Histoire SecrèteS


Magnify

Un squelette admirablement complet d'hominidé

Des chercheurs sud-africains affirment avoir trouvé le squelette d'un hominidé le plus complet jamais déniché.

Ce squelette était « dissimulé » derrière un rocher au niveau d'un site archéologique fouillé il y a 3 ans de cela. Il s'agirait d'un jeune hominidé d'une espèce dont on a déjà trouvé quelques restes par le passé : « Australopithecus Sediba ». On estime que ce jeune « homme » a 2 millions d'années d'âge.

Plus sérieusement, le pauvre serait mort entre 9 et 13 ans à son époque. Il se tenait debout et aurait eu des facilités à monter dans les arbres. Pour donner un ordre d'idée, l'ancêtre commun entre nous les autres primates comme les chimpanzés aurait vécu il y a 5 à 7 millions d'années a priori. On détient des parties de la mâchoire et certaines parties dites « critiques » du corps, comme le fémur, les côtes, les vertèbres et un peu des jambes. Certaines de ces parties n'avaient encore jamais été trouvées.

Wall Street

Les fondations d'une bâtisse millénaire découvertes au Pays de Galles

Image
© Wales News Service
Mis au jour au Pays de Galles par les ouvriers d'un chantier de construction, les vestiges d'une maison collective vieille d'environ 5.000 ans intriguent les archéologues.

C'est sur le chantier de construction d'un lotissement de 80 maisons, dans le Parc Glyndwr, à Monmouth (Pays de Galles), que des ouvriers sont 'tombés' sur d'anciens assemblages de bois. Appelés sur place, les archéologues ont découvert, sur une étendue d'environ 15 m, une série de poteaux faits d'arbres entiers d'un diamètre de 1m.

Il pourrait en fait s'agir des fondations d'une vaste maison, vieille de 4.500 à 6.500 ans, selon les observations qu'ils ont pu faire sur place. Néanmoins, ceci demande à être confirmé. C'est pourquoi une radiodatation est prévue et les résultats devraient être communiqués ce mois-ci. "Nous ne sommes pas vraiment sûrs de ce que c'est, c'est un mystère. Mais ce sont les fondations de quelque chose. Nous n'avons jamais vu quelque chose comme ça. Nous pensons que c'était une longue maison, celle d'une famille, peut-être utilisée pour des rassemblements et des réunions", a témoigné l'archéologue Steve Clarke.

"Nous pensons qu'elle pourrait être de l'âge du bronze, mais quelques-uns des experts que nous avons fait venir pensent qu'elle pourrait dater du début du Néolithique. Si c'est le cas, elle pourrait être antérieure aux pyramides d'Egypte [vieilles, elles, de 4 500 ans]", a t-il expliqué.

Magnify

Le peuplement de l'Amérique s'est fait depuis la Sibérie

Les progrès de la génétique auront une fois de plus permis d'enterrer la hache de guerre dans un débat historique houleux: le peuplement de l'Amérique s'est bien fait depuis la Sibérie par des populations venues d'Asie, mais en trois vagues successives et non pas une seule.

Ce modèle de peuplement avait été proposé dès 1986 par des linguistes mais n'avait pas convaincu à l'époque la communauté des chercheurs. Publiée mercredi par la revue britannique Nature, une étude retraçant l'histoire du patrimoine génétique des populations amérindiennes, menée par un consortium international de plus de soixante scientifiques, démontre qu'ils avaient raison, du moins en partie.

En analysant les génomes de 500 personnes provenant de 52 populations amérindiennes et 17 sibériennes, passés dans une puissante moulinette informatique, les chercheurs ont pu obtenir une vue d'ensemble de leur patrimoine génétique, explique le CNRS dans un communiqué. La comparaison de plus de 364.000 marqueurs a notamment "permis d'établir le degré de différence ou de ressemblance génétique de ces populations", tout en prenant en compte, pour la première fois, les traces génétiques laissées par le métissage africain et européen depuis l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.

Magnify

L'arc le plus ancien du Néolithique européen découvert en Espagne

Des chercheurs espagnols ont annoncé, sur le site web de l'Université de Barcelone, avoir découvert, dans un gisement archéologique du nord-est de leur pays, un arc intact vieux de quelque 7.000 ans. Il s'agirait du plus ancien arc connu pour le Néolithique européen.

C'est sur le site néolithique de la Draga, près de la ville de Banyoles, en Catalogne (Espagne), que l'importante découverte a été faite. Des archéologues de l'Université autonome de Barcelone et du CSIC (Consejo Superior de Investigaciones Cientificas, le 'CNRS' espagnol) y ont mis au jour un arc entier fabriqué en bois d'if comme la majorité des arcs conçus en Europe à la période néolithique.

Sherlock

L'empreinte des Incas sur l'Île de Pâques ?

Située la plus à l'est de toute l'Océanie, l'Ile de Pâques est célèbre pour ses vestiges mégalithiques des Rapanui. Le patrimoine archéologique comprend environ 900 statues de pierre, les moaïs, de 4 m de hauteur en moyenne, et près de 300 terrasses empierrées au pied de ces statues, les ahû.

Cependant, d'après Jean Hervé Daude, chercheur indépendant, "de nouveaux éléments laissent entrevoir que des Incas seraient allés jusqu'à l'Île de Pâques, permettant ainsi de lever le voile sur plusieurs des grands mystères de l'île."

Ainsi, pense-t-il que si la culture Pascuan est autant différenciée de la culture polynésienne c'est qu'elle a pu profiter d'un contact avec une autre culture: la culture inca. Cela aurait pu se faire lors du passage de l'Inca Tupac, explorateur avide de nouvelles terres.

Il serait parti avec son armée ainsi que des Orejones: une troupe d'élite portant un turban autour de la tête et se laissant allonger les lobes des oreilles. Un certain nombre d'entre eux seraient restés sur l'île de Pâques, impressionnant de leur culture les Pascuans, notamment en architecture monumentale.

Document

Hitler a protégé un ancien camarade de régiment juif

Image
Un document d'archives de la Gestapo de Düsseldorf, retrouvé par une historienne, établit qu'Adolf Hitler a accordé sa protection provisoire à un officier juif de son unité combattante pendant la Première guerre mondiale, a-t-on appris samedi auprès de l'historienne.

Ce document qui porte l'en-tête du chef de la SS, Heinrich Himmler, a été retrouvé par Susanne Mauss, historienne et membre du comité de rédaction du journal "Jewish Voice from Germany", qui produit une copie de la lettre, dans son numéro de juillet.

On peut y lire qu'Ernst Hess, un juge du tribunal d'instance de Düsseldorf, "était pendant la guerre 1914/1918 dans la même compagnie que le Führer et provisoirement le chef de compagnie du Führer".

Le document fait remarquer que M. Hess "est Juif avec quatre grands-parents juifs" mais souligne qu'Adolf Hitler souhaiterait voir la demande du juge d'obtenir un traitement d'exception être prise en compte "avec bienveillance".

Magnify

La plus ancienne gravure paléolithique de Grande-Bretagne a 14 500 ans

Image
Rapportée par des chercheurs britanniques sur le site web de l'Université de Bristol, une nouvelle datation high-tech d'une gravure rupestre découverte en 2010 dans une caverne du Pays de Galles fait remonter cette œuvre à 14.500 ans : c'est le plus ancien élément d'art pariétal du Royaume-Uni.

C'est dans la grotte de Cathole, sur la péninsule de Gower, au Pays de Galles en septembre 2010 que l'importante découverte a été faite : un renne stylisé gravé dans la pierre. Selon le Dr George Nash, du Département d'archéologie et d'anthropologie de l'Université de Bristol et auteur de la trouvaille, l'animal de 15 centimètres sur 11 centimètres a été gravé à l'aide d'un outil pointu, sans doute en silex.

Une conclusion que le chercheur a faite en observant le dessin. Le torse allongé de l'animal est rempli de hachures irrégulières verticales et obliques, tandis que ses pattes et ses bois sont représentés par de simples traits. Mais plus que le dessin lui-même, c'est son âge qui a beaucoup intéressé les spécialistes. En effet, l'oeuvre a été datée une première fois en avril 2011 grâce à une technique utilisant l'uranium et des échantillons du dépôt minéral la recouvrant partiellement. Ainsi, elle avait été estimée à au moins 12 500 ans d'âge.

Magnify

La découverte d'un bébé dinosaure remet en cause l'origine des plumes

Image
Publiée dans les Annales de l'Académie américaine des sciences, une étude relate la découverte de plumes sur le fossile d'un dinosaure datant de 150 millions d'années. Or, il n'existait jusqu'alors aucun spécimen à plumes dans la catégorie dont est issu ce dinosaure. Cette découverte suggère que que tous les dinosaures carnassiers pourraient avoir été dotés de plumes.

Un dinosaure fossilisé trouvé récemment en Bavière pourrait modifier ce que l'on sait de l'origine des plumes. Ce dinosaure, mort probablement peu de temps après l'éclosion de son œuf, se nomme Sciurumimus albersdoerferi. Il date de 150 millions d'années environ (Jurassique supérieur) et appartient à la catégorie des Megalosauroidea, de la famille des théropodes. Or, il était établi jusqu'alors que les dinosaures de ce groupe n'avaient pas de plumes. Parmi les 30 types de dinosaures carnivores à plumes découverts jusqu'ici, la majorité s'apparentaient au groupe des Coelurosauria. Ce sont des théropodes plus petits, ancêtres des tyrannosaures, et surement proches parents des oiseaux.

Magnify

Cette Atlantide redécouverte : Quand le coeur de l'Europe battait sous ce qui est maintenant la mer du Nord

Image
Dans une exposition de la Société Royale des Sciences, les historiens retracent l'histoire du Doggerland, cette cité enfouie aujourd'hui sous la mer du Nord. Crédit DR
"Véritable cœur de l'Europe", le Doggerland, qui aurait compté des dizaines de milliers d'habitants, a disparu sous les eaux entre 18 000 et 5 500 avant J-C.

Imaginez-vous : une cité perdue comme dans les livres et les films, remplie d'une faune incroyable, et d'une flore encore plus impressionnante. Une cité dans laquelle des hommes côtoieraient des mammouths, et d'autres animaux géants. Une cité qui aurait été engloutie par la mer il y a des milliers d'années. L'Atlantide, vous dîtes ? Plutôt le Doggerland. Mais contrairement à l'île mentionnée pour la première fois par Platon, le Doggerland a bien existé, lui. Et bien plus proche que vous ne pouvez l'imaginer.

Des scientifiques des universités de St. Andrews, de Dundee, d'Aberdeen et de Wales Triniry St. David présentent en effet à Londres jusqu'au 8 juillet les preuves de ce monde perdu qui se situait jadis dans la moitié sud de la mer de Nord actuelle, reliant la Grande-Bretagne au reste de l'Europe, s'étendant de l'Ecosse au Danemark.

L'exposition de la Société Royale des Sciences qui se tient à Londres raconte ainsi l'histoire de cette cité incroyable dévastée par un Tsunami. Un voyage dont on ressort plein d'images dans la tête...

Magnify

Les plus vieux pots à cuire du monde, découverts en Chine, ont 20 000 ans

Image
Publiant ses travaux jeudi 28 juin dans Science, une équipe internationale a découvert dans l'est de la Chine des fragments de poterie probablement utilisés par les hommes préhistoriques pour cuire des aliments. Leur âge : presque 20.000 ans. Un record...

Des chercheurs des universités de Harvard et de Boston (États-Unis), de Pékin (Chine) et de l'Université Eberhard Karls (Allemagne), ont mené en 2009 des fouilles dans la caverne de Xianrendong, dans le sud-est de la Chine. Un site où des vestiges archéologiques sont mis au jour depuis les années 1960. Or, ils y ont notamment trouvé des fragments de poterie dans une couche de terrain. Des éléments qu'ils ont pu dater au radiocarbone à un âge situé entre... 19.000 et 20.000 ans.