OF THE
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« L'Homme peut conserver un vestige de la liberté spirituelle, d'indépendance mentale, même dans les circonstances les plus terribles de tension psychique et physique. »En revanche, ceux qui en cherchant la réponse à cette question expérimentent un profond vide existentiel sont nombreux. Quel est pour moi le sens de la vie si la seule chose que je fais est de travailler, si toutes mes journées sont identiques et si en réalité je ne trouve un sens en rien de ce qui m'entoure ? Face à cette situation si commune, le célèbre neurologue, psychiatre et fondateur de la logothérapie, Viktor Frankl, avait pour habitude de donner une réponse assez judicieuse qui doit nous inviter à une réflexion adéquate.
« Depuis des milliers d'années, les êtres humains souffrent d'un fléau, d'une affection pire que la lèpre, d'un mal pire que la malaria, d'une maladie bien plus terrible que la variole. ».Depuis des siècles, les peuples natifs traquent le même virus « psychique » que j'appelle « égophrénie » maligne et qu'ils nomment wétiko, du terme crée pour désigner une personne ou un esprit malveillant qui terrorise les autres [« par des actes terribles et diaboliques incluant le cannibalisme », d'après Christophe Colomb et autres cannibales de Forbes - NdT]. Le professeur Forbes, qui fut l'un des fondateurs du mouvement amérindien au début des années 60, déclare : « L'histoire épidémiologique de la maladie du wétiko constitue, en grande partie et de façon tragique, l'histoire du monde des 2 000 dernières années. ». « Maladie de l'âme ou de l'esprit », le wétiko/égophrénie maligne est au sens propre du terme une « psychose ». Nous désignons Forbes et moi, bien que sous un nom différent, la même maladie de la psyché, de l'âme et de l'esprit à l'origine de l'inhumanité de l'humanité envers elle-même.
Commentaire: Fiction ou réalité ? « Les parasites de l'esprit » ou la description du wétiko dans le classique de science-fiction de Colin Wilson