Histoire Secrète
Pendant la Première guerre mondiale, la censure fonctionnait à plein régime, relisant, coupant, les lettres envoyées par les soldats à leur famille. Certaines ont même été confisquées. Thierry Do Espirito en a retrouvé un carton, qui dormait dans les archives de Vincennes. Il en a fait un livre "Poilus, Les lettres interdites".
Éric Maniriho, lauréat du prix Jeunesse engagée décerné par le Réseau international des femmes pour la démocratie et la paix, a décidé de briser le silence, de libérer la parole 20 ans plus tard.
Quelques heures après les attaques terroristes du 11 septembre au World Trade Center et au Pentagone, l'administration Bush concluait, sans preuve à l'appui, qu'Oussama ben Laden et son organisation, Al-Qaeda, étaient les suspects les plus probables. Le directeur de la CIA, George Tenet, déclarait que ben Laden « a la capacité de planifier plusieurs attaques sans avertissement ». Le secrétaire d'État Colin Powell qualifiait de son côté les attaques à Washington et à New York de « déclaration de guerre », ce que George Bush confirmait dans son discours à la nation le soir même en affirmant qu'il ne « fera aucune distinction entre les terroristes qui ont commis ces actes et ceux qui les ont soutenu ».
Rivalités mimétiques
La Grande-Bretagne et l'Allemagne, longtemps alliées contre la France, devinrent progressivement concurrentes commerciales après que la Prusse eut fédéré autour d'elle les États allemands. 1. Pendant le dernier tiers du XIXe siècle, des entrepreneurs hardis développèrent l'industrie allemande, tandis que les maîtres britanniques de la banque choisirent d'étendre leur contrôle financier sur le monde, au moyen d'une monnaie forte mais au détriment de la puissance industrielle. Dès la fin du XIXe siècle, les productions des États-Unis et de l'Allemagne dépassèrent celles de la Grande-Bretagne. Aussi, par analogie avec les anciennes guerres dynastiques, des historiens imaginatifs ont-ils nommé « Guerre de succession d'Angleterre » le conflit aux aspects multiples qui dura pendant trente années de 1914 à 1945. Réducteur, mais bien pensé.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe, le moteur à explosion commença à supplanter la machine à vapeur, et donc l'essence à remplacer le charbon. Au début du XXe siècle, l'État allemand entreprit de développer une marine de guerre, et des firmes allemandes commencèrent à construire le chemin de fer de Bagdad pour fournir l'Allemagne en pétrole du Proche Orient et lui ouvrir l'accès au Golfe Persique.
Les voies de communication vers l'Asie risquaient d'échapper au contrôle maritime britannique. Inquiets, les financiers de Londres et les politiciens à leur service voulurent contrecarrer ces développements, mais, n'ayant d'autre armée que des troupes coloniales insuffisantes pour affronter l'armée allemande, ils cherchèrent un allié sur le continent. Ils pensèrent, bien sûr, à la France, opposée à l'Allemagne par l'irréductible contentieux sur l'Alsace-Lorraine, hérité de Napoléon III - dernier exemplaire en date d'une longue série de crétins couronnés. Malgré des siècles de conflits entre la Grande-Bretagne et la France, cette alliance ne présentait pas de risque pour la Cité, car, depuis la suite de défaites de 1713, 1763 et 1815, dues aux politiques irréalistes de souverains chimériques, les possédants français, craignant plus le peuple qu'un pouvoir étranger, s'efforçaient d'imiter le régime politique anglais afin de maintenir leur domination sociale. Mandaté par les dirigeants britanniques, le roi Édouard VII, habitué de longue date à se procurer à Paris de la chair féminine, vint officiellement s'y fournir en chair masculine. En chair à canon.

La géologie des outils en pierre utilisés pour construire les statues de l'Île de Pâques fournit des indices fascinants sur une culture ancienne.
Cependant, une nouvelle étude publiée dans le Journal of Pacific Archaeology suggère que la véritable histoire de cette civilisation ancienne située à l'avant-poste extrême-oriental de la Polynésie est plus complexe. En analysant la composition chimique des outils utilisés pour construire les sculptures, les archéologues ont découvert des preuves d'une société sophistiquée où les gens partageaient des informations et collaboraient entre eux.
« Pendant longtemps, les gens se sont interrogés sur la culture à l'origine de ces statues très importantes », explique Laure Dussubieux, scientifique au Field Museum of Natural History de Chicago et membre de l'équipe de recherche. « Cette étude montre comment les gens interagissaient. Cela nous aide à réviser la théorie. »
« Il se peut que la théorie de la concurrence et d'un effondrement sur l'île de Pâques soit exagérée », ajoute Dale Simpson, auteur principal de l'étude et archéologue à l'Université du Queensland, en Australie. « Pour moi, l'industrie de la sculpture sur pierre est une preuve solide de la coopération entre les familles et les groupes d'artisans. »
Les premiers colons sont arrivés sur l'île vers 1200 ap. J-C.
« Selon la tradition orale, la population fondatrice se composait de deux pirogues dirigées par le premier chef de l'île, Hotu Matu'a », explique Simpson. À son apogée, la population de l'île s'élevait à des dizaines de milliers de personnes, formant la société complexe qui sculpta les statues qui l'ont rendue célèbre.
Ces statues, ou moai, sont des figurines au corps entier qui ont été partiellement enterrées au fil du temps, d'où leur surnom populaire « Têtes d'Île de Pâques ». Les statues, qui se montent à près d'un millier, représentent des ancêtres importants du peuple des Rapa Nui ; la plus grande mesure plus de 20 mètres de haut.
Selon Simpson, la taille et le nombre des moai suggèrent une société complexe. « Les anciens Rapa Nui avaient des chefs, des prêtres et des guildes d'ouvriers qui pêchaient, cultivaient la terre et construisaient les moai », dit-il. « Il devait y avoir un certain niveau d'organisation sociopolitique, pour pouvoir sculpter près d'un millier de statues. »
Le 20 avril 1918, l'armée allemande lance une offensive à Seicheprey, un village en Meurthe-et-Moselle. Face à elle, la 26e division d'infanterie américaine vit son baptême du feu. Les combats sont terribles. Plus de 100 Américains sont faits prisonniers, tandis que près de 650 sont morts ou blessés. Parmi eux, l'histoire retient un nom. Non pas celui d'un soldat, mais d'un chien : le sergent Stubby.
« Privilège » car l'endroit été étroitement surveillé et par les Japonais et par les Américains qui se livraient tous à quantité d'études scientifiques sur un phénomène aux conséquences encore inconnues. Mais, bien qu'il ait couvert nombre de conflits et d'atrocités de la seconde guerre mondiale, John Hersey n'était peut-être pas forcément préparé à être témoin de l'apocalypse en question.
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Bande annonce du petit chef-d'oeuvre de Imamura Shohei, Pluie Noire :
Un extrait du film d'animation Hadashi no Gen - Release the bomb de Mori Masaki