De la bibliothèque d'Alexandrie à celle de Pergame en passant par le sanctuaire de Ptah à Memphis en Égypte, le temps ne nous a laissé que quelques pierres, témoins d'un temple du savoir et de connaissances perdues de ce qu'il est convenu d'appeler la Science antique. La somme des ouvrages anciens perdus dépasse de très loin celle de ceux qui sont parvenus jusqu'à nous.
© InconnuReconstitution virtuelle de la bibliothèque antique d'Alexandrie
Nous allons découvrir dans l'extrait suivant de l'ouvrage
Le matin des magiciens — écrit par Louis Pauwels et Jacques Bergier et publié en 1960 — que certaines « inventions » ou « découvertes » plus ou moins récentes faisaient écho à des techniques oubliées dont les traces ont été retrouvées dans certains des rares livres antiques ou plus récents dont la majorité dort dans les bibliothèques, ne trouvant grâce qu'aux yeux de « rares érudits de formation purement littéraire ou historique », quand ils sont lus.
Dans la préface, Louis Pauwels écrit :
« La physique, la biologie, les mathématiques, à leur extrême pointe, recoupent aujourd'hui certaines données de l'ésotérisme, rejoignent certaines visions du cosmos, des rapports de l'énergie et de la matière, qui sont des visions ancestrales. Les sciences d'aujourd'hui, si on les aborde sans conformisme scientifique, dialoguent avec les antiques mages, alchimistes, thaumaturges. Une révolution s'opère sous nos yeux, et c'est un remariage inespéré de la raison, au sommet de ses conquêtes, avec l'intuition spirituelle. Pour les observateurs vraiment attentifs, les problèmes qui se posent à l'intelligence contemporaine ne sont plus des problèmes de progrès. Il y a déjà quelques années que la notion de progrès est morte. Ce sont des problèmes de changements d'état, des problèmes de transmutation. En ce sens, les hommes penchés sur les réalités de l'expérience intérieure vont dans le sens de l'avenir et donnent solidement la main aux savants d'avant-garde qui préparent l'avènement d'un monde sans commune mesure avec le monde de lourde transition dans lequel nous vivons encore pour quelques heures. »
Contrairement à son nom, le « siècle des Lumières » ne semble pas vraiment avoir illuminé le monde, puisqu'il a plongé dans l'obscurité tout le savoir contenu dans ces ouvrages oubliés, comme si le monde de la science et des techniques n'avait pu prendre vie qu'au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, nous « vivons sur l'idée que l'invention technique est un phénomène contemporain. C'est que nous ne faisons jamais l'effort d'aller consulter les vieux documents. ».
C'est en décembre 1955 que René Alleau, technicien et historien, prononçait une conférence devant les ingénieurs de l'automobile. En voici l'essentiel, depuis cet extrait (des pages 95 à 110) de l'ouvrage de Louis Pauwels et Jacques Bergier.
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Commentaire: Quelques données relatives à la Science antique :
- À propos de la machine d'Anticythère,
- À propos de la bibliothèque antique d'Alexandrie,
- À propos de l'invention de l'ordinateur, à travers ce documentaire de France 5, d'une durée de 50 minutes, issu de la série
Les grandes découvertes de l'antiquité, qui s'intéresse particulièrement à l'histoire antique de cette invention, révolution du monde moderne, la machine électronique à calculs mathématiques binaire.
- Ou encore, un documentaire de 2 heures sur les découvertes archéologiques d'inventions et de technologies navales de l'Antiquité :
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