La Science de l'Esprit
Face à l'évocation de certains faits qualifiés de « fake news » par les médias mainstream, aussitôt se met en place une stratégie d'évitement, voire de conflictualité. La peur de voir la réalité dans son ensemble s'est-elle emparée du raisonnement dans la société depuis notre amygdale ? Il s'avère que cette partie de notre cerveau joue un rôle déterminant dans le rapport à la réalité et à la manipulation de la population.
L'amygdale du cerveau, la gardienne des souvenirs émotionnels
Nous savons tous que nous avons des amygdales au fond de la gorge, mais le « complexe amygdalien » du cerveau est quant à lui peu connu, il est aussi appelé amygdale. C'est un groupe de cellules en forme d'amende situé derrière l'os temporal, au niveau des tempes. L'amygdale du cerveau sert au décodage et à la régulation des émotions. En elle, les souvenirs de joie, de tristesse, de bonheur se trouvent conservés et associés à des émotions. On parle alors de souvenirs émotionnels dont l'amygdale du cerveau est la gardienne. Elle fait partie du système limbique du cerveau, aussi appelé cerveau émotionnel qui conditionne les réponses émotionnelles et comportementales d'une personne.
La communion : un rituel de solidarité
Bien au contraire : la communion est un rituel qui implique un geste de solidarité entre les communiants et celui qui a donné sa vie pour l'humanité. La communion est, de facto, un rituel de solidarité et cette prescription de « distanciation sociale » constitue un contre-rituel destiné à annihiler les pouvoirs intrinsèques de ce sacrement. Recevoir le « corps du Christ » revient à reconnaître notre situation de « pauvres pécheurs » appelés à la rédemption via un sacrement qui consacre notre union intime avec le créateur. Et, in fine, pour être en mesure d'accueillir cette « seconde naissance » alchimique, il nous faut briser les entraves de l'égoïsme qui empêchent la lumière christique de faire son chemin dans l'« athanor » de notre CŒUR de simple mortel. La communion n'est pas un sacrement offert aux « puristes ou aux athlètes de la foi ». Que nenni. L'acte de contrition requis avant de se diriger vers l'autel de la communion est l'équivalent d'une « remontée vers la lumière », après avoir « visité les entrailles de notre cœur et avoir rectifié notre état de conscience ».
Convertie très tôt à l'orthodoxie, cette ancienne infirmière a aussi étudié l'hébreu et la théologie pour éclairer son propre cheminement d'abord et puis pour nourrir son enseignement. C'est ce parcours qu'elle retrace avec nous, nous invitant à cheminer grâce aux textes bibliques vers notre monde intérieur.
Ces éléments inspireront l'auteur lors de l'écriture de ce roman qui fut publié en 1953 aux Etats-Unis d'Amérique chez Ballantine Books et en France en 1955 aux éditions Denoël.
L'hypothèse commune en matière d'autocratie ou d'oligarchie est que les gens sont « stupides » et facilement manipulés pour suivre des personnalités convaincantes qui font des promesses qu'elles n'ont pas l'intention de tenir. Il s'agit d'une simplification excessive et stupide. En vérité, le niveau de manipulation nécessaire pour attirer une majorité de personnes dans une dictature est si complexe qu'il requiert une compréhension avancée de la psychologie humaine.
Commentaire : À ce sujet, lire :
William Sargant, MK Ultra, conditionnement — Le détournement cognitif ou la psychologie qui consiste à façonner la réalité d'autrui
Soumission à l'autorité : l'obéissance n'est pas ce que Stanley Milgram croyait
La manipulation des foules : comprendre le peuple mieux que lui-même
Voilà la question essentielle posée par Virginia Woolf ici, dans ces réflexions, critiques et articles écrits entre 1917 et 1940 : qu'est-ce que lire ? (plutôt que dire ou écrire)... Et voilà la manière essentielle de la poser : non pas en philosophe, à peine en écrivain, mais d'abord en lectrice...
« Les mots, les mots anglais sont habités d'échos, de souvenirs, d'associations - naturellement. Ils se sont promenés, sur les lèvres des gens, dans leurs maisons, dans les rues, dans les champs, pendant tant de siècles. »Telle est la thèse de Virginia Woolf dans le 1er essai de ce recueil sur les mots, et c'est sa 1re leçon sur la lecture : lire, c'est d'abord élucider l'essence, le fonctionnement, les propriétés des mots.
Mais il s'agit d'y procéder sans manipuler les mots, sans les juger, sans les dominer, mais en voyant ce qu'ils nous font, eux, comment ils nous manipulent, eux. Et c'est bien la 2e leçon de Virginia Woolf : comment ne pas juger les mots, mais se laisser porter eux.
C'est une œuvre de fiction, mais les concepts sur lesquels elle est basée, y compris le pouvoir de conditionner les humains à accepter un état de vie anormal, ne le sont pas. Dans la vidéo ci-dessous, vous pouvez entendre une entrevue de 1962 avec Huxley, dans laquelle il parle de l'utilisation de la persuasion et du conditionnement pour acquérir le pouvoir et le contrôle ultimes sur la société.
« Mais je ne veux pas aller parmi les fous », fait remarquer Alice.Nous vivons dans un monde où le degré de désinformation et de mensonge pur et simple a atteint un niveau tel que peut-être pour la première fois, la majorité du monde occidental commence à s'interroger sur son propre niveau de santé mentale et sur celui de son entourage. La méfiance croissante et frénétique à l'égard de tout ce qui fait « autorité », mêlée à l'incrédulité désespérée que « tout le monde ne peut pas être dans le coup ! », pousse lentement de nombreuses personnes à s'enfermer dans une camisole de force de plus en plus serrée. « Tout remettre en question » est devenu la nouvelle devise, mais sommes-nous capables de répondre à ces questions ?
« Oh, tu n'y peux rien », dit le chat, « nous sommes tous fous ici. Je suis fou. Tu es folle. »
« Comment sais-tu que je suis folle ? », demande Alice.
« Tu dois l'être », répond le chat, « sinon tu ne serais pas venue ici. »
~ Lewis Carroll, Alice au Pays des Merveilles

Photo du film Gaslight, 1944 — [Hantise pour la version sortie dans les salles françaises en 1947 - NdT]
La mauvaise blague des comportementalistes sociaux, qui ont rendu tout le monde obsédé par le papier toilette au début de ce que l'on croyait être une période de crise, est un exemple du contrôle qu'ils exercent sur le bouton rouge intitulé « déclencher une panique massive de niveau 4 ».
Et peut-on blâmer le peuple ? Après tout, si on nous ment, comment pouvons-nous nous rassembler et pointer du doigt la racine de cette tyrannie, ne sommes-nous pas arrivés au point où elle est partout ?
Comme Goebbels l'a tristement déclaré,
« Si vous dites un mensonge suffisamment gros et que vous le répétez sans cesse, les gens finiront par le croire. Le mensonge ne peut être maintenu que tant que l'État peut protéger la population des conséquences politiques, économiques et/ou militaires de ce mensonge. Il devient donc d'une importance vitale pour l'État d'utiliser tous ses pouvoirs pour réprimer la dissidence, car la vérité est l'ennemi mortel du mensonge, et donc par extension, la vérité est le plus grand ennemi de l'État [sous le fascisme]. »
Lorsque quelqu'un nous donne une gifle, nous avons le libre-arbitre de répondre par réflexe ou alors par la liberté de créer un geste inspiré par une énergie, un élan et une intention autres pour apporter quelque chose de plus élaboré, de plus constructif, de plus utile là où nous nous trouvons et envers ceux que nous rencontrons.
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