
Les explications avancées pour la plus grande vulnérabilité psychologique des femmes aux menaces insidieuses sont le plus souvent liées à des théories évolutionnistes. Crédit photo: Flickr/Waka Jawaka
Encore une découverte qui vient confirmer la plus grande perméabilité des femmes au stress et à l'angoisse générés par la diffusion des mauvaises nouvelles. Une équipe de chercheurs en neurosciences, issue du centre d'études sur le stress de l'hôpital Louis H-Lafontaine, à Montréal, vient de publier dans la revue PLOS One une étude montrant que le niveau de sensibilité au stress des femmes est augmenté par la «consommation» d'articles négatifs dans la presse, ce qui les fragilise ensuite dans des situations de vie éprouvantes.
Pour parvenir à ces conclusions, l'équipe a partagé 60 participants en quatre groupes devant lire des papiers d'actualité. Pour déterminer leur niveau de stress, les chercheurs ont d'abord prélevé «à froid» sur chaque personne un échantillon de salive pour mesurer leur niveau de cortisol, puis après chaque étape de l'expérience. Le taux de cette hormone s'élève en effet lorsque le stress s'intensifie. Un groupe d'hommes et de femmes s'est dans un premier temps vu demander de lire des articles de presse sur des sujets «plutôt neutres» tels que l'ouverture d'un parc ou la première d'un film au cinéma, tandis que deux autres groupes devaient lire des articles «très noirs», comme des récits de meurtres ou d'accidents.
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