La Science de l'Esprit
Fantassins, hussards, soldats de la Garde Mobile Nationale, ne se reconnaissent plus entre eux et en viennent parfois à se tirer dessus comme des lapins. Ce premier tableau est important dans la mesure où il situe à la fois l'action dans le temps, mais il nous dit aussi ce que Maupassant en pense : « Car la même sensation reparaît chaque fois que l'ordre établi des choses est renversé, que la sécurité n'existe plus, que tout ce que protégeaient les lois des hommes ou celles de la nature, se trouve à la merci d'une brutalité inconsciente et féroce ».
"Une expérience de la liberté et un ressort critique" : c'est l'hypothèse que fait le philosophe Olivier Remaud dans son essai Solitude volontaire, réflexion stimulante sur ce besoin de disparaître, souvent associé à un désir de retrait de la vie de la cité, alors même qu'il faudrait le comprendre comme un désir d'inclusion, de participation, simplement décalée, à la communauté humaine. Dans un retournement de la volonté même, la solitude s'oppose à la servitude en ce qu'elle cherche à se prémunir de ses effets cachés : être seul, c'est d'une certaine manière s'accrocher à l'idée de sa liberté.
Quelque temps après, d'autres « souvenirs » ayant émergé, Ericka raconta à sa mère, Sandy Ingram, qu'elle avait été régulièrement violée par son père et par ses deux frères aînés. Les viols avaient cessé, dit-elle, en 1975, lorsqu'elle avait eu neuf ans. Confronté par sa femme, Paul Ingram nia tout.
C'est fort des concepts développés dans son livre-référent, Système du pléonectique, que Mehdi Belhaj Kacem montre que les questions les plus cruciales de la philosophie moderne sont reposées à tout nouveaux frais à la faveur de cette "crise", montée de toutes pièces par les plus hautes institutions supranationales et les plus puissantes multinationales du monde. Par exemple : Qu'en est-il du concept, crucial dans la modernité philosophique et politique, d'"anarchie" ?
Gustave Le Bon affirme que l'évolution des institutions politiques, des religions ou des idéologies n'est qu'un leurre. Malgré des changements superficiels, une même âme collective continuerait à s'exprimer sous des formes différentes. Farouche opposant du socialisme de son époque, Gustave Le Bon ne croit pas pour autant au rôle de l'individu dans l'histoire. Il conçoit les peuples comme des corps supérieurs et autonomes dont les cellules constituantes sont les individus. La courte existence de chacun s'inscrit par conséquent dans une vie collective beaucoup plus longue.
Le ou la Covid s'est révélé d'une létalité relative, ne présentant un danger (sauf exception) que pour les personnes en toute fin de vie ou atteintes de comorbidités graves. On sait par ailleurs que la règle de base pour faire face à une épidémie est de laisser la société fonctionner le plus normalement possible, tout en protégeant les groupes de personnes à risque et en confiant au « premier rideau » des médecins généralistes le soin de traiter et d'accompagner les malades — fût-ce avec les moyens du bord.
Dans son ouvrage, Lance de Haven-Smith décrit et décode les tours et les manipulations qui ont mis nos sociétés sens dessus dessous depuis un funeste mois de janvier 2020. Malgré l'envergure et la complexité de l'analyse, le propos est pourtant fort simple. Dans son acharnement à effacer des pans entiers de la réalité, notre civilisation en vient (entre autres) à nier l'un des principes les plus fondamentaux des systèmes de gouvernance : ainsi que notre espèce en a acquis la nécessaire conscience au cours des âges, ceux qui détiennent le pouvoir tendent naturellement à en abuser, et à ourdir toutes sortes de conspirations pour camoufler leurs agissements derrière de vertueuses professions de foi et des discours qui, comme on le dit, « ne mangent pas de pain ».
Issue d'une famille de la petite noblesse rhénane, Hildegarde de Bingen (1098-1179) fut moniale dès l'âge de 8 ans. Elle deviendra à la fois abbesse, écrivain et prophétesse, engagée dans les combats de son temps.
Avec Koestler, l'écriture naît des aventures personnelles, souvent aux confins du supportable : depuis les prisons espagnoles de Malaga et de Séville sous Franco, jusqu'à l'internement au camp du Vernet. Mais de son écriture naissent d'autres aventures, plus intérieures, plus intimes, interrogeant l'existence humaine, son rapport à soi, à l'autre, à l'histoire, à notre statut métaphysique. Entre journal de guerre et récit autobiographique, Koestler est aux prises avec les épreuves historiques, dans lesquelles il se débat, durant la période trouble de la capitulation de la France. On y découvre l'angoisse des camps, l'arbitraire des arrestations, l'absurdité de l'administration française, qui prépare « la marchandise » pour les nazis.
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