Histoire SecrèteS


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Un fossile de mammouth confirme la présence humaine en Amérique dès - 14.000 ans

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Publiant leurs travaux dans la revue Science, des chercheurs américains et danois ont daté avec précision le fossile d'un mastodonte découvert dans l'état du Washington dans les années 1970, ainsi que l'arme paléolithique qui l'a tué : - 14 000 ans, ce qui infirme certaines théories concernant le peuplement de l'Amérique.

Découvert dans les années 1970 sur le site de Manis, dans l'état du Washington (Ouest des États-Unis), un fossile de mastodonte (cousin du mammouth), avec une pointe de sagaie fichée dans une côte, partageait la communauté scientifique quant à l'époque de cette chasse. Presque 30 ans plus tard, l'équipe de Michael Waters, archéologue à l'Université A&M du Texas, collaborant avec celle du Pr Eske Willerslev, de l'Université de Copenhague (Danemark), a levé le doute, grâce à des datations au radiocarbone et à des analyses génétiques et biomoléculaires du squelette et de l'arme : le fossile remonte à environ -14.000 ans.

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De Munich à Vichy. L'assassinat de la Troisième République

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« Soixante-dix ans plus tard, la question des conditions intérieures et extérieures de l'avènement de " l'Etat de Pétain [et] de Laval" demeure taboue. » (page 294). C'est ce tabou qu'Annie Lacroix-Riz a entrepris de briser définitivement par son dernier ouvrage.

Longtemps a prévalu une thèse selon laquelle le soi-disant « Etat français » avait été le fruit amer de la cuisante défaite enregistrée, en quelques semaines, par les armées françaises face aux troupes allemandes et des diktats successifs du vainqueur et de l'occupant nazi. Les historiens se disputaient simplement sur le degré et la portée de la collaboration dont le premier avait fait montre à l'égard du second, les uns soutenant que cette collaboration, contrainte et forcée, avait permis de limiter le prix à payer pour la défaite, Vichy jouant le rôle de bouclier tout en étant contraint de faire la part du feu(1), les autres soulignant à l'envi combien cette collaboration procédait d'une pleine volonté des dirigeants vichystes, au point de devancer et d'excéder souvent les demandes nazies, en procédant d'une fondamentale complicité et parenté entre les deux régimes(2). Dans l'un et l'autre cas, cependant une coupure est établie ou présupposée entre le régime de Vichy et la IIIe République sur le cadavre de laquelle le premier se serait édifié.
Cette coupure est désormais contestée par toute une nouvelle génération de travaux qui mettent en avant, au contraire, l'absence de solution de continuité entre les dernières années du régime républicain et Vichy(3). Annie Lacroix-Riz propose de cette absence une explication radicale et iconoclaste : elle procéderait d'un véritable complot ourdi dans le milieu des années 1930 pour renverser la République, au prix en définitive d'une défaite militaire sciemment planifiée et exécutée, dans le but d'installer en France un régime de type fasciste, allié de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Espagne, essentiellement destiné à y détruire le mouvement ouvrier et à y redoubler l'exploitation de la classe ouvrière. Complot dont Annie Lacroix-Riz avait déjà tracé les grandes lignes dans Le choix de la défaite(4) et dont elle étudie les dernières phases de la réalisation dans le présent ouvrage, celles allant des accords de Munich, par lesquels la Tchécoslovaquie est dépecée au profit du Reich à la fin du mois de septembre 1938, au vote par le Parlement français, le 10 juillet 1940, des pleins pouvoirs à Pétain, signant la fin de la IIIe République.

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Préhistoire : un « atelier de peinture » vieux de 100.000 ans

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Publiés récemment dans Science, des chercheurs sud-africains et norvégiens ont découvert en Afrique-du-Sud, des coquillages portant des traces d'un colorant à base d'ocre et datant de -100.000 ans. La trouvaille prouve la capacité d'Homo sapiens à concevoir et élaborer des mélanges complexes au moins 20.000 ans plus tôt que ce qui était connu jusqu'à présent.

Une équipe internationale dirigée par Christopher Henshilwood, des universités de Witwatersrand, à Johannesburg (Afrique du Sud) et de Bergen (Norvège), a mis au jour, dans des sédiments vieux de 100.000 ans de la grotte de Blombos, en Afrique du Sud, deux coquilles d'ormeaux (utilisées comme récipients) maculées d'un colorant rouge, composé d'ocre, d'os et de charbon de bois, ainsi que des pilons et une 'touillette' en os. Soit les vestiges d'un véritable 'atelier' de fabrication de 'peinture'.

S'ils ignorent l'utilisation exacte faite de ce colorant, les préhistoriens supposent qu'il pourrait s'agir d'un enduit destiné à colorer ou protéger la peau, à décorer des objets ou les parois d'une grotte. Une découverte qui repousse encore de 20 à 30.000 ans en arrière la preuve d'une intelligence complexe chez Homo sapiens, la seule espèce humaine connue fréquentant cette région à cette époque.

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Un « Stonehenge » celtique découvert en Allemagne

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Des chercheurs allemands ont découvert récemment, dans la Forêt Noire, en Allemagne, un site funéraire celte datant du 7e siècle avant J.-C. Celui-ci aurait été disposé en fonction de la position de la Lune et des constellations de l'hémisphère nord : un calendrier lunaire, en quelque sorte.

Des archéologues du Römisch-Germanisches Zentralmuseum de Mayence ont découvert à Magdalenenberg, dans la Forêt Noire (Allemagne), un tertre funéraire celte de plus de 100 mètres de longueur. Mais sa grande particularité est que les tombes qu'ils contient sont disposées autour d'une sépulture royale de façon à reproduire la position des constellations célestes visibles de l'hémisphère nord entre le solstice d'hiver et le solstice d'été.

Ainsi, contrairement au site anglais de Stonehenge, orienté vers le Soleil, celui de Magdalenenberg est orienté vers la Lune, lorsqu'elle occupe une certaine position : une configuration qui se reproduit tous les 18,6 années, et qui constitue la 'pierre angulaire' du calendrier celtique.

Question

Un Kraken à l'époque du Mésozoïque ?

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Lors du dernier meeting de la Société américaine de géologie, à Minneapolis, un chercheur a proposé son hypothèse pour expliquer certaines traces laissées sur des ossements fossiles d'ichtyosaures. Celles-ci proviendraient de l'attaque d'un supposé céphalopode géant, un 'kraken' qui aurait pu vivre durant le Trias.

Après avoir étudié les restes de 9 ichtyosaures de l'espèce Shonisaurus popularis du Berlin-Ichthyosaur State Park, au Nevada, le Pr Mark McMenamin, paléontologue au Mount Holyoke College du Massachusetts, a émis une théorie inattendue. Les caractéristiques observées sur les ossements fossilisés de ces reptiles aquatiques du Trias suggèrent d'après lui, qu'ils auraient été victimes d'une espèce disparue de pieuvre géante, mesurant peut-être 30 mètres de longueur.

En effet, le long cou brisé de certains ichtyosaures, des marques sur leurs os ressemblant à celles de ventouses, l'agencement des ossements sur les sites de découverte évoquent : tout ceci serait selon le scientifique, des preuves de l'attaque d'un céphalopode (géant). Une créature qui aurait noyé ses victimes ou leur aurait brisé les cervicales avant de les entraîner dans son antre pour les dévorer, et de rejeter leurs restes dans un 'dépotoir', comme le font les poulpes actuels.

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Quand les enfants apprenaient l'art rupestre il y a 13 000 ans

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Des recherches suggèrents que des oeuvres de ce genre ont été créés il y a 13.000 ans par les enfants dans des grottes en Dordogne. Photo: Université de Cambridge / PA
Une conférence sur l'archéologie de l'enfance à l'université de Cambridge est entrain de révéler les dernières recherches sur l'art réalisé par de jeunes enfants dans l'une des plus célèbres grottes ornées préhistoriques en France: le complexe de cavernes à Rouffignac également connue comme la grotte des Cent Mammouths.

Artiste dès 3 ans.

L'archéologue Jess Cooney, de Cambridge, explique comment la recherche méticuleuse a permis d'identifier à la fois l'âge et le sexe de l'enfant qui a créé une forme d'art simple appelée tracés digitaux, il y a environ 13.000 ans. Son travail révèle que certains des tracés étudiés ont été faits par un enfant de trois ans et l'artiste la plus prolifique était une fille de cinq ans.
Les archéologues avaient déjà réalisé que des enfants avaient produit quelques-uns des tracés lors d'une visite en 2006. Cependant, le travail de terrain effectué cette année par Cooney et le Dr Leslie Van Gelder de Walden University, montre à quel point ils étaient jeunes.

Info

L'Ordre du Temple Solaire - synthèse du CICNS

Synthèse du CICNS

TFI déclarait en 2001 : « Les divers massacres liés à l'Ordre du Temple Solaire, survenant à la même période que divers drames au fort retentissement international également liés à des mouvements sectaires, ont fortement contribué à durcir en France la lutte contre les sectes

On peut constater aujourd'hui comment ces tragédies fortement médiatisées provoquent l'affolement, la précipitation dans les jugements et la haine. Le public est très peu informé sur les zones d'ombre de toutes ces affaires. On ne lui donne à lire et à entendre que ce qui suscite la peur.

Le Temple Solaire, ou OTS, est devenu tristement célèbre avec cinq tueries : Le 30 septembre 1994, 5 membres de l'OTS meurent dans l'incendie d'une maison à Morin Heights, au Québec. Le 5 octobre 1994, 48 corps carbonisés sont retrouvés en Suisse, 23 à Cheiry et 25 aux Granges-sur-Salvan, dont les deux maîtres de l'OTS, Luc Jouret et Joseph Di Mambro. Le 15 décembre 1995, 16 personnes brûlées dans une clairière du Vercors, dont 3 enfants, ainsi que la femme et le fils de Jean Vuarnet. Le 22 mars 1997, 5 adeptes du Temple solaire, dont 3 Français, sont retrouvés carbonisés à Saint-Casimir, au Québec.

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Des manuscrits de la mer Morte mis en ligne sur Internet

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Un fac similé du livre d'Isaïe au musée d'Israël à Jérusalem, septembre 2011.REUTERS/BAZ RATNER
Environ deux mille ans après leur rédaction et quelques décennies après leur découverte dans des caves du désert de Judée, certains des manuscrits de la mer Morte sont désormais lisibles en ligne, depuis lundi 26 septembre.

Le musée national d'Israël s'est associé au géant Google pour rendre accessible sur Internet cette collection de textes bibliques et apocryphes, acquis par l'Etat hébreux entre 1947 (date de leur découverte à Qumrân, à 20 km au sud-est de Jérusalem) et 1967.

Cinq manuscrits sont publiés lundi, qui incluent le livre d'Isaïe. La technologie fournie par Google permet aux lecteurs de chercher un passage spécifique dans le texte et de le traduire en anglais.

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La génétique redessine le peuplement de l'Asie et de l'Océanie

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Dans l'American Journal of Human Genetics, une équipe internationale de généticiens révèle le croisement, dès -44.000 ans, en Asie du sud-est, d'Homo sapiens avec l'Homme de Denisova - un humain 'archaïque' fossile découvert ces dernières années. Avec deux conséquences : l'immense étendue de l'habitat de cette espèce fossile, et le fait que l'occupation de l'Asie s'est faite via plusieurs vagues de migration.

Initiée et dirigée par l'Institut Max Planck (Liebzig, Allemagne), avec la collaboration de l'École de médecine d'Harvard (États-Unis) et de multiples autres institutions d'Europe et d'Asie, une étude génétique a passé au crible le génome de dizaines de populations actuelles d'Asie du sud-est et d'Océanie. Par des procédés statistiques et informatiques complexes, les chercheurs ont rapproché ces données de celles issues du séquençage du génome de l'Homme de Denisova, un homininé fossile distinct de Néandertal et de sapiens, découvert (sous la forme d'une simple phalange !) ces dernières années en Sibérie.

L'équipe tire de cette recherche plusieurs résultats. Les dénisoviens et les Homo sapiens se sont hybridés dès - 44.000 ans. En Asie du sud-est, certaines populations actuelles, seulement, portent la trace de ces croisements, preuve que ces rencontres ont eu lieu ici et là, sur place, et non sur une route migratoire empruntée par tout le monde : l'Homme de Denisova vivait donc de la Sibérie, où son fossile a été trouvé, jusqu'au sud-est asiatique.

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La plupart des oiseaux archaïques ont disparu en même temps que les dinosaures

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Publiant leurs travaux dans PNAS, des chercheurs américains ont ré-analysé des fossiles d'oiseaux mis au jour en Amérique au cours du siècle écoulé. Leur verdict : contrairement à une théorie répandue, la plupart de ces volatiles se seraient éteints brusquement à la même époque que les dinosaures, ne laissant que de rares espèces dont seraient issus les oiseaux d'aujourd'hui.

"Étant donné que les mammifères, les reptiles, les insectes et les plantes ont été touchés par cette extinction de masse, il serait étonnant que les oiseaux y aient survécu indemnes", avertit le Dr Longrich, de l'Université de Yale, évoquant la catastrophe écologique (due à l'impact d'une météorite ?) survenue à la limite Crétacé-Tertiaire (KT), il y a 65 millions d'années - la fameuse 'disparition des dinosaures'.

Pour en avoir le cœur net, son équipe a procédé à une nouvelle étude de 24 échantillons de fossiles d'oiseaux trouvés ces 100 dernières années aux États-Unis et au Canada. Après les avoir datés avec précision et avoir constaté qu'ils s'inscrivaient dans une fourchette de 300.000 ans entourant l'extinction K-T (une période réduite, en échelle géologique), ils les ont classés, s'appuyant notamment sur la forme de l'articulation de l'épaule, pièce qui se fossilise mieux que le reste chez les oiseaux.