La Science de l'EspritS


Hearts

Se repenser avec Annick de Souzenelle

Annick de Souzenelle nous reçoit au Prieuré Saint Augustin, à Angers, lieu où elle dispense son enseignement dans le cadre de l'Institut d'anthropologie spirituelle. Cette grande dame de la vie intérieure n'a eu de cesse de proposer une nouvelle lecture des grands récits bibliques à la lumière de la psychologie Jungienne et de la philologie hébraïque, ainsi que de la kabbale, ce dont témoigne ses nombreux ouvrages parus sur le sujet (en particulier son décisif Le symbolisme du corps humain , Albin Michel, 1991)

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Convertie très tôt à l'orthodoxie, cette ancienne infirmière a aussi étudié l'hébreu et la théologie pour éclairer son propre cheminement d'abord et puis pour nourrir son enseignement. C'est ce parcours qu'elle retrace avec nous, nous invitant à cheminer grâce aux textes bibliques vers notre monde intérieur.

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Books

Fahrenheit 451: l'importance de la lecture; lire bien; bienfait de la littérature

L'auteur américain Ray Bradbury (1920-2012) est un autodidacte passionné de lecture, et tout particulièrement de récits de science-fiction. Il s'adonne aussi à l'écriture (il publiera sa première nouvelle Script à l'âge de 17 ans dans une revue spécialisée). Plusieurs événements le marquent profondément, comme la destruction de la Bibliothèque d'Alexandrie, les livres incendiés par les nazis durant la seconde guerre mondiale, la répression menée en Russie contre les écrivains et les poètes, ainsi que l'ingérence de son gouvernement dans les affaires des créateurs et artistes au début de la guerre froide. Il fait partie aussi de cette époque qui verra la télévision entrer dans les familles et monopoliser l'attention du public sans lui donner le temps de la réflexion.
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Ces éléments inspireront l'auteur lors de l'écriture de ce roman qui fut publié en 1953 aux Etats-Unis d'Amérique chez Ballantine Books et en France en 1955 aux éditions Denoël.

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Eye 1

Pourquoi certaines personnes soutiennent-elles la tyrannie alors que d'autres la défient ?

Il existe une question fondamentale qui hante les pages de l'Histoire et qui n'a jamais été traitée de manière satisfaisante. Il existe de nombreuses écoles de pensée sur le pourquoi et le comment de l'émergence de la tyrannie dans une société donnée et toutes ratent la cible en termes d'explications, principalement parce qu'elles laissent toutes leurs préjugés gouverner leurs conclusions et les aveuglent sur les aspects plus profonds du pouvoir et de la conspiration. En d'autres termes, ils ne sont prêts à descendre dans le terrier du lapin que jusqu'à un certain point, puis ils nient l'existence même de ce terrier.

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L'hypothèse commune en matière d'autocratie ou d'oligarchie est que les gens sont « stupides » et facilement manipulés pour suivre des personnalités convaincantes qui font des promesses qu'elles n'ont pas l'intention de tenir. Il s'agit d'une simplification excessive et stupide. En vérité, le niveau de manipulation nécessaire pour attirer une majorité de personnes dans une dictature est si complexe qu'il requiert une compréhension avancée de la psychologie humaine.


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Books

« Les livres tiennent tout seuls sur leurs pieds » ou qu'est-ce que lire, selon Virginia Woolf

Voici un très beau recueil d'essais de Virginia Woolf paru aux éditions Les Belles Lettres, Les livres tiennent tout seuls sur leurs pieds, c'est son titre, soit une manière de dire que les livres n'ont besoin que d'eux-mêmes (et pas de philosophes) pour être compris, repris, aimés ou détestés, tout simplement lus.
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Voilà la question essentielle posée par Virginia Woolf ici, dans ces réflexions, critiques et articles écrits entre 1917 et 1940 : qu'est-ce que lire ? (plutôt que dire ou écrire)... Et voilà la manière essentielle de la poser : non pas en philosophe, à peine en écrivain, mais d'abord en lectrice...
« Les mots, les mots anglais sont habités d'échos, de souvenirs, d'associations - naturellement. Ils se sont promenés, sur les lèvres des gens, dans leurs maisons, dans les rues, dans les champs, pendant tant de siècles. »
Telle est la thèse de Virginia Woolf dans le 1er essai de ce recueil sur les mots, et c'est sa 1re leçon sur la lecture : lire, c'est d'abord élucider l'essence, le fonctionnement, les propriétés des mots.

Mais il s'agit d'y procéder sans manipuler les mots, sans les juger, sans les dominer, mais en voyant ce qu'ils nous font, eux, comment ils nous manipulent, eux. Et c'est bien la 2e leçon de Virginia Woolf : comment ne pas juger les mots, mais se laisser porter eux.

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Eye 1

« En apportant des éléments de persuasion, il est possible pour une oligarchie contrôlante d'amener les gens à aimer leur servitude »

Voici un article rédigé par le Dr Joseph Mercola : Aldous Huxley, un écrivain et philosophe anglais, a écrit près de 50 livres, le plus célèbre étant « Le Meilleur des mondes » (Brave New World), un roman de science-fiction dystopique publié en 1932. Le monde dans le roman est un monde futuriste basé sur la science et la technologie. Les émotions et le sens de l'individualité sont éliminés, dès l'enfance, via l'utilisation du conditionnement.

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C'est une œuvre de fiction, mais les concepts sur lesquels elle est basée, y compris le pouvoir de conditionner les humains à accepter un état de vie anormal, ne le sont pas. Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez entendre une entrevue de 1962 avec Huxley, dans laquelle il parle de l'utilisation de la persuasion et du conditionnement pour acquérir le pouvoir et le contrôle ultimes sur la société.

Commentaire: Chasse aux sorcières : victime de menaces, le Dr Mercola est contraint de SUPPRIMER le contenu entier de son site Web - le fruit de 25 années de travail réduit en fumée

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Eye 1

SOTT Focus: William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d'autrui

« Mais je ne veux pas aller parmi les fous », fait remarquer Alice.
« Oh, tu n'y peux rien », dit le chat, « nous sommes tous fous ici. Je suis fou. Tu es folle. »
« Comment sais-tu que je suis folle ? », demande Alice.
« Tu dois l'être », répond le chat, « sinon tu ne serais pas venue ici. »

~ Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles
Nous vivons dans un monde où le degré de désinformation et de mensonge pur et simple a atteint un niveau tel que peut-être pour la première fois, la majorité du monde occidental commence à s'interroger sur son propre niveau de santé mentale et sur celui de son entourage. La méfiance croissante et frénétique à l'égard de tout ce qui fait « autorité », mêlée à l'incrédulité désespérée que « tout le monde ne peut pas être dans le coup ! », pousse lentement de nombreuses personnes à s'enfermer dans une camisole de force de plus en plus serrée. « Tout remettre en question » est devenu la nouvelle devise, mais sommes-nous capables de répondre à ces questions ?
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Photo du film Gaslight, 1944 — [Hantise pour la version sortie dans les salles françaises en 1947 - NdT]
Actuellement, la réponse est un non catégorique.

La mauvaise blague des comportementalistes sociaux, qui ont rendu tout le monde obsédé par le papier toilette au début de ce que l'on croyait être une période de crise, est un exemple du contrôle qu'ils exercent sur le bouton rouge intitulé « déclencher une panique massive de niveau 4 ».

Et peut-on blâmer le peuple ? Après tout, si on nous ment, comment pouvons-nous nous rassembler et pointer du doigt la racine de cette tyrannie, ne sommes-nous pas arrivés au point où elle est partout ?

Comme Goebbels l'a tristement déclaré,
« Si vous dites un mensonge suffisamment gros et que vous le répétez sans cesse, les gens finiront par le croire. Le mensonge ne peut être maintenu que tant que l'État peut protéger la population des conséquences politiques, économiques et/ou militaires de ce mensonge. Il devient donc d'une importance vitale pour l'État d'utiliser tous ses pouvoirs pour réprimer la dissidence, car la vérité est l'ennemi mortel du mensonge, et donc par extension, la vérité est le plus grand ennemi de l'État [sous le fascisme]. »

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Eye 1

Soumission à l'autorité : l'obéissance n'est pas ce que Stanley Milgram croyait

Durant les années 60, Stanley Milgram a mené des études marquantes sur la soumission à l'autorité qui font aujourd'hui partie du patrimoine des sciences humaines. Le psychologue de Yale avait recruté des volontaires pour une étude sur l'apprentissage. À leur arrivée au laboratoire, ceux-ci rencontraient un scientifique et un homme qu'ils croyaient être un simple participant et qui endosserait le rôle d'apprenant. Lorsqu'il commettait une erreur durant un test d'association de mots, le sujet devait lui administrer une décharge électrique au moyen d'un générateur de chocs allant jusqu'à 450 volts par sauts de 15 volts, et s'il hésitait, le scientifique présent lui demandait imperturbablement de poursuivre l'expérience. Les résultats ont montré que la majorité des participants administraient les chocs maximaux à l'apprenant malgré ses supplications (simulées) pour que l'expérience cesse. Pour expliquer ces résultats, Milgram a affirmé que les individus soumis à l'autorité se comportaient comme de simples agents déresponsabilisés qui exécutaient aveuglément les ordres. Cependant, cette théorie de l'« état agentique » est aujourd'hui contestée. L'application de l'expérience de Milgram à la pratique de l'expérimentation animale permet d'introduire une nouvelle lecture de la soumission à l'autorité.

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Butterfly

Et si nous découvrions le pouvoir de la transmutation ?

Voici un vocable peu usité dans notre quotidien. Il relève plutôt du monde chimique (transformation d'une substance en une autre) ou du domaine nucléaire (modification du noyau atomique d'un élément). En fait, la transmutation génère une mutation en profondeur, ce qui est davantage qu'une transformation qui apporte un changement de forme.
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© Mathisa_s / iStock
Lorsque quelqu'un nous donne une gifle, nous avons le libre-arbitre de répondre par réflexe ou alors par la liberté de créer un geste inspiré par une énergie, un élan et une intention autres pour apporter quelque chose de plus élaboré, de plus constructif, de plus utile là où nous nous trouvons et envers ceux que nous rencontrons.

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Bulb

Macron-France : Sortir du jeu et quitter la scène perverse (Ema Krusi)

Si vous ne connaissez pas votre cerveau, ils s'en occuperont pour vous.
3 points à comprendre absolument, quitter la scène de la manipulation perverse, payer le prix de ses choix. Accéder aux bons outils pour se poser les bonnes questions permet d'agir au lieu de réagir. Si vous ne faites pas partie de la solution, vous faites partie du problème.

ema krusi

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Bulb

Dans une démocratie, l'individu doit passer avant le collectif !

La liberté individuelle d'abord ! La « sécurité », l'autoroute vers la dictature ! « En même temps... » ou les limites de la démagogie...

ignace
Nous sommes nombreux à vouloir croire au « en même temps », forme d'idéal sociétal dans lequel il serait possible de concilier sur un pied d'égalité toute chose et son contraire... or cela relève de la manipulation, de l'utopie ou de la démagogie.

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Comme l'écrit notre collègue Luke Baier dans son article pour SOTT, Éthique et valeurs fondamentales en période de Corona :

« Prenons l'exemple de la constitution allemande. C'est important, car notre constitution, appelée Loi fondamentale, a été rédigée directement après l'expérience nazie. Ses auteurs se sont donné beaucoup de mal pour rendre la ré-émergence d'un tyran en puissance aussi difficile que possible. En outre, ils ont utilisé des concepts modernes pour entériner certaines de nos valeurs les plus profondes, contrairement aux anciennes constitutions, qui ne prenaient parfois pas la peine d'énoncer ces choses. La raison en est peut-être que les gens de l'époque ne pouvaient pas imaginer que les tyrannies fussent justifiées par un droit absolu à la sécurité, car ils considéraient comme acquis des concepts tels que la nature divine des êtres humains, et même l'immortalité de l'âme. Dans la mesure où les dirigeants montraient des tendances tyranniques, ils utilisaient différentes justifications, tels que des arguments religieux et moralisants. Les Allemands après Hitler, d'autre part, savaient exactement à quel point le prétexte de « sauver le peuple allemand du mal » peut être dangereux, et comment il peut être utilisé abusivement pour nous mettre en cage tels des animaux.

Par conséquent, le premier article de notre constitution n'est pas le « droit à la vie » ou quelque chose comme ça, mais ceci :
Article 1

(1) La dignité de l'être humain est intangible [irrévocable]. Tous les pouvoirs publics ont l'obligation de la respecter et de la protéger.
C'est le premier article, et les termes employés sont sans appel : « intangible ». En outre, d'un point de vue légal, cet article est virtuellement sans limites ! Dans la loi, il l'emporte sur tout, sans exception. Il est également immuable - même le Parlement ne pourrait le modifier par une loi votée à l'unanimité. Il est valable « pour toujours » (article 79). C'est le résultat de l'expérience de la République de Weimar, mais cela découle aussi directement du contexte philosophique qui reconnaît que la valeur intrinsèque d'un être humain est plus importante que la vie biologique elle-même (qui appartient au monde des apparences de Kant) .

Examinons maintenant l'article 2 de la constitution allemande :
Article 2
[Libertés individuelles]

(1) Chacun a droit au libre épanouissement de sa personnalité pourvu qu'il ne viole pas les droits d'autrui ni n'enfreigne l'ordre constitutionnel ou la loi morale.

(2) Chacun a droit à la vie et à l'intégrité physique. La liberté de la personne est inviolable. Des atteintes ne peuvent être apportées à ces droits qu'en vertu d'une loi.
Notez que le paragraphe (1) met l'accent, une fois de plus, sur la liberté. Plus précisément, il s'agit du « libre épanouissement de la personnalité », ce qui renvoie à l'idée kantienne selon laquelle notre valeur intrinsèque réside dans notre autonomie morale. C'est notre dignité. Tout l'article est placé sous la bannière des « libertés individuelles ». Et ce n'est qu'ensuite, dans le paragraphe 2, qu'apparaît le « droit à la vie », qui, soit dit en passant, est avant tout un droit contre l'État, et aussi une obligation de l'État de protéger ce droit contre des tiers (c'est-à-dire la persécution des criminels). Mais parce que les auteurs savaient que le « droit à la vie » peut être utilisé abusivement pour imposer toutes sortes de lois tyranniques, ils insistent à nouveau, dans le même souffle, sur la liberté : « La liberté de la personne est inviolable ». Des hommes sages ! Bien sûr, il peut - et il doit - y avoir des limites légales, mais je pense que l'esprit de cette loi est très claire.

Tout cela signifie, bien sûr, que le « droit à la vie » ne peut en aucun cas être considéré comme absolu. « Chaque vie compte ! » n'est pas un argument valable selon notre constitution. Non, dans la loi allemande, la dignité de chaque être humain compte. Un « morceau de viande administré » n'a aucune dignité et donc aucun droit, pas même le droit de vivre. Donc sans dignité, aucun droit. En clair, l'événement de la mort n'est pas et ne pourra jamais être l'objectif le plus important de l'État. »