La Science de l'Esprit
Le magazine anglais Proceedings of Royal Society vient de publier une étude mettant en évidence que les poules éprouvent elles aussi de l'empathie. Les chercheurs de l'Université britannique de Bristol ont noté la réaction des poules dont les poussins avaient les plumes ébouriffées par des souffles d'air. Les résultats ont montré que leur rythme cardiaque et leurs gloussements augmentaient.
Le docteur Randy Gollub est neurologue au Massachusetts General Hospital. Au vu de nombreux traitements inefficaces sur plusieurs personnes, il plaide pour que les médecins adoptent envers leurs patients une attitude plus optimiste. L'objectif : persuader les sujets qu'ils répondront de façon positive au traitement. La suggestion du docteur Gollub est pertinente si l'on en croit les résultats de la nouvelle étude menée sur le lien entre pessimisme et efficacité d'une thérapie.
Au cours de leur recherche, les scientifiques ont fait subir à 22 volontaires des rayons provoquant une sensation de brûlure avant d'administrer un analgésique dérivé de la morphine. Les volontaires ont confié qu'après chaque administration, la douleur était moins forte, prouvant l'efficacité du traitement.
Les chercheurs en psychologie Robert Levenson et Jocelyn Sze de l'Université de Californie à Berkeley ont étudié à quel point les émotions de danseurs professionnels (de ballet et de danse moderne) et de personnes expérimentées dans la pratique de la méditation étaient en synchronisation avec les changements corporels tels que la respiration et le rythme cardiaque.
Outre les livres et articles mentionnés dans cette vidéo, un autre livre à lire absolument :
Ponérologie Politique, du Dr. Andrew Lobaczewski.
Vidéo sous-titrée anglais
L'étude américaine a montré l'impact sur le cerveau de l'apprentissage d'une nouvelle langue à l'âge adulte, ainsi que les avantages d'être complètement bilingue. Ainsi, parler plusieurs langues permettrait d'accroitre ses capacités mentales, et réduirait également les risques de développer avec l'âge une forme de démence. Ellen Bialystock, qui a mené cette étude, a ainsi expliqué à la presse : "Des expériences menées auprès d'adultes bilingues plus âgés indiquent que [...] le bilinguisme pourrait avoir un effet protecteur contre la maladie d'Alzheimer ou d'autres formes de démence". Lors de la conférence de l'Association américaine pour la promotion de la science, elle a ajouté : "Plus une personne a été longtemps bilingue, plus elle parle couramment sa deuxième langue", plus ses capacités mentales se maintiennent.