Histoire Secrète
"Tout récemment est sorti le documentaire "American Moon", de l'Italien Massimo Mazzucco, déjà auteur d'un documentaire sur le 11 Septembre. C'est à mes yeux le meilleur documentaire sur la controverse Apollo, remarquable par sa rigueur et sa documentation. Mazzucco a le grand mérite de répondre de façon détaillée à chacun des contre-arguments des débunkeurs. Mazzucco est un cinéaste et directeur de photographie professionnel, et sa contribution majeure, mais non pas unique, est dans le domaine des analyses d'images (il corrige les erreurs de "Did We Land On The Moon ?"). Mazzucco a mis à contribution plusieurs autres photographes de renom international, dont les analyses sont dévastatrices pour la crédibilité des photos lunaires Apollo. Je le recommande chaudement."
Dans cet article paru en avril dernier, peu après l'assassinat du chef de Daesh, le journaliste Aaron Maté rappelait comment Washington avait soutenu les terroristes en Syrie. Un rappel qui reste d'actualité avec la mort d'al-Zawahiri. (IGA)
C'est un petit livre de 110 pages1 qui risque de provoquer quelques remous dans les milieux de la tibétologie hexagonale, spécialement au sein de l'INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) dont quatre représentantes éminentes, à savoir Françoise Robin, Anne-Marie Blondeau, Katia Buffetrille et Heather Stoddard, sont ici accusées ni plus ni moins de révisionnisme historique, voire de négationnisme.
L'auteur de l'ouvrage n'est autre que le chercheur Albert Ettinger, dont les habitués du site ont déjà pu apprécier la riche documentation et la rigueur intellectuelle2. Outre son ouverture d'esprit et sa parfaite connaissance notamment du français et de l'anglais, le Luxembourgeois Ettinger, par sa maîtrise de l'allemand, est en prise directe sur le monde germanophone, largement snobé par l'intelligentsia française. Son dernier opus est d'ailleurs la version française, légèrement actualisée par rapport à l'édition originale en langue allemande3. Parmi les auteurs qu'il cite abondamment on trouve les noms de Wolfgang Kaufmann4, Gerald Lehner5, Peter Meier-Hüsing6 ou Michael H. Kater7, dont notre quatuor parisien n'a peut-être jamais entendu parler. Se pourrait-il qu'elles n'aient jamais vu non plus les documents photographiques reproduits dans le livre, pour la plupart extraits des Archives fédérales allemandes ?
Écrivain et journaliste américain, historien et conteur inspiré, auteur, entre autres, du remarquable Diable dans la ville blanche, Erik Larson a gardé toutes ses qualités. Malgré une mise en scène spectaculaire et un suspense digne des meilleurs thrillers, son nouveau livre Lusitania 1915 - La dernière traversée consacré au naufrage du Lusitania n'a rien d'un roman.
Commentaire : Traduction d'un extrait des pages 166-73 de They Thought They Were Free : The Germans, 1933-45 ("Ils pensaient qu'ils étaient libres : Les Allemands, 1933-45 ) de Milton Mayer, publié par l'University of Chicago Press. ©1955, 1966 par l'Université de Chicago. Tous droits réservés
« Ce que personne ne semblait remarquer, » a dit un de mes collègues philologue, « c'était l'écart toujours plus grand, après 1933, entre le gouvernement et les gens. Pensez seulement à l'immensité de cet écart dès le début, ici, en Allemagne. Et il n'a cessé de grandir. Vous savez, les gens proches de leur gouvernement parce qu'on leur dit que c'est un gouvernement du peuple, une vraie démocratie, ou d'être enrôlé dans la défense civile, ou même de voter. Tout ça a peu de chose -en réalité rien - à voir avec savoir qui gouverne.
« Ce qui s'est passé ici, ce fut une accoutumance graduelle des gens, petit à petit, à être gouverné par surprise ; à recevoir des décisions délibérées en secret ; à croire que la situation est si complexe que le gouvernement devait agir sur des informations que les gens ne pouvaient pas comprendre, qu'elles ne pouvaient pas être diffusées à cause de la sécurité nationale. Et leur sentiment d'identification avec Hitler, leur confiance en lui, a facilité l'ouverture de cette brèche et rassuré ceux qui, sans ça, se seraient inquiétés.
Historien et professeur d'université, William E. Dodd n'était pas du tout formé pour le poste d'ambassadeur ni n'avait aucune connaissance des arcanes diplomatiques. Personne ne voulant de ce poste difficile, et il fut directement choisi par le président Roosevelt, qu'il connaissait personnellement (un peu), et il est donc tombé comme un cheveu sur la soupe au milieu des nazis,
Au cours des deux dernières décennies, une forme insidieuse de révisionnisme historique a émergé au sein de la droite étasunienne. Menée par le commentateur politique conservateur et criminel condamné Dinesh D'Souza, la droite a colporté une fiction commode : les nazis, parce que leur nom complet était « national-socialiste », appartenaient à la gauche et Adolf Hitler était un produit de « l'étatisme » qui a mal tourné.
En tant que « Leader du monde libre », les États-Unis ont mené de nombreuses guerres contre des pays souverains depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, faisant des millions de morts. Les atrocités et les crimes commis sont répertoriés.
Les médias corporatifs ont soutenu TOUTES ces interventions militaires (sans exception), en commençant par la guerre de Corée en 1950, comme des « opérations de rétablissement de la paix » visant à « répandre la démocratie » dans le monde.
En tant qu'être sensible, ces propos m'ont marqué et m'ont profondément choqué et attristé. Comment peut-on écrire cela à une personne comme moi qui s'investit en permanence pour partager des informations pertinentes sur mon site internet. Comme je l'expliquais dans un précédent article, il n'y a pas que les problèmes actuels comme la Covid-19 qui m'intéressent. Il y a bien d'autres sujets très variés qui piquent ma curiosité naturelle. C'est pourquoi j'écrivais que je suis sur la même longueur d'onde avec Alain Mosséri lorsqu'il écrit dans sa dernière lettre d'information (l'hygiéniste souverain) :
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