La Science de l'Esprit
Des roches comme suspendues en apesanteur, posées les unes sur les autres. Ses créations éphémères racontent des histoires d'eau, de forêt, des habitants secrets des sous-bois, puis se défont aux rythmes du temps, des airs, des forces.
Il est d'autant plus approprié de se poser la question à l'égard des enfants, êtres humains pas encore solidement constitués et dont la sensibilité est très éveillée.
Nous pouvons : - Adhérer à la menace du virus mortel. Dans ce cas de figure le port du masque sera non seulement une contrainte acceptable, mais de plus sera en accord avec nos valeurs et, qui plus est, valorisé par la dictature, mais aussi auto-valorisé. « Qu'est-ce que je suis une personne bien quand même ! Je protège les autres ! » Précisons que 2020 a été l'année de la solidarité, fini l'égoïsme... (ne rions pas).
Les lectrices et lecteurs désireux d'en savoir plus ou de creuser cette question pourront bien sûr se tourner vers les travaux de Mme Ariane Bilheran, docteure en psychopathologie, ou la suite d'entretiens donnés à Ema Krusi par M. Philippe Bobola, physicien, biologiste, anthropologue et psychanalyste, sur le thème de l'ingénierie sociale.
Ici, le Dr Badel pose des questions qui sont hélas reléguées hors de la sphère publique — ce qui est non seulement dommage mais aussi hautement dommageable.
Avec une conclusion pas chouette à laquelle tous les esprits un peu avertis sont déjà parvenus : nous sommes non seulement maltraités mais aussi délibérément manipulés par nos gouvernements.
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Le contrôle mental
Comment parvient-on à faire porter le masque à toute une population sans qu'aucune preuve ne soit apportée d'une quelconque utilité du port de celui-ci ? Comment en vient-on à proposer le principe d'un passeport vaccinal pour un virus peu létal, mutant, qui tue essentiellement des personnes de plus de 80 ans ?
Et comment se fait-il que ces propositions, solutions ou injonctions déclenchent si peu de réactions auprès des populations concernées ?
L'histoire elle-même regorge de machinations commises par des menteurs, des voleurs, des tyrans et des narcissiques et décrit leurs effets dévastateurs. Les preuves de corruption et d'inouïes fourberies abondent également à l'époque moderne.
Nous savons, sans la moindre équivoque, que les hommes politiques mentent et occultent les relations qu'ils ont entre eux et que les entreprises témoignent couramment d'un mépris total pour les normes morales — en bref, nous baignons dans la corruption.
Nous savons que le jeu des chaises musicales entre les entreprises et les sphères politiques, le système de lobbying, les régulateurs corrompus, les médias et le système judiciaire signifie que les actes répréhensibles ne sont pratiquement jamais soumis à un semblant de véritable justice.
Commentaire : Ou de notre roman du moment. Ce phénomène est peut-être encore plus exacerbé lorsque nous lisons des ouvrages de fiction, car au lieu d'être passifs et de « subir » les images d'un film ou d'une série, nous sommes actifs, dans la mesure où notre capacité d'imagination ainsi que d'autres processus cognitifs sont mis à contribution lors de la lecture.
Plutôt Joey ou Chandler ? Buffy la tueuse de vampires ou Willow la sorcière ? Quand on est mordu d'une série, on a tendance à se prendre d'affection pour l'un des personnages et à s'y identifier (certains vont même jusqu'à tomber amoureux d'un personnage fictif, mais c'est une autre histoire). Quand notre héros souffre, on souffre. Quand il lui arrive des péripéties, notre coeur bondit avec lui. Bref, notre degré d'implication dans un programme télévisuel est souvent influencé par notre amour des personnages. À tel point que certains vont même « devenir » le personnage de fiction qu'ils portent dans leur coeur.
Alors non, on ne se réveille pas un beau matin de l'autre côté de l'écran perché sur un dragon, mais notre cerveau, lui, réagit comme si nous étions le personnage de notre série préférée du moment. C'est ce que révèle une étude américaine récente publiée dans la revue scientifique Social Cognitive and Affective Neuroscience. « Lorsqu'une personne pense à son personnage fictif préféré, il se passe la même chose dans une partie de son cerveau que lorsqu'elle pense à elle-même », résume Timothy Broom, l'auteur principal de l'étude.
Pour le psychologue Daniel Kahneman, notre mode de réflexion est composé de deux systèmes. Le premier, la pensée rapide (le Thinking fast) ou système 1 (l'inconscient adaptatif de Timothy Wilson), est inconscient, intuitif, ne demande pas trop d'effort, est incontrôlable et non-intentionnel. Ce système n'est pas sujet au doute. Il simplifie les événements, supprime les ambiguïtés, saute sur les conclusions et utilise un système d'association d'idées pour produire un rapide croquis d'une situation donnée, ainsi que pour construire une histoire la plus cohérente possible. Le système 1 reconnaît instantanément des modèles de situation et permet « de produire des solutions adéquates » :
En fait nous sommes porteurs d'une contradiction constitutive entre notre ego d'un coté et nos quatre exigences fondamentales de sens, justice, paix et amour de l'autre. Chacun gère ce conflit interne comme il peut, depuis la nuit des temps comme l'atteste cette sagesse amérindienne :
Un vieil indien explique à son petit-fils que chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent bataille.
Le premier loup représente la Sérénité, l'Amour et la Gentillesse.
Le second loup représente la Peur, l'Avidité et la Haine.
« Lequel des deux loups gagne ? » demande l'enfant.
« Celui que l'on nourrit. » répond le grand-père.
Note du traducteur : Cet article a initialement été publié sur Sott le 11 février dernier, mais après vérifications, la traduction initiale ne rendait absolument pas hommage ni à John Waters ni aux citations d'auteurs. Afin de permettre au lecteur d'avoir accès à une information de qualité, l'article a été entièrement retraduit par nos soins. De plus, les citations ont chaque fois été directement tirées des ouvrages mentionnés et, lorsque cela nous a semblé opportun, élargies par rapport à l'article original. Toutes les emphases sont de notre fait.La propagande n'est plus ce qu'elle était. C'est aujourd'hui quelque chose de bien pire. En partie à cause de l'action efficiente qu'elle exerce sur nous, nous n'avons pas la moindre idée du moment où elle se manifeste, ni de ses conséquences sur nous.
Cet essai est une adaptation aux circonstances actuelles d'un chapitre de mon livre de 2018 Give Us Back the Bad Roads (Currach Press), intitulé « L'ingénierie du consentement ».Je vois le même syndrome s'exprimer partout sur les visages : les gens préfèrent sauter sous un bus plutôt que de passer à proximité les uns des autres ; un journaliste que je croyais au moins vaguement intelligent a écrit sur des « cas » en pensant que les tests PCR font au sujet du Covid exactement ce qu'ils disent faire sur leurs notices d'utilisation ; un mouvement politique censé être pro-liberté qui exige un déploiement plus rapide des vaccins ; une demi-douzaine de policiers assis sur une femme et s'aidant les uns les autres pour la menotter parce qu'elle est à plus de cinq kilomètres de chez elle, sans que personne ne cille. Des signes de quoi ? Des signes de complicité dans une terreur qui dépasse l'entendement. Des signes de renoncement à disposer d'une réflexion personnelle. Des signes de reddition à l'insurmontable, à l'inévitable. Des signes d'emmurement dans les mensonges.
Benjamin Roth était un jeune avocat à Youngstown, OH, alors un important centre de production d'acier de la florissante Rust Belt. Un homme de famille et professionnel ordinaire de la classe moyenne, touché directement par la dévastation économique, Roth essayait de comprendre et de faire face à la folie en cours. Tout cela rend ses observations très convaincantes et ses narrations réalistes.
Commentaire: Ci-dessous, un extrait traduit de l'étude susmentionnée : « Becoming the King in the North: identification with fictional characters is associated with greater self - other neural overlap » (Devenir le Roi du Nord : l'identification à des personnages de fiction est associée à un plus grand chevauchement neural entre le soi et l'autre] : « Un lecteur vit mille vies avant de mourir. L'homme qui ne lit pas n'en vit qu'une. » - Georges RR Martin