Précisons d'emblée combien la publication de ce
Journal de guerre est précieuse. Elle l'est tout d'abord parce qu'elle fait connaître à un public plus large que celui des seuls spécialistes la figure du philosophe
Valentin Feldman (1909-1942), qui appartient à cette denrée rare, dont parle l'historien Robert Paxton, à savoir les résistants de la première heure (1940-1941).
Elle permet aussi de donner la parole à celui dont certains 1 ont parlé, mais qui fut, comme beaucoup d'autres, oublié au fil des années. Enfin, s'il fallait donner un dernier argument en faveur de l'intérêt que revêt le
Journal de guerre de Valentin Feldman, ce serait, je crois, pour dire combien, en raison de la rareté des témoignages existant sur les mois qui vont de l'immédiate défaite au refus, puis du refus à l'action, son écrit est inestimable.
Commentaire: Un bon livre à lire en temps de guerre.