Histoire SecrèteS


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Découverte du plus vieil homme asiatique moderne au Laos

L'histoire de l'arrivée des Hommes modernes dans le sud-est asiatique vient de s'éclaircir un peu plus. Des fragments d'un crâne d'Homo sapiensvieux de 46.000 à 63.000 ans ont été trouvés dans une grotte située dans une région montagneuse au Laos. Les premiers migrants, qui sont d'ailleurs arrivés plus tôt que prévu, ne longeaient donc pas toujours les côtes.
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Présentation des fragments de crâne d'Homo sapiens trouvés dans la grotte Tam Pa Ling au Laos. Os frontal vu respectivement de face, d’en haut et par le bas (A, B, C) ; os occipital photographié par le haut et par le bas (D, E) ; os pariétal droit vu par le haut et par le bas (F, G) ; os temporal droit avec une partie de mastoïde en vue latérale externe et interne (H, I) ; maxillaire photographié de face, par le haut et par le bas (J, K, L). © Fabrice Demeter et al. 2012, Pnas
Les racines de la lignée humaine sont profondément ancrées sur le continent africain. Des migrations commencées voici 100.000 ans ont depuis permis à nos ancêtres de conquérir l'ensemble de l'Eurasie. L'arrivée et le développement de l'Homme moderne en Europe, il y a environ 45.000 ans, sont bien documentés suite à la mise au jour de nombreux fossiles ou traces archéologiques. En revanche, d'importantes zones d'ombre obscurcissent toujours l'histoire de la colonisation du sud-est asiatique par Homo sapiens. Selon des données génétiques, cet événement aurait pu survenir voici 60.000 ans, mais jusqu'à ce jour aucune preuve fossile n'est venue corroborer cette information.

La découverte en 2009 de plusieurs morceaux d'un crâne dans une grotte située au sein des montagnes annamites au Laos pourrait bien combler ce manque. Selon plusieurs datations, ils appartiendraient au plus vieil homme «totalement moderne » trouvé dans une région continentale en Asie du Sud-Est. L'histoire des migrations dans cette partie du globe pourrait même être repoussée de plus de 20.000 ans. Ces restes humains ont été décrits dans la revue Pnas par Fabrice Demeter, du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN) de Paris.

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Des pyramides inconnues découvertes en Egypte grâce à Google Earth

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Un des monts mesure 200m de large et pourrait abriter la plus grande pyramide jamais découverte.

L'archéologue américaine Angela Micol a patiemment étudié les images satellite du désert égyptien sur Google Earth pendant 10 ans, a des milliers de kilomètres de l'Egypte, dans son bureau de Caroline du Nord.

Son travail a fini par payer : elle a découvert deux sites qui semblent bien abriter des pyramides inconnues jusque là. Situées dans le bassin du Nil, à 150 kilomètres de distance l'un de l'autre, ils contiennent tous deux des monticules de forme inhabituellle.

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42 des 43 présidents américains sont issus d'un seul et même ancêtre: le Roi John d'Angleterre

Cette nouvelle pourrait bien donner raison aux théoriciens du complot...
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Homo erectus n'était pas seul

De nouveaux fossiles découverts au Kenya apportent la preuve de la diversité des premiers représentants du genre Homo, auquel appartient l'homme moderne, selon une étude publiée mercredi 8 août dans la revue scientifique britannique Nature.

Les nouvelles pièces du puzzle - une face, une mâchoire inférieure complète et une partie d'une seconde mâchoire inférieure - ont été découvertes entre 2007 et 2009 à l'est du lac Turkana par le projet de recherche Koobi Fora (KFRP). Ces nouveaux fossiles confirment, selon les auteurs de l'étude, l'existence à la même époque, il y a près de 2 millions d'années, de deux espèces distinctes d'Homo erectus, Homo habilis et Homo rudolfensis.

"Il est maintenant clair que deux espèces d'Homo ont vécu en même temps qu'Homo erectus", a déclaré Fred Spoor, qui a dirigé les analyses scientifiques. "L'évolution humaine n'est manifestement pas la ligne droite" qui a pu être tracée par le passé, a-t-il commenté au cours d'une téléconférence.

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Des animaux en céramique vieux de plus de 15 000 ans

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Des archéologues britanniques estiment que les fragments d'objets en céramique vieux d'au moins 15 000 ans qu'ils ont découverts dans une caverne de Croatie, témoignent de l'existence d'une communauté préhistorique locale qui a réinventé cette technique indépendamment des autres cultures qui l'ont utilisée ailleurs et à des dates différentes.

C'est dans la grotte de Vela Spila, sur la côte adriatique de la Croatie que les chercheurs de l'Université de Cambridge ont fait une découverte inattendue. Dans ce site riche en vestiges du Paléolithique et du Néolithique, ils ont en effet mis au jour 36 fragments de céramique, provenant visiblement de figurines d'animaux et non de poteries. Pour en savoir plus sur ces précieux objets, les chercheurs les ont alors soumis à des analyses afin d'évaluer leur âge : d'après la radiodatation, ils seraient vieux de 15.000 à 17.500 ans.

Mais ce n'est pas la première fois qu'une telle découverte est faite. En effet, récemment, des archéologues en avaient fait une similaire en Chine, remettant également en question l'origine de la céramique et suggérant une toute autre hypothèse. Loin d'être une invention du Néolithique (10.000 ans au maximum), une période durant laquelle elle fut utilisée de façon pragmatique, la céramique a probablement été inventée et réinventée par diverses communautés humaines bien plus anciennes.

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Néandertal, amateur d'aliments végétaux et herboriste

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Publiée dans Naturwissenschaften, une étude internationale high-tech du tartre dentaire de fossiles provenant du nord de l'Espagne montre que les Néandertaliens consommaient des végétaux nourrissants cuits, ainsi que des plantes aux vertus médicinales.

Ce sont 5 squelettes néandertaliens fossilisés du site d'El Sidrón (nord de l'Espagne) qui ont 'donné' leur tartre dentaire aux chercheurs de l'Université autonome de Barcelone (Espagne) et de l'Université d'York (Angleterre). Ces derniers en ont ainsi tiré la plus ancienne preuve moléculaire de la consommation, chez ces hommes anciens, non seulement d'une gamme d'aliments végétaux cuits, mais aussi de plantes aux qualités médicinales.

En effet, l'analyse chimique et la spectrométrie de masse ont permis de caractériser dans ce tartre dentaire la présence de phénols et d'hydrocarbures aromatiques prouvant l'utilisation de feux de bois dont la fumée a d'ailleurs laissé sa marque sur les dents. Parallèlement, des examens au microscope électronique ont également permis de déceler, parmi d'autres vestiges de végétaux, la trace de fécules d'amidon fendillées, autrement dit, une marque d'une cuisson des graines consommées.

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Le plus vieux soutien-gorge du monde date du Moyen Age

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Il s'agit d'une découverte qui remet complètement en cause les théories que les chercheurs avaient établies jusqu'alors à propos des sous-vêtements féminins. On pensait que les femmes portaient un soutien-gorge depuis une centaine d'années à peine, après avoir abandonné les corsets. Mais une équipe d'archéologues autrichiens vient de découvrir quatre brassières en lin qui datent du Moyen Âge.

L'une de ces brassières ressemble étrangement à soutien-gorge moderne. "Nous n'y avons pas cru nous-mêmes. De ce que nous savions, il n'existait pas de soutien-gorge au 15e siècle", explique l'archéologue Beatrix Nutz. "Ce sont des découvertes exceptionnelles", affirme Hilary Davidson, conservatrice au London Museum.

Les sous-vêtements, ainsi que 2.700 autres fragments en tissu, ont été découverts dans un château autrichien en 2008. Mais de longues recherches ont été nécessaires pour s'assurer de leur authencité.

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Le barrage maya géant découvert dans la cité de Tikal

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Représentation schématique du barrage du Palais qui a été découvert dans la cité précolombienne maya de Tikal, dans le nord du Guatemala. Le fond des réservoirs devait, selon certains indices, être recouvert de pierres plates. Les lignes brunes dans l'édifice correspondent à des canaux d'évacuation pour l'eau. © Scaroborough et al. 2012, Pnas
La civilisation précolombienne maya doit sa survie durant de nombreux siècles à son excellente gestion de l'eau, une ressource rare durant certaines saisons. Un témoignage de plus : le plus grand barrage maya découvert lors de fouilles réalisées dans la cité de Tikal, au nord du Guatemala. Plusieurs éléments, dont des filtres à sable, confirment l'ingéniosité de ce peuple.

Bien que sa construction ait débuté vers le IVe siècle avant J.-C., la cité précolombienne de Tikal, actuellement située au nord du Guatemala, a atteint son apogée entre 200 et 900 ans de notre ère. Elle dominait alors une grande partie des régions occupées par la civilisation maya. Le nombre d'habitants qu'elle abritait pendant cette période reste incertain, mais la majorité des estimations s'accordent sur des valeurs comprises entre 60.000 et 80.000.

Parvenir à faire vivre autant de personnes en un même lieu n'aurait pas été possible sans le développement de technologies sophistiquées, notamment en matière de gestion des ressources hydriques. En effet, les Mayas vivaient dans une région soumise à des pluies saisonnières, ne tombant que quelques mois dans l'année, régulièrement entrecoupées par des périodes de sécheresse. Chaque surface (route, place, toit, etc.) faisait donc l'objet d'adaptations permettant de diriger les précipitations reçues, par simple gravité, vers divers réservoirs en vue de leur stockage.

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La naissance de la guerre et la fin du monde des chasseurs-cueilleurs

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La période de stabilité et d'harmonie écologique

Depuis la plus lointaine origine de l'humanité jusqu'à l'aurore du Néolithique, les hommes préhistoriques vécurent uniquement de la chasse, de la pêche et du ramassage des plantes sauvages. Ils vivaient en harmonie avec la nature sans plus perturber le milieu que ne le faisaient les autres êtres. L'idéal des peuples chasseurs est la stabilité. Parfaitement intégrés au milieu dans lequel ils évoluaient, ils prenaient soin de limiter leur prélèvement aux stricts besoins qui étaient les leurs.

Le Paléolithique ancien et moyen est bien représenté dans le Midi de la France où, malgré les érosions violentes qui dégradèrent les dépôts quaternaires, on a pu étudier de nombreux gisements de ces âges. Les industries sur éclat et les industries à bifaces se rencontrent dans plusieurs cavités, mais aussi en plein air partout où les sédiments de ces périodes sont conservés en place. Les sites de plein air se rencontrent principalement sur les anciennes terrasses fluviatiles en Languedoc et dans la zone orientale de la Provence.

Pendant toute cette longue période, pendant des dizaines de millénaires, les hommes préhistoriques, chasseurs et cueilleurs, vécurent armés mais paisibles. Dans leurs habitats, les restes de repas et leurs industries montrent d'innombrables ossements d'animaux tués de leurs armes efficaces, et ces mêmes armes recueillies par centaines, par milliers. Et cependant, les tombes de ces chasseurs ne fournissent aucune trace de guerre. On rencontre des blessures accidentelles, telles que des fractures consolidées, mais jamais de blessures occasionnées par ces belles pointes en silex. Il n'en sera pas de même plus tard.

Commentaire: L'article omet de prendre en compte le facteur essentiel qui est celui de la psychopathie dans la naissance de la guerre et la fin de la société des chasseurs-cueilleurs correspondant au développement de l'agriculture. Comme l'écrit Laura Knight-Jadczyk dans « Âge d'or, psychopathie et 6e extinction » :
J'ai théorisé antérieurement que la destruction cométaire associée au Déluge peut avoir été responsable de mutations dans la population humaine et ces mutations ont mené à une variété de psychopathologies qui se sont répandues graduellement dans la population, corrompant de manière progressive l'humanité et la vie sur Terre, jusqu'à ce que soyons là où nous en sommes aujourd'hui.
[...]
Une considération soigneuse des caractéristiques des Néandertaliens - les petits détails qui peuvent être discernés, mais principalement leur manque de créativité durant 200 000 ans d'existence, ou plus - avec un très petit pourcentage de mélange d'ADN, peut réellement nous donner des indices quant à ce qui a pu arriver et que la science moderne s'efforce de dissimuler avec ses théories évolutionnistes : les pathologies humaines génétiques incluant celles qui infectent les individus qui ont pris le contrôle de notre civilisation et l'ont corrompue avec leur vision du monde mécaniste et matérialiste.

Il se peut très bien que certaines pathologies de la personnalité parmi les hommes modernes, comme la personnalité autoritariste et la psychopathie, sont dues à la présence d'ADN néandertalien qui s'est recombiné de manières particulières. Voici pourquoi je suggère ceci : si vous étudiez toutes les données sur les Néandertaliens, vous aboutissez à l'idée que leurs natures de base - au sens émotionnel/spirituel - sont celles du psychopathe.
[...]

[C]ombinez une puissante nature instinctive animale [Néandertal] au cerveau spirituel, créatif, actif, dynamique, aventureux de Cro-Magnon, et qu'avez-vous ? On n'a qu'à imaginer le mélange de la personnalité néandertalienne non-créative, presque parasitaire avec celle créative et dynamique de Cro-Magnon pour avoir une image de la personnalité autoritariste agressive et dominatrice qui est dénuée de créativité, n'a pas la capacité de concevoir le temps et l'espace et fonctionne totalement de manière opportuniste - un prédateur affamé, quoique sa faim ait de nouveaux modes d'expression et d'accomplissement, même si ça peut se résumer à la chair - manger ou s'accoupler, ou les deux : du matérialisme pur. C'est peut-être le véritable « héritage de Néandertal » ?



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De bien curieuses momies-Frankenstein en Ecosse

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Le mystère des momies de Cladh Hallan ne cesse de se densifier au fur et à mesure que les chercheurs tentent de le résoudre. Cladh Hallan est un site de l'âge du Bronze de South Uist, une des îles de l'archipel des Hébrides extérieures, au nord-ouest de l'Ecosse. Des fouilles y ont été entreprises entre 1995 et 2002. Une série de trois constructions rondes datant du XIe siècle avant notre ère y a déjà été dégagée quand, en 2001, les archéologues décident d'explorer ce qui se trouve en-dessous. Le projet tourne au macabre car ces trois "rotondes", comme les nomment les chercheurs, s'avèrent avoir été bâties sur des restes animaux et humains. On retrouve en particulier les squelettes d'un homme, d'une femme, d'une adolescente et celui d'un enfant de trois ans. Les deux premiers attirent l'attention car ils ont manifestement fait l'objet d'un traitement spécial. Une série d'analyses effectuées sur les os montrent que les corps ne sont pas passés par une phase de décomposition mais qu'ils ont été momifiés, très probablement en étant plongés dans une tourbière.

A la différence de ce qui se pratiquera fréquemment par la suite, à l'âge du Fer dans le nord de l'Europe, où des centaines de personnes, souvent exécutées, trouveront leur dernière demeure dans des marais tourbeux et n'en sortiront pas, il ne s'est agi ici que d'un traitement... provisoire. C'est un peu comme si on avait voulu "embaumer" ces morts de manière naturelle. En effet, les conditions physico-chimiques de la tourbière (milieu froid, acide, sans oxygène) permettent de conserver les tissus mous : la peau est comme tannée et les organes internes sont bien préservés. En revanche, les os sont soumis à plus rude épreuve car la tourbe acide les ronge. Les analyses des squelettes de Cladh Hallan ont montré que les corps ne sont restés engloutis que quelques mois, les os n'étant que superficiellement attaqués. Les momies ont ensuite été retirées de la tourbière, mises à sécher et gardées à l'air libre (comme reliques ?), pendant une très longue période qui s'est peut-être comptée en siècles. Il est ainsi très probable qu'au moment où elles ont finalement été inhumées, un certain nombre de tissus (tendons, peau...) y étaient encore attachés.