La Science de l'Esprit
Quoi qu'en disent les grands romantiques, les scientifiques ont déjà percé le mystère du coup de foudre. Professeur de chimie à l'université Laval, Normand Voyer est l'un de ceux qui contribuent à casser les mythes.
Depuis 2007, il a prononcé plus de 80 conférences dans les écoles sur la chimie de l'amour. Son objectif: piquer la curiosité des jeunes pour leur donner le goût de faire des études en sciences.
«Tout le monde pense que l'amour, c'est magique, que ça arrive comme ça, mais c'est tout à fait faux! C'est d'abord et avant tout chimique. Le cerveau réagit à ce qu'il voit. Il sécrète des molécules qui ont un impact significatif sur le corps, à tel point qu'il est possible de perdre le contrôle», affirme le chercheur.
Il s'agit d'une technique de stimulation transcrânienne à courant continu (transcranial direct current stimulation - tDCS) qui modifie l'activité des cellules dans des zones spécifiques du cerveau. Un courant électrique est appliqué directement sur la tête au-dessus des lobes temporaux antérieurs du cerveau.
Chères Âmes : parlons de la projection. De quoi s'agit-il ? Il en existe plusieurs types, dans un cas une personne suppose connaître ce qu'une autre pense/éprouve. Ce type de projection viole les limites posées par l'âme, l'esprit, l'intellect, le coeur, le corps d'autrui sans en avoir son consentement. Alors, la personne ciblée par la projection se sent violée, et rejette dans la plupart des cas la personne à l'origine de la projection, mécontente qu'on essaye de co-occuper sa propre carapace.
Des bactéries qui prennent le contrôle de notre cerveau ? Ce n'est pas le sujet d'un nouveau film de science-fiction, mais bien la réalité. Il faut aller regarder dans l'intestin, au niveau des bactéries qui constituent la flore intestinale, autrement appelée le microbiote. Celui-ci fait l'objet d'un grand nombre de recherches depuis quelques années, suffisamment pour prouver que ces bactéries sont essentielles à notre bien-être et même notre survie.
Selon une étude récemment publiée dans la revue Nature, l'hormone IGF-II (Insuline-like Growth Factor) aurait la capacité de stimuler notre mémoire et de favoriser sa rétention. Jusqu'ici cette protéine était plutôt connue pour son rôle clé dans le développement et la croissance foetale. Mais des chercheurs américains se sont aperçus que celle-ci intervenait aussi dans la consolidation de la mémoire, précisément dans la zone du cerveau impliquée dans la mémoire épisodique : l'hippocampe.
Pour cela, ils ont étudié le comportement de rats et la quantité d'IGF-II présente dans leur hippocampe, à l'issue d'exercices faisant appel à la mémoire. Puis, les chercheurs leur ont injecté une substance pour bloquer l'action de l'hormone, avant de leur faire refaire l'exercice plusieurs fois. Les rats sont alors devenus manifestement incapables de mémoriser de nouvelles informations.
Avant le document qui suit, signalons la page de Karmapolis sur Karla Turner et leur traduction de Taken :
Qui a tué Karla Turner ? C'est un peu la question que l'on se pose spontanément en parcourant les évènements étranges qui ont rythmé la vie de cette femme exceptionnelle qui a marqué l'ufologie des années 90. Cette intellectuelle insoumise était ce que l'on appelle, dans le langage ufologique contemporain, une abductée, c'est-à-dire quelqu'un qui se souvient avoir été enlevé de force par des entités apparemment extraterrestres. Elle était surtout une chercheuse au parler-vrai qui prit le risque de parler publiquement de son expérience et qui n'hésita pas à naviguer à contre-courant des idées reçues pour défendre l'intégrité de ceux qui, comme elle, ont pénétré un monde inconnu. Elle laissera derrière elle, trois ouvrages clés encore mal connus et pourtant indispensables pour qui veut comprendre le phénomène des abductions : Into The Fringe, Taken et Masquerade of Angels. (Suite...)
On associe en général la pratique de la méditation avec un sens de paix intérieur et de relaxation physique mais les experts de cette pratique ont toujours affirmé que cela apportait des avantages cognitifs et psychologiques qui persistent tout le long de la journée. Cette dernière étude montre donc que les gens ne se sentent pas seulement mieux parce qu'ils passent du temps à se relaxer mais parce que leur cerveau finit par se modifier de l'intérieur. Les mêmes chercheurs avaient déjà démontré qu'il existait des différences structurelles du cerveau qui étaient manifestes entre ceux qui ne pratiquaient pas et les « pros » de la méditation : on voyait nettement un épaississement du cortex cérébral dans les régions associées.
Cette fois, on a ainsi demandé à des volontaires qui n'avaient jamais pratiqué de suivre quotidiennement 27 minutes de méditation. Après 8 semaines, on a pu vérifier que la densité de matière grise s'était accrue dans l'hippocampe. Certaines évolutions constatées chez les pratiquants de longue date n'ont pas été constatées toutefois, comme dans la région de la conscience de soi (insula). Tous les participants ont affirmé avoir un bien moindre niveau de stress toutefois.
Commentaire: Nous vous recommandons la lecture de l'ouvrage du même auteur disponible en français et intitulé Femmes qui courent avec les loups.