La Science de l'EspritS


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L'intelligence est dopée par l'aventure et l'exploration de son environnement, selon une étude

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Dans le cadre d'une expérience, les souris les plus aventureuses développaient plus de neurones que les autres
Bonne nouvelle pour Indiana Jones. Explorer activement son environnement et accumuler différentes expériences vécues dope le cerveau qui en réponse génère plus de neurones a révélé jeudi 9 mai, une étude qui donne un nouvel éclairage sur la manière dont les structures cérébrales façonnent la personnalité de chacun.

Ces scientifiques de l'Institut Plank à Berlin et du Centre de thérapie régénérative de Dresde, en Allemagne, ont cherché à établir le lien entre les expériences vécues et le développement cérébral, tentant ainsi de savoir pourquoi par exemple des jumeaux génétiquement identiques et élevés ensemble n'ont pas des personnalités semblables.

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Etre élevé par ses deux parents favoriserait le développement cérébral

Les souris élevées par leurs deux parents connaissent un développement neuronal plus important que les souris élevées par leurs mères uniquement. C'est en tout cas ce que suggère une étude menée par des biologistes canadiens.

Autant le dire tout de suite, le résultat de l'étude dont il est question ici est loin d'être anodin. Et pour cause, puisqu'il suggère que, chez la souris, le fait d'être élevé par ses deux parents est corrélé à un meilleur développement neuronal que dans le cas d'une éducation prodiguée par un parent seul, en l'occurence ici par la génitrice. Pour autant, il est impératif d'adopter la plus grande prudence face à ce type d'étude. Tout d'abord parce qu'il n'existe pas véritablement de précédent à cette étude : ce résultat devra donc être reproduit par d'autres expériences avant qu'il soit validé (et notamment en utilisant une puissance statistique plus élevée).

Mais aussi parce qu'il s'agit... de souris, et non d'êtres humains. Si une grande proximité génétique et biologique existe certes entre les souris et les hommes, un tel résultat ne peut toutefois être extrapolé tel quel à l'Homme, sans études préalables.

Pills

Préparez vos pilules, vous êtes tous fous !

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L'événement est à signaler. Contrairement au guide Michelin, le fameux DSM ne sort pas chaque année. Il a fallu attendre 13 ans pour que soit enfin éditée la nouvelle mouture de ce manuel censé servir d'outil pour diagnostiquer les pathologies mentales. Mais attention, prenons quelques gants. Le mot pathologie est trop fort. La sémantique doit être lisse et l'opinion publique ne doit pas être choquée par les mots. Car en chaque individu sommeil un fou potentiel et donc, une espérance de gain pour les industries habilitées à soigner les malades. Pardon, ce ne sont pas des malades mais des patients affectés par les troubles mentaux. Parmi ceux-ci, le trouble de l'attention et de l'humeur ou alors des deux combinés, est devenu un classique chez l'enfant, surtout aux Etats-Unis qui surveille de plus près un gamin un peu turbulent ou apathique à l'école plutôt que la circulation des armes dans le pays. Les vendeurs de Ritaline peuvent se réjouir, surtout que les gamins âgés de trois ans ne peuvent guère refuser de bouffer ces molécules. Dans le DSM on trouve aussi les troubles bipolaires, les tendances au suicide, les dépressions et toute une série de pathologies diverses.

Dans le DSM V, près de 400 troubles seront répertoriés. Avec quelques spécialités assez exotiques comme l'hypersexualité, qui ressemble à l'addiction sexuelle mais n'en est pas. Ce trouble qui est proposé par les spécialistes pour être intégré dans la version V du manuel caractérise les individus qui passent beaucoup trop de temps dans des activités sexuelles. Pour diverses raisons. Parfois pour combler les effets d'une dépression. L'hypersexualité englobe la masturbation intempestive mais aussi l'acte sexuel répétitif avec des partenaires considérés comme des objets. Non soyez sérieux, je vois dans le coin quelques sourires qui en disent long sur les blagues à deux centimes concernant DSK. Je vous demander d'arrêter de rire, c'est le DSM et non pas le DSK dont il s'agit ! Ces questions sont sérieuses. Figurez-vous que dans ce nouveau DSM sont proposés huit types de troubles définis comme relevant de la défiance et de l'opposition. Il y a le type colérique et agressif, le type vindicatif, le type irritable. Et pour les enfants de moins de cinq ans existe le trouble oppositionnel, diagnostiqué si les effets durent plus de six mois. Ainsi, si votre gamin de quatre refuse depuis un an de manger sa soupe ou manifeste quelque réticence à vouloir aller à l'école, alors il est atteint d'un trouble oppositionnel. Que faire ? Eh bien c'est simple, courez vite chez le psy, il vous proposera une thérapie toute indiquée avec des petites molécules bien utiles.

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Les psychopathes ne seraient pas neurologiquement aptes à se préoccuper des autres

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Les psychopathes ne seraient pas neurologiquement aptes à se préoccuper des autres, concluent les auteurs d'une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Psychiatry..

Le manque d'empathie est caractéristique des personnes psychopathes, explique Jean Decety, professeur de psychologie et de psychiatrie à l'Université de Chicago. La psychopathie affecte environ 1 % de la population générale aux États-Unis et 20 à 30 % de la population carcérale. Par rapport aux criminels non psychopathes, les psychopathes sont responsables d'un nombre disproportionné de crimes répétitifs et de violence dans la société, indique-t-il.

Decety et ses collègues ont mené cette étude avec 80 prisonniers âgés entre 18 et 50 ans. Ils ont passé des tests évaluant la psychopathie et des images cérébrales par résonance magnétique (IRM) étaient ensuite prises pour déterminer leur réponse à une série de scénarios dans lesquels des gens étaient intentionnellement blessés. Leurs réponses à la vue de courtes vidéos montrant des expressions faciales de douleur étaient aussi évaluées.

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Les bébés sont déjà doués de conscience à l'âge de 5 mois révèle une étude

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Les nourrissons ont une conscience de leur environnement similaire aux adultes dès l'âge de cinq mois, révèle une recherche européenne publiée jeudi 18 avril à laquelle ont participé des chercheurs du CNRS.

Pour détecter cet état de conscience les chercheurs ont observé l'activité neuronale de 80 bébés âgés respectivement de cinq, douze et quinze mois à l'aide d'un électro-encéphalogramme qui mesurait le temps des réponses électriques de leur cerveau alors qu'on leur montrait des images de visages plus ou moins longuement.

Réaction en deux temps

Chez les adultes, de récentes recherches ont montré que le cerveau réagit en deux temps à la perception d'un événement extérieur, expliquent les auteurs de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 19 avril.

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Le cerveau aussi fait son nettoyage de printemps

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Toute une légion de cellules souches, maintenues dans un état de préparation perpétuel par un gène, FIP200, et prêtes à se transformer en nouvelles cellules nerveuses au moment où on en a le plus besoin. Cette recherche sur les cellules souches, publiée dans la revue Nature Neuroscience, explique un processus décrit comme un véritable nettoyage de printemps, qui efface à la fois les cellules endommagées (autophagie) et maintient les cellules souches neurales prêtes à les remplacer dans le cerveau.

Ces chercheurs de l'Université du Michigan montrent qu'une protéine particulière, appelée FIP200, régit ce processus de nettoyage dans les cellules souches neurales chez la souris. Sans FIP200, ces cellules souches cruciales subiraient des dommages de la part de leurs propres déchets et perdraient leur capacité à se transformer en d'autres types de cellules nerveuses. C'est la première fois, après des années de recherche, que cet auto-nettoyage cellulaire, appelé autophagie, est décrypté sur les cellules souches neurales.

Les résultats peuvent contribuer à expliquer pourquoi le cerveau et le système nerveux vieillissants sont plus vulnérables à la maladie et à des dommages irréversibles, le ralentissement de ce processus d'auto-nettoyage ralentissant ou entravant le remplacement des cellules endommagées ou malades. Si les chercheurs traduisent à l'Homme ces résultats obtenus sur la souris, ce serait une nouvelle piste pour prévenir ou traiter les troubles neurologiques. Alors que les thérapies à base de cellules souches se développent, il devient de plus en plus crucial, expliquent les auteurs de comprendre le rôle de l'autophagie dans la préservation des cellules souches et dans leur capacité à se différencier.

Books

A 17 ans, il parle 20 langues



Tim Doner n'a que 17 ans et pourtant, il parle déjà 20 langues couramment. Le don du jeune garçon est tel que les scientifiques se penchent sur son cas. Impressionnant.


Timothy a commencé l'apprentissage des langues très jeune. A 8 ans, il décide de se lancer dans l'hébreu. Il y prend rapidement goût, décide de se mettre à la lecture de l'arabe puis commence à le parler.

Autodidacte, le jeune New-Yorkais apprend ces langues tout seul, comme un grand. Enfant, il a étudié le latin, le mandarin et le franças à l'école mais ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. A sa liste, il a ajouté l'allemand, l'haoussa, l'hébreu, l'hindi, l'indonésien, l'italien, le néerlandais, l'ojibwa, le pachtou, le persan, le russe, le swahili, le turc, le wolof, le xhosa, le yiddish... Il parvient ainsi à s'adresser à une bonne partie de la planète.

Einstein

La méditation, remède contre les troubles de l'attention

Les adeptes de la méditation de pleine conscience possèderaient une plus grande épaisseur corticale dans des régions du cerveau responsables de la régulation de l'attention. Une partie de ces mêmes zones serait plus mince chez les individus souffrant d'un trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Des chercheurs de l'Université de Montréal et de l'Université McGill ont établi ce rapprochement qui fait l'objet d'un article publié dans la revue Biological Psychology.

«Cette recherche donne à penser qu'on aurait peut-être intérêt à procéder à des études cliniques bien contrôlées pour vérifier si des personnes aux prises avec un TDAH pourraient bénéficier des effets de la méditation. D'autant plus que des travaux à l'aide de l'imagerie fonctionnelle ont déjà montré que la méditation pourrait améliorer les capacités d'attention de gens qui ne présentent pas un tel déficit», estime Pierre Rainville, professeur au Département de stomatologie de l'UdeM et directeur du Laboratoire de recherche en neuropsychologie de la douleur.

Commentaire: Ce lien offre un programme de méditation exceptionnel - et gratuit.


Laptop

Les recherches Google sur la santé mentale suivent des patterns saisonniers

Les recherches d'information sur Internet concernant les maladies et problèmes de santé mentale suivent un cycle saisonnier, selon une étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine. Ce qui suggèrent que les maladies mentales sont plus fortement liées aux saisons que ce que les méthodes traditionnelles de recherche (ex. enquêtes téléphoniques) avaient permis de savoir.

John W. Ayers de l'Université de Californie à San Diego et ses collègues ont analysé toutes les requêtes d'information concernant la santé mentale aux États-Unis et en Australie entre 2006 et 2010 et les ont regroupées par types de troubles mentaux, incluant le TDAH (déficit d'attention-hyperactivité), l'anxiété, le trouble bipolaire, la dépression, les troubles alimentaires (dont l'anorexie ou la boulimie), le TOC (trouble obsessionnel compulsif), la schizophrénie et le suicide.

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SOTT Focus: Sott.net publié par le magazine Science & NDE

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© Science & NDECouverture du 8e numéro de "Science et NDE"

L'excellent magazine francophone Science & NDE (Near Death Experience) traite, comme son titre l'indique, des expériences de mort
imminentes mais aussi de nombreux sujets connexes comme le spiritisme, l'âme, le karma, les interactions entre matière et esprit, la physique quantique, les synchronicités, etc.