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Gillles Bernheim a, comme Grand Rabbin de France, publié le 20 mars dernier un premier communiqué dans lequel il se défaussait sur le philosophe Jean-François Lyotard d'une accusation implicite d'un plagiat découvert par Pierre Gerardey dans l'ouvrage Quarante méditations juives
paru en 2011 aux éditions Stock.Devant les preuves accablantes, le mardi 2 avril, Gilles Berheim a reconnu dans un communiqué (cf
Gilles Bernheim, l'aveu) que la 26e des 40 méditations de son ouvrage avait été plagiée sur des textes d'Élisabeth Weber et de Jean-François Lyotard publiés dans
Questions au judaïsme (
Éditions Desclée de Brouwer, 1996). Il oubliait cependant de citer parmi les plagiés déjà avérés : Jean Grosjean, Élie Wiesel, Charles Dobzynsky; Jean-Marie Domenach et les autres.
Ces plagiats mis sur le compte de la trahison d'un nègre, Gilles Bernheim affirmait solennellement avoir pour la toute première fois de son activité d'écrivain fait appel à un nègre pour la documentation et la rédaction de cet ouvrage.
Si on fait l'hypothèse de la sincérité de Gilles Bernheim, au moins à ce propos, on est obligé d'en conclure que d'éventuels plagiats dans des livres signés par lui et publiés antérieurement aux
Quarante méditations sont, osons le dire, de la propre main du Grand Rabbin de France.
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