La Science de l'EspritS


Wolf

Les psychopathes au travail, plus commun que ce que l'on pense

Traduction : SOTT

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Un psychothérapeute australien a demandé aux employeurs de prendre garde à la présence de psychopathes dans les entreprises, car ils « sont plus communs » que ce que l'on pense généralement.

Selon le Docteur John Clarke, ils ont la capacité d'isoler et de détruire mentalement le personnel qui les entoure. Le Dr Clarke dit que la seule façon de gagner la guerre contre ces psychopathes est de refuser de tolérer leur comportement destructeur.

« Quand les gens pensent au psychopathe, ils pensent à un tueur en série ou à un violeur. Et ils sont assez semblables », a-t-il dit lors de la Conférence tasmanienne sur la Santé et la Sécurité au Travail.

Commentaire:
Les victimes d'un psychopathe d'entreprise peuvent souffrir d'insomnie, d'anxiété aiguë, d'isolement social, de déficience immunitaire, de perte ou de gain de poids, de conflit familial et de perte d'estime de soi.

Le Dr psychothérapeute australien John Clarke a également eu connaissance de plusieurs cas de suicide. Auteur de Working with monsters et dernièrement, de The pocket psycho, le Dr Clarke estime à 10% le pourcentage de population apte à devenir « psychopathe d'entreprise". 1% de la population est réellement psychopathe "diagnostiquable".

Qui sont-ils ? La définition d'un « P.E. » : c'est quelqu'un qui fera n'importe quoi pour son avancement dans l'entreprise. Il vous détruira avec bonheur si c'est nécessaire. Le P.E. est également un maître du déguisement qui apparaît souvent aux cadres supérieurs comme un adjoint performant, tout dévoué à l'entreprise.

Un P.E. va d'abord vous flatter pour gagner votre confiance et découvrir vos vulnérabilités, pour les employer contre vous plus tard. Il peut choisir a victime parmi ses collègues expérimentés, aussi bien que chez les jeunes diplômés d'université récemment intégrés dans l'entreprise.

"Il séduit les personnes, et il est difficile de voir clair en lui, car vous croyez qu'il ne souhaite que votre bonheur et votre réussite. Vous lui racontez vos pensées intimes, car vous commencez à croire à une entreprise de rêve, et à des collègues solidaires et sympathiques." ajoute le Dr Clarke.

Quand le moment sera venu, le P.E. commencera à vous abaisser, à vous humilier devant les autres, à démolir la crédibilité de votre travail et à répandre sur vous de fausses rumeurs. Mais au début, ces manœuvres seront très subtiles, pour vous laisser dans le flou, dans l'ignorance de ce qui se trame autour de vous.

Le P.E. manie à la perfection l'arme fatale que constitue la rétention d'informations : des renseignements essentiels à votre activité vous seront cachés, alors qu'ils seront transmis à tous vos collègues. Le P.E. parviendra peu à peu à vous isoler des autres, de sorte que par la suite, quand vous vous plaindrez, personne ne vous croira.

Le P.E. parviendra inéluctablement à son but : promotion et argent. Le cercle vicieux se mettra en mouvement, cette promotion lui conférant encore plus de puissance sur les autres, donc plus de capacité de nuisance.
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Vous ne contrôlez pas bien votre cerveau

Vous n'avez peut-être pas réfléchi à cela, mais prendre votre tasse de café du matin implique de nombreuses décisions complexes. Il suffit parfois d'être handicapé pour s'en rendre compte d'ailleurs... Il faut décider de viser avec votre main, de saisir la poignée, de lever le tout à votre bouche (et pas à l'oreille) et ne rien renverser (autant que possible).

En réalité, votre cerveau le fait « pour vous » (il prend cela en charge sans que vous ayez conscience de tout). Non seulement il réalise cela, mais il vous dissimule un tas d'informations sur la manière dont toutes ces décisions sont prises, surtout pour tous les petits détails. Il est même impossible d' « éteindre » artificiellement tous ces processus.

People

Les super-héros aident réellement leurs fans à se sentir mieux

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Publiée dans le Journal of Experimental Psychology, une étude expérimentale américaine suggère que les fans de Batman ou Spiderman puisent dans l'image de leur idole de véritables ressources d'énergie et de bien-être.

Bulb

Des problèmes de concentration ? Regardez des photos de chatons !

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Des chercheurs japonais ont mis en évidence que regarder des photos mignonnes de chiots et de chatons aide à mieux réaliser certaines tâches. Les caractéristiques juvéniles des jeunes animaux déclenchent en effet un regain de soin et d'attention chez les volontaires.

Pour réviser avant un examen ou boucler un dossier, vos meilleurs alliés sont Pikachu et le chaton du voisin. Une équipe japonaise a en effet publié vendredi dernier dans le journal en ligne PLoS ONE une étude qui suggère que regarder des photos mignonnes aiderait à la concentration. Dans le cadre de leurs travaux, ils cherchaient en fait à déterminer ce qu'était réellement l'effet des images kawaï, qui signifie à peu près "mignon" au Japon.

Brick Wall

L'isolement crée des dégâts irréparables dans le cerveau des jeunes souris

Cela faisait longtemps que l'on s'en doutait, mais des chercheurs américains viennent d'en faire la démonstration : les premières semaines de la vie sont cruciales dans le câblage du cerveau des mammifères. Les neurologues américains ont séparé des bébés rongeurs âgés de vingt et un jours de leur mère, en les plaçant dans des environnements plus ou moins stimulants pendant un mois.

Un tiers des rongeurs vivait dans un isolement total (des cages individuelles), un autre tiers était élevé en groupe de quelques individus et le troisième tiers vivait dans un environnement « enrichi » (avec des objets stimulant leur curiosité). Ces rongeurs cobayes étaient ensuite regroupés et les chercheurs observaient leur comportement. Les rongeurs du premier groupe étaient incapables d'interagir avec leurs congénères, alors que ceux du troisième groupe recherchaient volontiers la compagnie.

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Les personnes à tendance psychopathique auraient un odorat moins développé

Publiant leurs travaux dans Chemosensory Perception, des chercheurs australiens ont montré expérimentalement une certaine corrélation entre tendances psychopathiques et capacités olfactives, les unes comme les autres ayant leur siège dans la partie antérieure du cerveau.

Des scientifiques de l'Université Macquarie de Sydney (Australie), ont étudié, chez 79 adultes (non criminels), d'une part les performances de l'odorat, et d'autre part les tendances psychopathiques. Le but était en fait de savoir si, comme le soupçonnent certains chercheurs, il existe une corrélation entre ces deux éléments dans la mesure où ceux-ci font essentiellement intervenir une même portion du cerveau, sa partie antérieure.

Au cours de l'expérience, l'équipe a donc évalué les capacités et la sensibilité du système olfactif de ces personnes, ainsi que cinq tendances de la personnalité (qui peuvent d'ailleurs affecter aussi des sujets sains) : la manipulation, l'insensibilité, le caractère erratique du mode de vie, les tendances criminelles et les capacités d'empathie. L'étude a alors révélé que les personnes à traits psychopathiques marqués sont davantage susceptibles de peiner à identifier et différencier les odeurs. Plus précisément, les scientifiques ont constaté que les régions cérébrales contrôlant les processus olfactifs étaient moins efficaces chez ces personnes que chez d'autres sujets.

People

Les convictions de l'homme sont naturellement bousculables

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Lorsque des gens sont confrontés à des opinions faussement présentées comme les leurs, ils défendent souvent l'inverse de leurs premières impressions. Face à un questionnaire dont les questions ont été modifiées après que des volontaires y ont répondu, la moitié d'entre eux n'a pas réalisé les changements quand ils ont relu les questions. Plus surprenant, 53% d'entre eux se sont mis à défendre l'inverse des positions qu'ils avaient choisies quelques minutes auparavant.

Bulb

Le langage, une autre musique pour bébé

Le développement du langage chez l'enfant est un domaine d'étude sans fin pour les chercheurs. L'acquisition de l'écoute, de la compréhension et de l'expression est des plus complexes. L'analyse du fait musical est souvent liée. Beaucoup pensent que ces deux processus ne sont pas liés ou que la musique est un des descendants de l'apprentissage du langage. Quelques chercheurs américains de la University's Shepherd School of Music et de l'Université du Maryland pensent différemment. Pour eux, la musique est sous-jacente à l'acquisition du langage. Le langage parlé ne serait qu'une musique, un peu différente des autres.

Dans le papier paru dans Frontiers in Cognitive Auditory Neuroscience, les scientifiques expliquent que d'abord apparaît la musique, puis venant de la musique apparait le langage. Les enfants écoutent des sons, puis, seulement plus tard, commencent à associer des significations à ces sons. La capacité des nourrissons à s'intéresser au langage dépend de leur capacité à percevoir distinctement chacun des sons du langage. Il s'agit là, certainement, du côté le plus musical du langage. L'étude reprend les résultats de différents papiers. On retrouve les analyses concernant la capacité du cerveau du nouveau-né à distinguer les phonèmes, les unités du langage ou même les timbres, les tonalités ou les rythmes.

Red Flag

La France malade : 12 millions de français souffrent de troubles psychiatriques

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Munch, le cri.
Selon un article publié par la revue European Neuropsychopharmacology, les autorités français ont très largement sous-estimé le nombre de français souffrant d'une pathologie mentale qui toucherait en fait 12 millions de personnes sur 69 millions.

L'objectif premier des auteurs étaient de déterminer le coût des pathologies psychiatrique en France. Pour évaluer ce coût les chercheurs du département de santé publique de Créteil ont cumulé les coûts de tous les services hospitaliers psychiatriques publics et privés, des unités de réhabilitation, des soins ambulatoires, des consultations (psychologues, psychiatres médecins généralistes), des médicaments, des examens de laboratoires, et des transports médicaux. A ces coûts médicaux directs s'ajoutent les coûts indirects, les allocations financières aux patients, le coût des organisations fournissant un soutien aux adultes et aux enfants atteints de troubles psychiatriques, le coût des soins apportés par la famille des patients, les coûts sociaux liés à l'impossibilité de travailler, au chômage, et à la perte de productivité, et le coût de la dégradation de la qualité de vie.

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Les adolescents s'automutilent de plus en plus

De plus en plus d'adolescents s'automutilent, selon un psychiatre de l'Hôpital de Montréal pour enfants.

Le Dr Martin Gauthier souligne que cette tendance augmente à un rythme alarmant, de plus en plus de jeunes tailladant, coupant ou mordant leur chair pour composer avec leur malaise intérieur. Il précise que la moitié des patients adolescents qu'il traite s'automutilent.

Les blessures faites avec une lame de rasoir, un couteau, des ciseaux ou un autre outil coupant sont la forme la plus courante d'automutilation, mais les adolescents peuvent aussi recourir aux coups, aux pincements, aux brûlures, aux griffures et aux morsures. Ils se blessent généralement aux bras, aux jambes et à l'abdomen, et cachent souvent leurs cicatrices sous leurs vêtements.