La Science de l'Esprit
La belle affaire que voilà, mes concitoyens découvrent hébétés et ahuris que la mort est la seule issue de ce magnifique voyage qu'on nomme la vie.
Soudain ils réalisent que leur condition de mortel est une menace permanente, un défi toujours remis en jeu, un parcours qui s'achèvera un jour. Eux qui avaient relevé la tête devant les hordes barbares des fous d'un dieu de haine et de terreur, s'inclinent devant un petit virus qui met la planète à genou.
Ils se sont pourtant voilés la face depuis si longtemps quand notre système de santé a été honteusement, méticuleusement, systématiquement attaqué, démantelé, réduit à la misère pour favoriser les capitaux privés et les amis des gouvernants. Ils n'ont pas protesté quand les hospices ont été vendus aux investisseurs de la mort lente dans l'inconfort et l'indignité. Tout cela n'avait aucune importance parce qu'ils n'étaient pas concernés.
Mais qu'on leur affirme qu'une méchante bête pourrait leur couper l'envie de respirer et les voilà qui se couvrent la bouche et le nez pour échapper à la terrible menace. Les zombis pourtant ne se privent pas de leur désir effréné de consommation. Ainsi transformés en spectres, ils hantent en masse les rayons des supermarchés, les centres villes, les esplanades et bords de rivière, persuadés que leur nombre fera fuir la menace.
Ses thèmes émotionnels, évocateurs et colorés ont donné vie à d'innombrables films au cours d'une carrière musicale prolifique et unique de plus de 70 ans. Le maestro est décédé lundi à Rome, à 91 ans, des suites de blessures subies lors d'une chute.
La solution apportée par la pensée positive est donc de contrôler les émotions et pensées négatives, de les supprimer et de ne plus avoir que des pensées positives, afin de diriger notre vie vers la réussite et le bonheur.
Les pensées positives peuvent en effet produire des émotions positives (et encore, pas systématiquement) mais , comme le rappelle justement Matthieu Ricard, « l'univers n'est pas à notre disposition ». Par ailleurs, pouvons-nous véritablement contrôler nos pensées ?
Ilios Kotsou propose dans son livre Éloge de la lucidité de déconstruire la théorie de la pensée positive et le mythe de la loi de l'attraction en s'appuyant sur des études de psychologie et de neurosciences.
Pour satisfaire l'esprit, fut convenable de penser que ce monde serait meilleur. En revanche, Michel Houellebecq, pour qui la littérature ne doit pas avoir de vertus dormitives, convint que le monde d'après, pour autant qu'il arrive, risque d'être le même que l'ancien mais en pire. En réalité, cette crise a engendré deux impacts, l'un sur le système (société, Etat, économique) ; l'autre sur les consciences.
Avec des différences. Selon la position dans le système, l'impact sera plus intense et selon le vécu pendant le confinement, la conscience aura subi des facteurs plus ou moins impactant. Les uns ont continué à travailler comme avant, les autres se sont appliqués au télétravail à domicile, ou alors sont restés chez eux en chômage technique. Pour tous, le confinement fut une expérience inédite. Avec quelles conséquences ?
Ce que nous avons vécu s'appelle une crise. Autrement dit, une instabilité dans notre existence, qui au lieu de suivre un cours réglé par notre volonté, a été encadrée et déstabilisée, à l'image d'un cycliste ayant crevé et obligé de poursuivre son chemin à pied.
Le paysage est alors perçu différemment. Le confinement a engendré un vécu inédit mais tous n'ont pas été secoués de la même manière. Trois possibilités se présentent dans ce cas de figure où une instabilité se produit puis s'estompe, ce qui est arrivé après le confinement.
Un grand défilé traditionnel du jour de la Victoire sur la Place Rouge est prévu le 24 juin, reporté de sa date initiale du 9 mai en raison de la « pandémie » de coronavirus. Pour marquer l'occasion, la Russie a officiellement inauguré une imposante cathédrale sur le thème militaire.
L'église orthodoxe russe et les forces armées ont inauguré la nouvelle « cathédrale des forces armées » à une quarantaine de kilomètres de Moscou en début de semaine. Elle est également appelée officiellement « Cathédrale de la Résurrection du Christ », et est maintenant considérée comme l'une des plus hautes églises de Russie.
Elle présente des symboles qui célèbrent la lutte des Soviétiques contre les envahisseurs nazis, qui, selon la plupart des estimations, a fait 26 millions de morts parmi les troupes et les citoyens russes.
Un journaliste a décrit que la conception et l'esthétique de la nouvelle cathédrale sont « comme un aperçu d'une civilisation extraterrestre ».
« Celui qui se souvient de s'être trompé tant et tant de fois selon son propre jugement, n'est-il pas un sot de ne pas se mettre à s'en défier pour toujours ? Quand je me trouve convaincu par le raisonnement d'autrui d'avoir une opinion fausse, je n'apprends pas tant ce qu'il m'a dit de nouveau, et le point particulier que j'ignorais - ce serait peu de profit -, que j'apprends d'une façon générale ma faiblesse et la trahison de mon intelligence. De là je tire l'amendement de toute la masse. »
Alors qu'une équipe de chercheurs étudiait les motifs de l'activité cérébrale chez des moutons atteints de la maladie de Huntington, ils ont fait une découverte étonnante qui pourrait offrir une nouvelle compréhension des mécanismes d'action de certains anesthésiques. En l'occurrence, c'est en administrant à leurs sujets de la kétamine, une substance synthétisée pour la première fois en 1962, qu'ils ont découvert une interruption complète de l'activité cérébrale chez ces derniers pendant plusieurs minutes, un phénomène qui, d'après eux, n'avait jamais été observé auparavant.
« Si l'efficacité d'un homme n'est pas guidée et régulée par un sens moral, alors plus il est efficace, pire il est, plus il est dangereux pour le corps politique. Le courage, l'intellect, toutes les qualités magistrales ne servent qu'à rendre un homme plus mauvais s'ils ne sont utilisés que pour son propre intérêt, avec une indifférence brutale aux droits des autres.
Il analyse pour nous cette obsession de la propagation de l'affect entre les individus pour mieux les surveiller et les faire soumettre.
Un monde entièrement stérilisé, promouvoir une vie sans microbe, ce qui, bien entendu, induit la nécessité de se laver les mains le plus souvent possible, de développer les gestes barrière et la distanciation sociale, le tout selon l'injonction connue : « pour votre protection » voilà bien l'objectif de l'oligarchie au pouvoir !
Répétées sur un ton macabre et ad nauseam, de telles recommandations et autres impératifs catégoriques de la même eau, soulignent bien ce qu'est, en vérité, la société de contrôle qui risque de s'imposer à tous et à tout un chacun. Qui risque, car à l'encontre de ce que croient les esprits chagrins, le pire n'est pas certain.
Cet aspect des choses ne peut être correctement expliqué par le langage ou la science. Il convient de cultiver une sensibilité telle que l'existence des êtres spirituels puisse être directement vécue.
Rudolf Steiner était un philosophe, un éducateur et un spiritualiste autrichien. Au cours de sa vie, il a publié de nombreux livres et articles sur la science de la spiritualité. Il considérait le corps humain comme un réceptacle spirituel, ouvert à l'occupation par d'autres entités.
Pour lui, être conscient de ces forces, c'était avoir le pouvoir de rejeter leur influence négative. Demeurer inconscient de leur existence revenait à n'être qu'une feuille soumise à leurs vents, et la culture spirituelle était la clé pour développer la conscience de ces forces.
« [...] les Esprits des ténèbres sont parmi nous, ils sont présents. Il nous faut veiller afin de remarquer où ils se trouvent sur notre chemin, afin de concevoir où ils sont présents. Car la chose la plus dangereuse dans un proche avenir, ce sera d'être abandonné à leurs influences sans en avoir conscience. Leur réalité n'est pas modifiée du fait quel'homme les connaît ou ne les connaît pas. »
~ Rudolf Steiner, La Chute des Esprits des ténèbres
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