La Science de l'EspritS


Gem

Un neurochirurgien américain raconte son expérience de mort imminente

Eben Alexander a vécu bien malgré lui en 2008 une expérience de mort imminente, un récit controversé que ce neurochirurgien, particulièrement bien placé pour aborder un tel sujet, a décidé de raconter dans un livre.

"Proof of Heaven : A Neurosurgeon's Journey into the Afterlife" ("Preuve du paradis : le voyage d'un neurochirurgien dans la vie après la mort") ne sera publié que le 23 octobre aux Etats-Unis, mais les premiers extraits diffusés vendredi 12 octobre sur le site Internet du magazine américain Newsweek ont déjà provoqué de nombreuses réactions.

"AUTRE DIMENSION DE L'UNIVERS"

L'aventure de ce père de deux enfants a commencé avec un simple mal de tête en novembre 2008. Puis, la méningite bactérienne qu'il a contractée l'a rapidement plongé dans le coma. "J'ai été plongé dans un profond coma durant une semaine", raconte-t-il. Dans le même temps M. Alexander a "voyagé dans une autre dimension de l'univers, dit-il, une dimension dont je n'avais jamais rêvé qu'elle existait".

Magnify

Et si la dépression avait aidé l'espèce humaine à survivre ?

Des chercheurs américains ont montré que "la plupart des variations génétiques liées à la dépression ont eu un effet sur le système immunitaire".

La dépression touche de plus en plus de gens. A tel point que selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), elle pourrait devenir dès 2020 la première cause de morbidité chez les femmes et la deuxième chez les hommes, juste derrière les maladies cardiovasculaires. En France, la dépression touche plus de trois millions de personnes et représente la première cause de suicide. Elle reste pourtant une maladie souvent sous-diagnostiquée dans le monde occidental, ses symptômes étant généralement mal connus de la population. Et ce n'est pas l'unique chose liée à cette maladie que les gens ignorent. Les scientifiques étudient désormais de plus en plus les liens entre le génome humain et la dépression. Et d'études en études, ils ont découvert que si la dépression est aujourd'hui "inadaptée", elle était "utile" il y a encore quelques siècles. Improbable mais vrai. Comment la dépression pouvait-elle aider nos ancêtres ? Pour trouver la réponse, il faut chercher du côté de la génétique.

Evil Rays

Peut-on manipuler à distance les émotions d'autrui ?

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Jeane Manning et le Dr Nick Begich, auteurs d'un livre très intéressant et instructif (Les anges ne jouent pas de cette Haarp), affirment qu'une simple stimulation externe, déclenchée à l'aide de signaux électromagnétiques émis par un générateur, suffit à entrainer le cerveau ou à le bloquer.

Une stimulation extérieure peut déplacer la bande de fréquences sur laquelle fonctionnent normalement les ondes cérébrales. En d'autres termes, un programmateur de signaux externes ou générateur d'impulsions peut imposer son propre rythme au cerveau d'une personne : les fréquences habituelles sont alors modifiées artificiellement et les ondes cérébrales s'adaptent a la nouvelle bande de fréquences. La chimie cérébrale subit a son tour des changements, ce qui modifie le fonctionnement cérébral : les pensées, les émotions et la condition physique du sujet s'en trouvent altérées.

Le comportement humain est fonction de sa programmation. La manipulation mentale peut être soit bénéfique, soit maléfique pour l'individu qui en est l'objet.

Commentaire: - Podcast 63 : Haarp, contrôle mental et catastrophe à venir
-Mind Control and HAARP


Einstein

Et si la mémoire était faite pour prévoir l'avenir ?

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Selon certains chercheurs spécialistes de la théorie de l'évolution, la mémoire pourrait être un outil développé par l'espèce humaine pour apprendre à prédire l'avenir. Crédit Reuters
Selon certains chercheurs spécialistes de la théorie de l'évolution, la mémoire pourrait être un outil développé par l'espèce humaine pour apprendre à prédire l'avenir. Toute la théorie classique de la mémoire serait-elle à revoir ?

La mémoire est en principe étroitement reliée au passé. Dans sa définition habituelle, elle est relative au souvenir des évènements s ont déjà eu lieu. Et pourtant... du point de vue de l'évolution humaine, la mémoire pourrait en réalité avoir une fonction inverse. Selon certains chercheurs spécialistes de la théorie de l'évolution, la mémoire pourrait être un outil développé par l'espèce humaine pour apprendre à prédire l'avenir. Toute la théorie classique de la mémoire serait-elle à revoir ?

Tout a commencé avec les travaux du professeur Endel Tulving, qui travaille désormais à l'Institut de recherche de Rotman à Toronto au Canada. Le scientifique a pu échafauder les bases d'une théorie révolutionnaire, grâce à un patient atteint d'une perte de la mémoire épisodique, celle qui permet de se souvenir de sa propre biographie, et de revivre les événements que l'on a vécu comme si nous y étions. Ce patient était donc capable de se souvenir de certains faits généraux, abstraits, et des définitions des mots, mais incapable de se rappeler des moments forts de sa vie passée. Mais il présentait aussi une drôle de particularité : il ne pouvait pas non plus garder en tête son programme pour la journée, ses plans pour le lendemain, ni ses projets pour l'été.

Family

Les femmes plus sensibles aux mauvaises nouvelles

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Les explications avancées pour la plus grande vulnérabilité psychologique des femmes aux menaces insidieuses sont le plus souvent liées à des théories évolutionnistes. Crédit photo: Flickr/Waka Jawaka
La lecture d'articles de presse sur des événements sombres angoisse davantage les femmes que les hommes, confirmant leur sensibilité aux menaces insidieuses.

Encore une découverte qui vient confirmer la plus grande perméabilité des femmes au stress et à l'angoisse générés par la diffusion des mauvaises nouvelles. Une équipe de chercheurs en neurosciences, issue du centre d'études sur le stress de l'hôpital Louis H-Lafontaine, à Montréal, vient de publier dans la revue PLOS One une étude montrant que le niveau de sensibilité au stress des femmes est augmenté par la «consommation» d'articles négatifs dans la presse, ce qui les fragilise ensuite dans des situations de vie éprouvantes.

Pour parvenir à ces conclusions, l'équipe a partagé 60 participants en quatre groupes devant lire des papiers d'actualité. Pour déterminer leur niveau de stress, les chercheurs ont d'abord prélevé «à froid» sur chaque personne un échantillon de salive pour mesurer leur niveau de cortisol, puis après chaque étape de l'expérience. Le taux de cette hormone s'élève en effet lorsque le stress s'intensifie. Un groupe d'hommes et de femmes s'est dans un premier temps vu demander de lire des articles de presse sur des sujets «plutôt neutres» tels que l'ouverture d'un parc ou la première d'un film au cinéma, tandis que deux autres groupes devaient lire des articles «très noirs», comme des récits de meurtres ou d'accidents.

Black Magic

Pourquoi les jeux vidéos violents nous rendent-ils agressifs ?

Il est maintenant admis que les jeux vidéos violents ont un effet temporaire mais notable, augmentant l'agressivité et diminuant l'empathie. Des chercheurs français ont tenté de mieux comprendre le mécanisme qui est à l'oeuvre. Ils ont invité 136 élèves de niveau collégial (11-15 ans) à jouer à des jeux vidéos pendant 20 minutes. Les jeux étaient soit violents (Condemned 2, Call of Duty 4, The Club) soit non violents (S3K Superbike, Dirt 2, Pure). Ensuite, les élèves devaient compléter une histoire, puis jouer à un jeu qui leur permettait de sanctionner leur adversaire en choisissant l'intensité et la durée d'un son désagréable.

Il s'est avéré que ceux qui ont joué aux jeux vidéos violents ont choisi des sanctions plus longues et plus fortes. Ils ont également complété l'histoire de manière différente, en présupposant une plus forte hostilité du personnage. C'est ce qui explique, selon les chercheurs, l'augmentation de l'agressivité. Ainsi, le fait d'être mis en situation de compétition hostile pendant le jeu biaise les perceptions du joueur qui continue à se comporter comme si son environnement était dangereux. De là découle le comportement plus agressif.

Family

Les bénéfices de la méditation

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La méditation
La méditation, hors toutes religions, tous dogmes, toutes croyances, permettrait de diminuer l'anxiété, le stress, la dépression. Les effets bénéfiques sur la santé d'une pratique régulière de la méditation sont maintenant reconnus par les spécialistes. Plus facile à pratiquer qu'on l'imagine, méditer est un véritable antidote à notre mode de vie effrénée.

Commentaire: Ce lien offre un programme de méditation exceptionnel - et gratuit.


Heart

La compassion envers soi-même liée à une relation de couple plus heureuse

La compassion envers soi-même favorise non seulement la santé et le bien-être, mais également des relations de couple saines, selon une étude publiée dans la revue Self and Identity.

La compassion envers soi-même est, selon le modèle proposé par la psychologue Kristin Neff de l'Université du Texas à Austin, constituée de trois composantes: la bienveillance envers soi-même, la reconnaissance de son humanité et la pleine conscience (qui consiste à observer ses expériences intérieures sans porter de jugement de valeur).

"La compassion envers soi-même réfère à la capacité d'être indulgent et compréhensif envers soi-même lorsque confronté(e) à des insuffisances personnelles ou des situations difficiles plutôt que de se critiquer négativement", explique la chercheuse.

Sherlock

La désinformation : pourquoi elle fonctionne et comment la contrer

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Alors que les exemples de désinformation ne manquent pas, notamment sur la scène politique, le chercheur en psychologie Stephan Lewandowsky de l'Université of Western Australia et ses collègues décrivent, dans un article paru dans la revue Psychological Science in the Public Interest, les facteurs cognitifs qui font que certaines personnes adhèrent si fortement à certains éléments de désinformation et ils identifient certaines techniques qui peuvent être efficaces pour contrecarrer les croyances erronées.

La raison principale pour laquelle la désinformation fonctionne, estiment-ils, est que le rejet de l'information exige un effort cognitif. Évaluer la plausibilité et la source d'un message requière plus de ressources cognitives et motivationnelles que d'accepter simplement le message comme vrai. Si un sujet n'est pas très important pour une personne ou si elle a d'autres choses à l'esprit, la désinformation est plus susceptible de fonctionner.

Magnify

L'aptitude à être hypnotisé(e) liée au style cognitif plutôt qu'à la personnalité

Une étude américaine, publiée dans les Archives of General Psychiatry, montre des différences cérébrales entre les personnes qui peuvent être hypnotisées et celles qui ne le peuvent pas.

David Spiegel de l'Université Stanford et ses collègues ont utilisé l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et structurale avec 12 personnes ayant une grande hypnotisabilité et 12 personnes avec une faible aptitude à être hypnotisée.

Le chercheur estime qu'un quart des patients qu'il rencontre ne peuvent pas être hypnotisés et que cette aptitude ne semble liée à aucun trait de personnalité spécifique.