Histoire SecrèteS


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Un dépôt de figurines et d'anciens bijoux vieux de 8000 ans découvert en Serbie

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L'été dernier, des archéologues mirent au jour un dépôt contenant des vestiges pratiquement intacts sur l'emplacement d'un village néolithique dans Bélica, en Serbie. Il s'agit de 80 objets faits avec de l'argile, des ossements ou de la pierre. Ces artistes du néolithique utilisaient des pierres déjà polies par les eaux des ruisseaux et rivières pour y sculpter leurs oeuvres. Des figures abstraites, de petites haches ainsi que des bijoux figurent dans cette collection qui prendra place dans l'un des musées allemands pour une toute première fois.

Ces figurines représentant des femmes charnues symbolisaient-elles la fertilité ou ne servaient-elles que de porte-bonheur ou d'idoles ? Les chercheurs avouent ne pas savoir le véritable sens que pouvaient prendre de telles sculptures dans cette civilisation. Cette collection apporte des renseignements tout à fait uniques quant aux symboles propres à ces premiers éleveurs et agriculteurs ayant vécu sur le territoire européen

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Mayas : le changement climatique aurait précipité la civilisation vers sa fin

Selon une étude qui vient d'être publiée, le changement climatique est responsable d'une longue sécheresse qui s'est avérée fatale pour la civilisation Maya.

Si la civilisation Maya a dévoilé bon nombre de ces mystères depuis qu'elle est étudiée, les conditions dans lesquelles elle a pris fin restent aujourd'hui assez floues. Néanmoins, des chercheurs ont publié hier une étude qui apporte un nouvelle éclairage : selon elle, à l'époque des Mayas, le changement climatique aurait été responsable d'une longue sécheresse qui aurait au final causé la disparition de la civilisation. "L'essor et l'effondrement des Mayas est l'exemple même d'une civilisation sophistiquée incapable de s'adapter au changement climatique", souligne un des principaux co-auteurs de cette étude, James Baldini, du département des sciences de la Terre à l'Université de Durham (Grande-Bretagne).

"Des périodes de pluviosité exceptionnelle (de 450 à 660 de notre ère) ont tout d'abord accru la productivité des systèmes agricoles Maya, entraînant un forte expansion de la population et une surexploitation des ressources", indique le chercheur. Par la suite, le climat est devenu plus sec, sûrement en raison d'un déplacement de la zone de convergence intertropicale combiné à l'influence du courant saisonnier chaud El Nino au large du Pérou. L'épuisement rapide des ressources a alors entraîné une déstabilisation du système politique et des guerres. "Après des années de privation, une sécheresse, qui a duré près d'un siècle de 1020 à 1100, a définitivement scellé le destin de la civilisation Maya", conclut ainsi l'étude publiée dans la revue américaine Science.

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Néandertal a copié sur Cro-Magnon

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© Ph.Plailly/EureliosUn enfant Neandertal reconstitué par Elisabeth Daynes

Néandertal, sur la fin, se fit homme raffiné. Une sorte de chant du cygne. Et c'est en se frottant à ses cousins Cro-Magnon qu'il acquit ce surcroît de culture le conduisant à fabriquer des artefacts d'os, des sagaies légères et des ornements corporels jusqu'alors inconnus dans ses grottes et campements.

Nulle volonté de transfert de technologies sur mode de coopération Nord-Sud là-dedans, d'ailleurs, assène le préhistorien Jean-Jacques Hublin, « c'est bien l'homme moderne qui est responsable de l'extinction de Néandertal ».

A la tête d'une équipe internationale de huit chercheurs, Hublin vient de publier (1) un article qui porte sur une question centrale de la préhistoire. Comment, il y a environ 40  000 ans, les populations néandertaliennes d'Europe ont-elles été remplacées, au plus tard il y a 35  000 ans, par l'homme anatomiquement moderne  ? Ce dernier, originaire d'Afrique, a en effet supplanté, partout dans le monde où elles préexistaient, des populations humaines.

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Une salle royale anglo-saxonne oubliée par Beowulf

Même le célèbre poème Beowulf n'en fait pas mention... et pourtant, une équipe de fouilles de l'Université de Reading a découvert la première Grande Salle anglo-saxonne, depuis plus de 30 ans, dans le village de Lyminge dans le Kent au sud de l'Angleterre.

Le site rejoint ainsi une petite poignée de ces grandes structures qui peuvent être fouillées dans leur intégralité.

Lyminge, Kent, archeology
© University of ReadingVue aérienne de la salle des festivités Anglo-Saxonne mise au jour à Lyminge, Kent.

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Helmut le mammouth dépecé par des Néandertaliens charognards

Le mammouth dont le squelette a été découvert près de Paris a probablement été dépecé par des hommes de Néandertal, ce qui constitue une preuve rare de la coexistence en France des deux mammifères, a déclaré jeudi l'archéologue en chef du site.

mammoth helmut France
© InrapHelmut est un mammouth laineux. Ce sont les archéologues de l’Inrap (Institut de recherches archéologiques préventives) qui ont présenté ce mercredi le squelette de ce mammouth.
« C'est quelque chose qui est rarissime, qui n'est pas connu, en France en tout cas, pour le mammouth de manière aussi évidente », a expliqué Grégory Bayle, dont l'équipe a entamé le moulage des ossements. « Nous faisons l'hypothèse que l'homme de Néandertal est venu prélever de la viande sur la carcasse. »

Le squelette presque complet, dont la découverte à Changis-sur-Marne (Seine-sur-Marne) a été rendue publique cette semaine, a été retrouvé à proximité de fragments d'outils en silex, ce qui semble indiquer qu'il a été dépecé post-mortem.

Les ossements du mammouth surnommé Helmut, mis au jour lors de fouilles pour découvrir des vestiges romains, appartiennent au quatrième squelette de mammouth presque complet découvert en France. Le premier a été découvert près de Lyon en 1859.

Les scientifiques estiment que le mammifère a pu s'enfoncer dans la boue et se noyer. Les restes de mammouths sont plus fréquents dans les régions froides, comme en Sibérie, où 140 carcasses, dont certaines bien préservées, ont été retrouvées.

L'animal a disparu de l'ouest de l'Europe il y a 10 000 ans, vraisemblablement victime d'une période de changement climatique et de la chasse.

Commentaire: Squelette de mammouth près de Meaux : une découverte exceptionnelle


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Afrique du sud : Des lames de pierre découvertes datant de 71 000 ans

De petites lames de pierre taillée datant de 71.000 ans ont été découvertes dans une caverne sud-africaine par des archéologues, preuve selon eux des capacités mentales avancées des premiers hommes modernes. Si tous les chercheurs s'accordent sur le fait que nos ancêtres directs, les Homo sapiens, sont apparus en Afrique il y a plus de 100.000 ans, le débat reste ouvert pour savoir s'ils étaient déjà doués des mêmes capacités cognitives.

Certains estiment que ce n'était pas le cas, mettant en avant le fait que la plupart des outils de pierre taillée complexes découverts en Afrique ne remontent pas au-delà de 40.000 ans, hormis un bref épisode compris entre 65.000 et 60.000 ans. Mais de nouvelles preuves, bien plus anciennes, viennent d'être mises au jour par Kyle Brown, archéologue à l'Université sud-africaine du Cap, et son équipe, dans une caverne de Pinnacle Point, sur la côte méridionale d'Afrique du Sud. Il s'agit de petites lames de pierre taillée - des "microlithes" - préalablement durcie au feu, dont les plus vieilles ont été datées autour de 71.000 ans et les plus récentes 60.000 ans, selon l'étude publiée aujourd'hui dans la revue britannique Nature.

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Le prince Charles affirme descendre de Dracula

Le prince Charles, héritier du trône d'Angleterre, a déclaré être un descendant de Vlad l'Empaleur de Valachie. Ce gouverneur est également connu sous le nom de Vlad Dracula. « Le sang de Transylvanie coule dans mes veines, les généalogistes disent que je suis un descendant de Vlad III », a noté le prince britannique.

Charles est un descendant de Dracula en 16e génération. Selon l'Agence touristique nationale de Roumanie l'aveu du prince rendra ce pays plus intéressant.

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Une construction minoenne vieille de 3 500 ans découverte en Crète

Une rencontre fortuite en 1982 entre un archéologue grec, Yannis Sakellarakis, et un berger de Crète avait mené à une découverte archéologique de grande importance: Zominthos, un site de l'ère minoenne dans la plaine du même nom, à 1187 mètres au-dessus de la mer.

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© InconnuPalais de Zominthos, vue du nord ouest-mur Extérieur de l'atelier de céramique
Le site se trouve aux pieds de la plus haute montagne de Crète, le Mont Psiloritis, à huit kilomètres du village d'Anogia. Il longe la route qui conduit de Knossos à Ideon Andron, la grotte où Zeus est né selon la mythologie grecque.

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Dans le monde, seuls 22 sur 200 pays n'ont pas...

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22. C'est le nombre de pays qui n'ont jamais été envahis par l'Empire britannique, un chiffre cité par le quotidien britannique le Daily Telegraph, et tiré d'un livre que vient de publier Stuart Laycock intitulé All the Countries We've Ever Invaded : And the Few We Never Got Round To.

Le Telegraph rapporte qu'il s'agit d'une étude sans précédent, que M. Laycock a entreprise après que son fils de 11 ans lui a demandé combien de pays avait envahi la Grande-Bretagne au cours de l'histoire. Le journal précise que ce résultat est surprenant car il dépasse de très loin l'image d'Epinal montrant un atlas mondial dont seulement le quart du globe était colorié en rose à l'apogée de l'Empire, entre les deux Guerres mondiales.

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Egypte : découverte de la tombe d'une princesse de la Vème dynastie

Le ministre des Antiquités égyptien Mohamed Ibrahim a annoncé vendredi la découverte de la tombe d'une princesse pharaonique datant de la Vème dynastie (2500 ans avant J-C) dans la région d'Abou Sir, à 25 kilomètres au sud du Caire.

"Nous avons découvert l'antichambre de la tombe de la princesse pharaonique +Chert Nebti+, au centre de laquelle se trouvent quatre colonnes en calcaire" a indiqué M. Ibrahim.

Ces colonnes portent "des inscriptions en hiéroglyphes qui rapportent le nom de la princesse et ses titres", a-t-il poursuivi.

"C'est la mission de l'Institut tchèque d'égyptologie, dépendant de la faculté des lettres de l'université Charles de Prague (...) qui a découvert la tombe" a-t-il précisé dans un communiqué.