La Science de l'Esprit
La compassion envers soi-même est, selon le modèle proposé par la psychologue Kristin Neff de l'Université du Texas à Austin, constituée de trois composantes: la bienveillance envers soi-même, la reconnaissance de son humanité et la pleine conscience (qui consiste à observer ses expériences intérieures sans porter de jugement de valeur).
"La compassion envers soi-même réfère à la capacité d'être indulgent et compréhensif envers soi-même lorsque confronté(e) à des insuffisances personnelles ou des situations difficiles plutôt que de se critiquer négativement", explique la chercheuse.
La raison principale pour laquelle la désinformation fonctionne, estiment-ils, est que le rejet de l'information exige un effort cognitif. Évaluer la plausibilité et la source d'un message requière plus de ressources cognitives et motivationnelles que d'accepter simplement le message comme vrai. Si un sujet n'est pas très important pour une personne ou si elle a d'autres choses à l'esprit, la désinformation est plus susceptible de fonctionner.
David Spiegel de l'Université Stanford et ses collègues ont utilisé l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et structurale avec 12 personnes ayant une grande hypnotisabilité et 12 personnes avec une faible aptitude à être hypnotisée.
Le chercheur estime qu'un quart des patients qu'il rencontre ne peuvent pas être hypnotisés et que cette aptitude ne semble liée à aucun trait de personnalité spécifique.
Un psychothérapeute australien a demandé aux employeurs de prendre garde à la présence de psychopathes dans les entreprises, car ils « sont plus communs » que ce que l'on pense généralement.
Selon le Docteur John Clarke, ils ont la capacité d'isoler et de détruire mentalement le personnel qui les entoure. Le Dr Clarke dit que la seule façon de gagner la guerre contre ces psychopathes est de refuser de tolérer leur comportement destructeur.
« Quand les gens pensent au psychopathe, ils pensent à un tueur en série ou à un violeur. Et ils sont assez semblables », a-t-il dit lors de la Conférence tasmanienne sur la Santé et la Sécurité au Travail.
En réalité, votre cerveau le fait « pour vous » (il prend cela en charge sans que vous ayez conscience de tout). Non seulement il réalise cela, mais il vous dissimule un tas d'informations sur la manière dont toutes ces décisions sont prises, surtout pour tous les petits détails. Il est même impossible d' « éteindre » artificiellement tous ces processus.
Pour réviser avant un examen ou boucler un dossier, vos meilleurs alliés sont Pikachu et le chaton du voisin. Une équipe japonaise a en effet publié vendredi dernier dans le journal en ligne PLoS ONE une étude qui suggère que regarder des photos mignonnes aiderait à la concentration. Dans le cadre de leurs travaux, ils cherchaient en fait à déterminer ce qu'était réellement l'effet des images kawaï, qui signifie à peu près "mignon" au Japon.
Un tiers des rongeurs vivait dans un isolement total (des cages individuelles), un autre tiers était élevé en groupe de quelques individus et le troisième tiers vivait dans un environnement « enrichi » (avec des objets stimulant leur curiosité). Ces rongeurs cobayes étaient ensuite regroupés et les chercheurs observaient leur comportement. Les rongeurs du premier groupe étaient incapables d'interagir avec leurs congénères, alors que ceux du troisième groupe recherchaient volontiers la compagnie.
Des scientifiques de l'Université Macquarie de Sydney (Australie), ont étudié, chez 79 adultes (non criminels), d'une part les performances de l'odorat, et d'autre part les tendances psychopathiques. Le but était en fait de savoir si, comme le soupçonnent certains chercheurs, il existe une corrélation entre ces deux éléments dans la mesure où ceux-ci font essentiellement intervenir une même portion du cerveau, sa partie antérieure.
Au cours de l'expérience, l'équipe a donc évalué les capacités et la sensibilité du système olfactif de ces personnes, ainsi que cinq tendances de la personnalité (qui peuvent d'ailleurs affecter aussi des sujets sains) : la manipulation, l'insensibilité, le caractère erratique du mode de vie, les tendances criminelles et les capacités d'empathie. L'étude a alors révélé que les personnes à traits psychopathiques marqués sont davantage susceptibles de peiner à identifier et différencier les odeurs. Plus précisément, les scientifiques ont constaté que les régions cérébrales contrôlant les processus olfactifs étaient moins efficaces chez ces personnes que chez d'autres sujets.
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