La Science de l'Esprit
3 points à comprendre absolument, quitter la scène de la manipulation perverse, payer le prix de ses choix. Accéder aux bons outils pour se poser les bonnes questions permet d'agir au lieu de réagir. Si vous ne faites pas partie de la solution, vous faites partie du problème.
Nous sommes nombreux à vouloir croire au « en même temps », forme d'idéal sociétal dans lequel il serait possible de concilier sur un pied d'égalité toute chose et son contraire... or cela relève de la manipulation, de l'utopie ou de la démagogie.
Commentaire:
Comme l'écrit notre collègue Luke Baier dans son article pour SOTT, Éthique et valeurs fondamentales en période de Corona :
« Prenons l'exemple de la constitution allemande. C'est important, car notre constitution, appelée Loi fondamentale, a été rédigée directement après l'expérience nazie. Ses auteurs se sont donné beaucoup de mal pour rendre la ré-émergence d'un tyran en puissance aussi difficile que possible. En outre, ils ont utilisé des concepts modernes pour entériner certaines de nos valeurs les plus profondes, contrairement aux anciennes constitutions, qui ne prenaient parfois pas la peine d'énoncer ces choses. La raison en est peut-être que les gens de l'époque ne pouvaient pas imaginer que les tyrannies fussent justifiées par un droit absolu à la sécurité, car ils considéraient comme acquis des concepts tels que la nature divine des êtres humains, et même l'immortalité de l'âme. Dans la mesure où les dirigeants montraient des tendances tyranniques, ils utilisaient différentes justifications, tels que des arguments religieux et moralisants. Les Allemands après Hitler, d'autre part, savaient exactement à quel point le prétexte de « sauver le peuple allemand du mal » peut être dangereux, et comment il peut être utilisé abusivement pour nous mettre en cage tels des animaux.
Par conséquent, le premier article de notre constitution n'est pas le « droit à la vie » ou quelque chose comme ça, mais ceci :
Article 1C'est le premier article, et les termes employés sont sans appel : « intangible ». En outre, d'un point de vue légal, cet article est virtuellement sans limites ! Dans la loi, il l'emporte sur tout, sans exception. Il est également immuable - même le Parlement ne pourrait le modifier par une loi votée à l'unanimité. Il est valable « pour toujours » (article 79). C'est le résultat de l'expérience de la République de Weimar, mais cela découle aussi directement du contexte philosophique qui reconnaît que la valeur intrinsèque d'un être humain est plus importante que la vie biologique elle-même (qui appartient au monde des apparences de Kant) .
(1) La dignité de l'être humain est intangible [irrévocable]. Tous les pouvoirs publics ont l'obligation de la respecter et de la protéger.
Examinons maintenant l'article 2 de la constitution allemande :
Article 2Notez que le paragraphe (1) met l'accent, une fois de plus, sur la liberté. Plus précisément, il s'agit du « libre épanouissement de la personnalité », ce qui renvoie à l'idée kantienne selon laquelle notre valeur intrinsèque réside dans notre autonomie morale. C'est notre dignité. Tout l'article est placé sous la bannière des « libertés individuelles ». Et ce n'est qu'ensuite, dans le paragraphe 2, qu'apparaît le « droit à la vie », qui, soit dit en passant, est avant tout un droit contre l'État, et aussi une obligation de l'État de protéger ce droit contre des tiers (c'est-à-dire la persécution des criminels). Mais parce que les auteurs savaient que le « droit à la vie » peut être utilisé abusivement pour imposer toutes sortes de lois tyranniques, ils insistent à nouveau, dans le même souffle, sur la liberté : « La liberté de la personne est inviolable ». Des hommes sages ! Bien sûr, il peut - et il doit - y avoir des limites légales, mais je pense que l'esprit de cette loi est très claire.
[Libertés individuelles]
(1) Chacun a droit au libre épanouissement de sa personnalité pourvu qu'il ne viole pas les droits d'autrui ni n'enfreigne l'ordre constitutionnel ou la loi morale.
(2) Chacun a droit à la vie et à l'intégrité physique. La liberté de la personne est inviolable. Des atteintes ne peuvent être apportées à ces droits qu'en vertu d'une loi.
Tout cela signifie, bien sûr, que le « droit à la vie » ne peut en aucun cas être considéré comme absolu. « Chaque vie compte ! » n'est pas un argument valable selon notre constitution. Non, dans la loi allemande, la dignité de chaque être humain compte. Un « morceau de viande administré » n'a aucune dignité et donc aucun droit, pas même le droit de vivre. Donc sans dignité, aucun droit. En clair, l'événement de la mort n'est pas et ne pourra jamais être l'objectif le plus important de l'État. »
Réponse du Dr Idriss Aberkane ci-dessous :
Entrevue intégrale :
Pour parvenir à cette conviction, le lecteur doit être entraîné dans l'univers de l'histoire et dans l'esprit, le cœur et l'âme même des deux amants. Les lecteurs doivent participer de manière émotionnelle au voyage vers l'amour de ces deux protagonistes, à un degré tel que, par leur imagination, ils deviennent presque ces amants. Faire en sorte que tout cela se produise est la mission de l'écrivain.
Mais comment ?
Les personnages doivent sembler très réels. Que le héros soit grand, brun, beau et charismatique ou quelque chose de tout à fait différent, que l'héroïne soit charmante et belle ou quelque chose d'entièrement différent, ils doivent ressembler à de véritables personnes auxquelles le lecteur peut s'identifier et pour lesquelles il peut avoir de l'empathie. Ces personnages fictifs nécessitent une profondeur d'âme qui aille au-delà de l'histoire de leur vie et des traits de personnalité que l'auteur leur a créés. Ils doivent donner l'illusion d'être des êtres humains vivants, avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs triomphes, leurs défaites et leurs problèmes, aussi pleins de défauts et de contradictions que peuvent l'être de vraies personnes. Mais quoi qu'il en soit, le lecteur doit avoir envie de les soutenir dans leurs difficultés, et à travers leurs vulnérabilités en tomber amoureux. Le lecteur doit passionnément vouloir que cette histoire d'amour fonctionne et se termine de manière heureuse.
« Trop » lire n'est jamais nocif. « Il ne faut pas enlever la lecture à ceux qui vivent le nez dans les bouquins, prévient Anne Gatecel. C'est pour eux un moyen de survie. En revanche, il faut les aider à comprendre pourquoi ils se préservent ainsi, mettre des mots sur ce qui est difficile à vivre. » Car lire est un plaisir solitaire. « Quand on lit, on savoure ce que l'on veut, on comprend ce que l'on veut, on est le livre, explique le psycholinguiste Evelio Cabrejo-Parra (vice-président de l'association Acces, Actions culturelles contre les exclusions et les ségrégations). La lecture crée le rapport au monde. »
Chers amis, vous êtes nombreux à vous demander comment il se fait que le monde aujourd'hui semble se diviser. Avez-vous l'impression de ne plus reconnaître vos amis, vos proches, vos collègues de travail, finalement... le monde qui vous entoure ?
Dans cette nouvelle émission, vous aller embarquer dans l'univers de l'ingénierie sociale, ou comment on fabrique votre consentement.
Le but de ce voyage ? Comprendre d'où viennent nos comportements d'aujourd'hui. Votre mode d'emploi, le connaissez-vous ?
Le virus et la peur induite vont nous réduire en esclavage et pire encore. Autant comprendre pourquoi nous allons crever alors, et toute l'histoire de la douce aliénation humaine en même temps. Relisons la Psychologie des foules qui, avec sa simplicité et son évidence, a inspiré les fascistes et les bolchévistes, bourreaux qui étaient à bien des égards plus nobles que nos tyrans milliardaires et démocrates du jour. Mais on a les tyrans et les malthusiens exterminateurs que l'on mérite.
Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les asservissent toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l'on consent généreusement à leur donner, s'ils sont suffisamment sages. Ils choisissent eux-mêmes les maîtres qu'ils devront servir.
Pour que cette tragédie mêlée d'absurdité ait pu se mettre en place, il a fallu tout d'abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voila bien l'étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l'Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd'hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils ignorent par conséquent la révolte qui devrait être la seule réaction légitime des exploités. Ils acceptent sans discuter la vie pitoyable que l'on a construite pour eux.
Le totalitarisme est un phénomène de « masses ». Hannah Arendt définit celles-ci comme des groupes déstructurés, amorphes, et en cela prêts à toutes les transformations et à toutes les aventures. C'est le capitalisme qui a rendu possible la transformation du peuple en masse en détruisant les solidarités traditionnelles.
Il y a quelques semaines je vous parlais de l'un de mes livres préférés, les Notes de chevet de Sei Shônagon.
En ce dimanche, j'aimerais vous parler de romans, de nouvelles, de contes.
Car une étude publiée il y a quelques jours a mis en lumière les bienfaits de la lecture de fiction.
Qui serait un moyen simple d'aller mieux... et de vivre plus longtemps !
Les pouvoirs de la fiction
Publiée dans Reading and writing l'étude dévoile que la littérature de fiction serait, de loin, la plus efficace pour « muscler » votre cerveau.
Plus exactement, pour accroître vos capacités cognitives :
- avoir un vocabulaire plus étendu ;
- mais aussi une réflexion plus subtile, et complexe.
Ceux qui lisaient davantage d'ouvrages scientifiques ou philosophiques, en tous cas spécialisés, n'avaient pas d'aussi bons résultats !
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