La Science de l'EspritS


Caesar

Retour sur Saint-Éxupéry : Sans la Deuxième Guerre mondiale, le Petit Prince n'aurait pu voir le jour

Antoine est entré dans « la drôle de guerre » comme des millions de Français. Dans un premier temps, ce fut une période propice aux bavardages dans les chambrées et aux élucubrations de toutes sortes. Les officiers fanfaronnaient. Les soldats astiquaient les fusils d'une autre guerre et défilaient. Les foules applaudissaient. Tout le monde était à sa place et à son office.
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Durant les longues soirées d'hiver, Antoine attendait. Il fallait tuer le temps en organisant des jeux de société, en animant des soirées où l'on reprenait à tue-tête des chansons de « corps de garde », en faisant des tours de cartes, en buvant ou bien en mélangeant tout à la fois.

Question

SOTT Focus: Choisirez-vous la liberté ?

Dans 1984, le roman dystopique de George Orwell devenu un classique, le protagoniste Winston se demande s'il est le seul à avoir conservé un réel souvenir et s'il est le seul à douter de la narration du Parti. Il n'a aucun moyen de savoir si tous les autres croient vraiment à la version révisée de l'histoire du gouvernement, ou s'ils agissent comme si c'était le cas ; discuter de telles questions est puni d'anathème et mène à la vaporisation : vous êtes supprimé de l'histoire. Heureusement, nous n'en sommes pas encore là aux États-Unis — personne n'a encore été vaporisé.
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© Inconnu
Note du traducteur : L'explication du terme « vaporisé » dans le texte :
« Des gens disparaissaient, simplement, toujours pendant la nuit. Leurs noms étaient supprimés des registres, tout souvenir de leurs actes était effacé, leur existence était niée, puis oubliée. Ils étaient abolis, rendus au néant. Vaporisés, comme on disait. »
Personne n'a encore été « vaporisé », mais les mécanismes totalitaires décrit dans ce roman publié en 1948 sont, dans le fonctionnement de nos sociétés, aujourd'hui même, parfaitement repérables... Peut-être même plus que jamais.
Toutefois, il semble que nous soyons emprisonnés par la force de la censure sociale tout aussi sûrement que Winston l'était par la menace d'une mort instantanée. Des millions d'opposants au confinement ne feront pas connaître leur opinion, même à leur famille et à leurs amis les plus proches ; prendre publiquement position est inconcevable — ils perdraient leur statut social, leurs clients et peut-être même leur emploi. Grâce à cette dynamique, les partisans du confinement bénéficient d'une apparence de consensus majoritaire, et tout le monde obtient... plus de confinement.

Si nous parlions tous librement, le résultat serait différent. Lorsque nous décidons quelles opinions doivent être « acceptables », nous permettons à la dynamique sociale de nous contrôler. Il en résulte deux groupes distincts et malavisés : le premier groupe est constitué de personnes qui, tout en dissimulant un ressentiment latent, nourrissent des opinions secrètes et se comportent de manière factice afin de contenter les autres ; le second groupe, quant lui, est constitué de personnes qui croient que leurs opinions sont plus largement partagées et plus influentes qu'elles ne le sont en réalité. Cette fausse réalité n'est bonne pour personne. Le fait de penser détenir un soutien légitime alors que la dissidence a été réduite au silence par l'intimidation est un excellent moyen de sombrer dans le chaos intérieur.

Cult

Pandémie ou le retour du grand Pan

Au cours des deux dernières décennies, les publications médicales n'utilisaient pas la notion de pandémie. Dans le cas du Covid-19, ce terme a été introduit par l'OMS, en date du 11 mars 2020. L'organisation sanitaire avait alors déclaré que « la Covid-19 pouvait être qualifiée de pandémie », ajoutant « qu'il s'agit de la première pandémie causée par un coronavirus [1]. » Ce choix permet de lui donner un caractère de démesure, d'exceptionnalité.
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Dans le cas du coronavirus, l'existence immédiatement mondiale de la maladie, a permis de créer une confusion entre sa sévérité et son ampleur, entre le mot et la chose.

La métonymie, le déplacement d'un mot à un autre, de celui d'épidémie à pandémie, ne permet pas d'observer la réalité, mais de « convoquer le réel », afin de le mettre au service d'une mutation contrôlée de la société. Ce déplacement fabrique la chose qui nous regarde dans notre intimité : la pandémie. A travers ce cadrage, les objets se chargent d'une inquiétante étrangeté : nous ne percevons plus les objets, mais ce sont eux qui nous regardent.

Ici, il n'est plus question de penser, mais d'entendre l'inouï. Le mot « pandémie », comme objet sonore, est mis en exergue par les médias. La résonance permet de produire, comme dans la mythologie du grand Pan, une révélation qui échappe au pensable. Ici le mythe est perverti. Il perd sa dimension métaphorique et devient un simple porteur de sons, de bruits.

L'utilisation de la notion de pandémie est un recours à un symbole de la mythologie. Il en utilise la puissance, non pour annoncer un danger et permettre d'y faire face, mais, au contraire, pour nous enfermer dans la panique et faire que la pandémie, devienne une totalité qui ordonne, en permanence, des sacrifices et où toute forme de résistance devient impensable.

Bulb

Douleurs physiques et leurs significations métaphysiques

Tout sur le plan physique est une manifestation de quelque chose sur le plan métaphysique. Lorsque nous parlons d'abondance, nous parlons en fait d'une abondance d'énergie émotionnelle, mentale et spirituelle. Nous nous remplissons à ras bord de ces énergies et c'est le débordement qui se manifeste sur le plan physique.
douleur
La douleur
Les signes et symptômes apparents sur le plan physique nous amènent à nous interroger, en fin de compte, plus profondément sur nous-mêmes en tant qu'êtres énergétiques et spirituels.

Butterfly

5 raisons de rester positif malgré le chaos actuel et les lois liberticides.

Eric Remacle est auteur de livres et de pédagogies axés sur la maîtrise du stress et l'atteinte du bonheur intérieur.
Eric Remacle
Eric Remacle
Il transmet des clés issus de ses 30 ans d'expérience en thérapie, formation, hypnose, méditation afin de vivre une vie libérée et lumineuse !

Boat

SOTT Focus: Ne perdez pas espoir, nous sommes faits pour affronter le défi de cette époque

Mes amis, ne perdez pas courage. Nous sommes faits pour cette époque. J'ai entendu récemment tant de personnes profondément et à juste titre déconcertées. Elles sont préoccupées par la situation actuelle de notre monde. Nous vivons une époque d'étonnement presque quotidien et de rage souvent justifiée face aux dernières dégradations de ce qui compte le plus pour les personnes civilisées et inspirées.
Des navires dans une tempête sur une côte rocheuse
© Jan PorcellisShips in a Storm on a Rocky Coast (1614 - 1618)
Vous avez raison dans vos évaluations. Le prestige et l'orgueil auxquels certains ont aspiré en approuvant des actes aussi odieux contre les enfants, les personnes âgées, les gens ordinaires, les pauvres, les sans défense, les impuissants, est à couper le souffle. Pourtant, je vous exhorte, je vous demande, je vous prie, gentiment, de ne pas épuiser votre esprit en vous lamentant sur ces temps difficiles. Surtout, ne perdez pas espoir. Plus particulièrement en raison du fait que nous sommes faits pour cette époque. Oui. Depuis des années, nous apprenons, nous nous entraînons, nous nous perfectionnons, en vue de cette rencontre précise entre notre engagement intérieur et le monde extérieur.

J'ai grandi sur les Grands Lacs et je reconnais un navire en état de navigabilité quand j'en vois un. En ce qui concerne les âmes éveillées, il n'y a jamais eu dans les eaux de navires plus performants que ceux que l'on trouve actuellement dans le monde entier. Et ils sont pleinement approvisionnés et capables de se signaler les uns les autres comme jamais auparavant dans l'histoire de l'humanité.

Book 2

Livre : Le pouvoir du huit

Le pouvoir du huit
Découvrez comment exploiter de façon optimale vos extraordinaires ressources intérieures pour renforcer votre capacité de communication et de guérison, et ce, en utilisant les découvertes les plus récentes sur le pouvoir miraculeux de l'intention de groupe et sur son effet bénéfique en retour. Tout ce que nous projetons dans l'univers nous revient sous une forme ou une autre, et toujours magnifié. Bien que le pouvoir de l'intention - l'énergie de la pensée positive - soit largement reconnu comme une force susceptible de transformer radicalement nos vies, la puissance exponentielle de l'intention de groupe n'a jamais été réellement explorée jusqu'ici.

Book 2

Un roman vraiment surprenant : « Une vie après l'autre » de Kate Atkinson

La réputation de Kate Atkinson n'est plus à faire : depuis la parution de son premier roman, le virtuose Dans les coulisses du musée (de ces livres que l'on peut lire, et relire, et relire sans se lasser une seule seconde), l'auteur britannique fait mouche à chaque fois.
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© InconnuUne vie après l'autre
Une vie après l'autre ne fait pas exception à la règle. Un peu comme Dans les replis du temps, Kate Atkinson explore le temps, et ses possibilités, grâce à une héroïne un peu spéciale, Ursula Todd, qui recommence sa vie du début à chaque fois qu'elle meurt. Car oui, Ursula meurt souvent. Et recommence aussitôt tout depuis le début, sans pouvoir se départir d'une étrange sensation de déjà-vu.

Brain

SOTT Focus: La pussification de la jeunesse américaine aurait-elle été scientifiquement élaborée ?

Il y a eu beaucoup de débats ces derniers temps pour savoir quelle est la génération d'Américains la plus responsable des échecs actuels de la société américaine.
  • Les baby-boomers reprochent aux millennials d'être faibles, paresseux et d'avoir l'impression que tout leur est dû
  • Les millennials, eux, reprochent aux baby-boomers d'avoir ruiné le système avant même de les avoir mis au monde, alors que ces derniers profitaient des fruits d'une économie encore prospère
La vraie réponse est que c'est en partie la faute des DEUX générations, mais pas pour les raisons qui sont souvent invoquées.

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Le conflit entre les boomers et la génération « flocons de neige », les jeunes adultes de 2010 perçus comme prompts a être offensés et moins résilients, est un récit contrôlé qui évite délibérément les grandes questions en jeu. Oui, les nouvelles générations d'Américains ont été complètement choyées, mais je crois que cela fait partie d'un programme plus vaste, et les parents des baby-boomers y ont joué un rôle à leur insu et d'une façon stupide.

Dans la guerre de la quatrième génération, le concept consiste à détruire une nation ou une civilisation sans recourir à la confrontation militaire directe, du moins pas tout de suite. L'objectif est plutôt de déstabiliser la société cible de l'intérieur et de laisser les citoyens s'autodétruire. Ensuite, une fois que la population est dans un chaos suffisant, vous vous installez avec vos forces militaires et prenez le relais, rencontrant une résistance minimale en cours de route.

Cette stratégie peut également être utilisée pour miner et contrôler une population par son propre gouvernement ou par les élites au sein de ce gouvernement, comme moyen d'arrêter une rébellion potentielle contre la structure du pouvoir en place. En d'autres termes, utiliser le chaos contrôlé pour créer la panique et la faiblesse, puis s'emparer de plus de pouvoir pendant que les citoyens sont distraits et désorganisés.

Afin de créer le chaos et la panique dans une population, celle-ci doit être totalement non préparée à faire face aux événements de crise. Elle doit être mentalement douce et manquer de détermination, sinon elle risque de devenir autonome et provocante plutôt que craintive et facile à contrôler.

J'ai récemment étudié les méthodes de conditionnement psychologique utilisées pour préparer les gens aux scénarios de combat et de crise. L'expression « inoculation de stress » revient souvent. Dans certaines branches et unités de l'armée américaine, on insiste de plus en plus sur l'inoculation au stress (au-delà de l'entraînement de base) comme moyen de renforcer les soldats et leur force d'âme, de sorte que lorsqu'ils se retrouvent finalement dans une situation de combat où ils risquent de mourir, qu'ils ne paniquent pas et ne laissent pas l'adrénaline prendre le dessus sur leurs processus moteurs et leur faculté de penser.

Commentaire: Ce texte peut bien sûr, en grande partie, s'appliquer à la France tant elle reçoit les influences de la culture américaine.


Brain

L'expérience de mort imminente de Mme Andrea Pfeifer

Andrea Pfeifer
Andrea Pfeifer
Mme Andrea Pfeifer a vécu une expérience de mort imminente à l'âge de 26 ans. Dans cette interview, elle parle de son impressionnante expérience.
« La première chose qui s'est passée ensuite, c'est que toutes les interactions humaines que j'avais eues dans ma vie ont été étalées devant moi, comme un jeu de cartes. Cela m'a permis d'examiner en détail chacune de ces relations individuellement et de faire la paix avec elles, certaines étaient des amis d'enfance. »