© Nicolas RouillardLe chantier, débuté en octobre, doit s’achever en février 2013. La tâche des scientifiques n’est pas mince, puisqu’on estime à un millier le nombre de dépouilles reposant dans la terre.
Les archéologues de l'INRAP sont en train de travailler dans un ancien cimetière remis au jour à Dijon. Des centaines de dépouilles sont concernées. Qui sont ces Côte-d'Oriens morts en 1832, période durant laquelle une épidémie de choléra s'est répandue en Côte-d'Or et en France ? Les fouilles en cours permettront-elles d'y répondre ?Des centaines sinon des milliers de Côte-d'Oriens ont trouvé la mort à cause du choléra. C'était il y a 180 ans, à partir de 1832, date à laquelle la France connaît une vaste épidémie, et ce, jusqu'en 1854. La Côte-d'Or n'y échappera pas.
Dijon, du fait qu'elle est la ville la plus peuplée du département, sera la plus touchée par la maladie, avec des centaines de dépouilles, inhumées au plus vite pour tenter de contenir la propagation des vibrions.
A Dijon, un chantier archéologique ouvert il y a quelques semaines remet au goût du jour cette période noire de notre histoire départementale.