation variables selon les territoires et les périodes, d'après un communiqué de l'Inrap.

Jeudi, l'Institut a ainsi révélé que des fouilles menées dans les sites néolithiques de Villers-Carbonnel avaient conduit à la découverte d'un objet exceptionnel : une statuette de femme fabriquée en terre cuite. Haute de 21 centimètres, elle a été trouvée en fragments dans un four dont la voûte de terre s'est effondrée.

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Quand les préhistoriques inventaient la literie anti-moustique

JOHANNESBURG - Séjour et chambre à coucher à l'épreuve du paludisme. Des hommes préhistoriques de l'actuelle Afrique du Sud avaient inventé le concept, il y a plus de 75.000 ans, en recouvrant leurs tapis de sol de plantes aux vertus insecticides.

L'abri sous roche du site de Sibudu, dans la province du Kwazulu-Natal (est), vient de livrer la plus ancienne trace connue de litière végétale et d'utilisation de plantes médicinales, grâce aux travaux d'une équipe de chercheurs dirigés par le professeur Lyn Wadley, qui présentait au public vendredi ses résultats à l'université du Witwatersrand de Johannesburg, le jour même où son étude paraissait dans la revue Science.

Les scientifiques ont découvert et étudié des litières fossilisées, dont la plus ancienne date de 77.000 ans. Particulièrement bien préservée, elle se compose d'une couche de tiges de joncs et de carex (une plante de la même famille), recouverte d'une très mince couche de feuilles de la plante Cryptocarya woodii.

Ce sont les feuilles de cet arbuste qui contiennent des produits chimiques aux vertus insecticides et larvicides et qui, une fois écrasées, ont la propriété de repousser les moustiques.