La Science de l'EspritS


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Être positif, pas toujours efficace

Pour les personnes qui ont tendance à déprimer, tenter de se remonter le moral par diverses techniques pour positiver peut avoir l'effet inverse, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université York, à Toronto.

Cette recherche a examiné les effets de ces exercices sur 250 participants. Les scientifiques ont constaté que les personnes déprimées disaient se sentir encore plus tristes après avoir écouté des chansons censées leur remonter le moral.

«Nous étions très surpris de ce résultat, explique l'auteure principale de l'étude, Myriam Mongrain. Jusqu'à présent, la vaste majorité des études démontrait que les exercices de psychologie positive apportaient des améliorations ou au pire, n'apportaient aucun changement. Or, cette recherche semble plutôt indiquer que l'effet peut être néfaste pour les personnes qui ont tendance à se sentir déprimées.»

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L'attitude envers le passé influence la qualité de vie et la santé

L'attitude envers les événements passés, les expériences présentes et le futur influencent la santé et la qualité de vie, selon une étude espagnole publiée dans la revue Universitas Psychologica.

Lorsque les gens sont négatifs par rapport aux événements passés de leur vie, ils ont aussi tendance à avoir une attitude pessimiste ou fataliste face aux événements actuels, ce qui a un impact sur les relations et la qualité de vie, explique Cristián Oyanadel de l'Université de Granada. Oyanadel et ses collègues ont mené cette étude avec 50 hommes et femmes âgés entre 20 et 70 ans.

L'attitude envers le passé, le présent et le futur était évaluée au moyen de l' Échelle de perspective temporelle de Zimbardo.

Trois profils d'orientation temporelle ont été identifiés chez les participants: un profil principalement négatif envers le passé, un profil principalement orienté vers le futur et un profil équilibré.

L'attitude négative envers le passé était le profil qui semblait avoir la plus grande influence sur la santé physique et mentale.

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Les champs magnétiques peuvent perturber le « sens moral » de notre cerveau

Publiée dans Behavioural Brain Research, une étude expérimentale estonienne montre l'effet des champs magnétiques sur notre cerveau lorsqu'il s'agit de distinguer le 'bien' du 'mal', de dire la vérité ou de mentir.

Des chercheurs estoniens, Inga Karton et Talis Bachmann, ont conduit une expérience étonnante. Après avoir distribué des disques de couleur à 16 volontaires, ils ont stimulé, à l'aide d'aimants, leur cortex préfrontal dorsolatéral, une zone du cerveau située juste derrière le front - des stimuli donné du côté gauche de la tête pour la moitié des sujets, du côté droit pour les autres.

Les scientifiques ont alors demandé à chacun d'eux de dire de quelle couleur était leur disque. Il s'est avéré que les personnes stimulées à gauche avaient beaucoup plus tendance à mentir que celles stimulées à droite. Alors que le même traitement opéré sur le lobe pariétal, en revanche, n'avait eu, visiblement, aucun effet sur leur prise de décision.

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Hausse de la démence en Europe

Plus d'un tiers (38,2%) des habitants de l'Union européenne souffrent d'une maladie mentale ou neurologique, allant de l'insomnie à la démence, selon une étude publiée lundi par le Collège européen de neuropsychopharmacologie (ECNP). Cette étude, publiée dans "European Neuropsychopharmacology", porte sur 30 pays, ceux de l'UE plus la Suisse, l'Islande et la Norvège, représentant 514 millions d'habitants. Elle prend en compte toute la gamme des maladies mentales ou neurologiques dans toutes les tranches d'âges.

Il en ressort que 38,2% de la population souffrent de troubles concernant le cerveau. Les maladies les plus fréquentes sont les troubles anxieux (14%), l'insomnie (7%), la dépression majeure (6,9%), les troubles somatoformes (où coïncident des symptômes physiques et psychologiques) (6,3%), la dépendance de l'alcool ou des drogues (4%), le déficit d'attention avec hyperactivité (5% chez les jeunes), la démence (30% chez les plus de 85 ans). En outre, "des millions de patients souffrent de maladies neurologiques telles qu'ictus apoplectique, traumatismes cérébraux, maladie de Parkinson et sclérose en plaques".

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Une recherche clinique révèle que le cerveau des jeunes est moins sage que celui de leurs aînés

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MONTRÉAL, le 25 août 2011 - Le cerveau des personnes âgées n'est pas plus lent, mais plus avisé que celui des jeunes, ce qui lui permet d'atteindre un niveau de performance équivalent selon une étude menée à l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal par le Dr Oury Monchi et son étudiant, Dr Ruben Martins, affiliés à l'Université de Montréal.
« Le cerveau âgé a acquis de l'expérience et sait qu'il ne sert à rien de se mettre en action trop tôt. On savait déjà que le vieillissement n'est pas nécessairement associé à une perte significative des fonctions cognitives. Le cerveau des plus âgés peut, pour certaines tâches, réaliser les mêmes performances à peu près aussi bien que celui des plus jeunes, » a déclaré Dr Monchi. « Maintenant, nous avons des indications neurobiologiques qui expliquent qu'en vieillissant vient également la raison, et que le cerveau apprend à mieux répartir ses ressources. Bref, notre étude montre que Lafontaine avec son lièvre et sa tortue avait drôlement raison et que l'adage voulant qu'il ne sert de courir, mais qu'il vaut mieux partir à point, caractérise fort bien le vieillissement. »

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Meilleur du Web: Laura Knight-Jadczyk - Questions-Réponses : « créer sa réalité »

Crée-t-on sa propre réalité ? Laura nous donne quelques conseils pleins de bons sens sur le sujet.


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Effets des tempêtes géomagnétiques sur la psychologie humaine

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Dans cette étude en lien, "Jouer avec le Champ: Tempête Géomagnétique et la Bourse", on y explique l'effet des Tempêtes GéoMagnétiques (TGM) sur la psychologie humaine, les humeurs et la santé. On y conclut aussi qu'il y a un lien entre les TGM et les variations des cours en bourse.

Extraits de l'étude traduits :

Quand la direction du champ magnétique à l'intérieur des vents solaires sont dans le sens opposé du champ magnétique de la Terre, de fortes TGM peuvent se produire.

(...)

Les TGM se produisent en trois phases : le commencement soudain ou la phase initiale, la phase principale et la phase de récupération. La phase initiale est associée avec la compression de la magnétosphère, résultant dans un augmentation de l'intensité locale. Elle dure 2 à 8 heures. La phase principale est associée avec une erratique mais certaine diminution dans l'intensité du champ de fond. Celle-ci dure 12 à 24 heures est suivie par la phase de récupération qui peut durer 10 heures à une semaine.

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Les enfants de mères déprimées ont un cerveau différent

Le cerveau des enfants est sensible à la qualité des soins qu'ils reçoivent. C'est que ce que révèle une étude menée par la Dre Sonia Lupien et ses collègues de l'Université de Montréal et publiée aujourd'hui dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les scientifiques ont étudié des enfants de dix ans dont la mère a présenté des symptômes de dépression au cours de sa vie, et ont découvert que la taille des amygdales de ces enfants, la région du cerveau liée aux réactions émotionnelles, était plus grande.

Des résultats similaires, mais de façon plus importante, ont été observées dans le cerveau d'enfants qui ont vécu dans un orphelinat avant d'être adoptés. L'attention personnalisée portée aux besoins des enfants pourrait être un facteur clé. "D'autres études ont démontré que les mères qui se sentent déprimées sont moins sensibles aux besoins de leur enfant et sont plus retirées et désengagées", ont indiqué la Dre Sophie Parent et le Dr Jean Séguin de l'Université de Montréal, qui ont suivi les enfants pendant toutes ces années.

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Les riches ne sont pas empathiques

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Les routiers sont sympas mais pas les riches et c'est normal, les routiers sont en bas de l'échelle sociale. Cette brève de comptoir philosophique ne doit pas être prise comme une farce. Il est en effet de notoriété publique que les riches sont moins généreux que les gens moins fortunés. Il paraît que cela se voit dans les statistiques sur les dons effectués aux associations. Etrange paradoxe, le riche qui a plus d'argent devrait donner plus que le pauvre qui en a moins, or c'est l'inverse. Allez savoir pourquoi. Peut-être que plus on a de l'argent, plus on l'apprécie et plus on est près de ses sous. Et si je continue ce propos, le débat sera descendu plus bas que la hauteur du comptoir philosophique. Mais comme je n'aime pas rester sur une interrogation quand la question semble facile, alors je suggère l'hypothèse d'une inversion causale. Ceux qui deviennent riches sont ceux qui, en général, veulent gagner beaucoup d'argent et en font une priorité dans la vie. Ils aiment leurs sous depuis qu'ils sont (bien ?) nés. C'est un peu comme la politique. La vulgate de comptoir dit que le pouvoir corrompt mais n'est pas la corruption de l'âme qui constitue le ressort de ceux qui parviennent au pouvoir parce qu'ils aiment au dessus de tout la gloire et la puissance, avec le plaisir de dominer, de commander ?

Ces brefs propos n'épuisent pas le sujet des riches, ouvrant vers des perspectives plus savantes sur le concept de classe sociale. En ce domaine, nul consensus savant. Pour les uns, la classe sociale se définit objectivement, en premier lieu avec le niveau de revenu, puis le statut professionnel et enfin, les accès à des types de bien particulier inclus dans ce qu'on appelle le standing. Exemple, monsieur et madame Hautstanding ont une villa de 300 m2 avec piscine, monsieur roule en Béhème, madame se chausse avec des pompes Louboutin à 1500 dollars la paire. Mais monsieur et madame Bastanding louent 60 m2 dans un HLM qu'ils occupent avec leurs deux enfants, monsieur se déplace avec une vieille R5 retapée, madame se chausse avec des boots à 20 euros venus de Chine. Et donc, les riches seraient des gens ordinaires, sauf qu'ils disposent d'un talent (ou d'une naissance) que les autres n'ont pas et qui leur permet d'accéder au standing professionnel et consumériste.

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Narcissisme : La génération réseaux sociaux serait nombriliste

D'après un chercheur de l'université d'Oxford, des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter ont créé une génération assez spéciale : elle a du mal à garder son attention de manière soutenue et les jeunes veulent surtout un retour sur leurs vies. Ainsi, l'exposition prolongée à ces sites semble créer une crise identitaire : l'internaute se comporte selon le scientifique comme un enfant qui dirait : « Regarde-moi Maman, j'ai fait ça ! ».

Cette génération verrait donc sa concentration réduite et la gratification instantanée ainsi que de pauvres compétences non verbales comme la capacité d'établir un contact visuel durant la conversation. Certains experts s'inquiètent de la banalité de certains « Tweets ». Les utilisateurs de Facebook ressentiraient le besoin de devenir des « minicélébrités » qui sont admirées quotidiennement. Les gens se définissent alors sur le nombre de gens qui les connaissent. On se demande plus ce que les autres pensent de nous que ce que nous pensons de nous-mêmes.