La Science de l'Esprit
Les radins ont moins de matière grise que les généreux. C'est la conclusion d'une étude menée par des chercheurs zurichois. Le volume d'une certaine région du cerveau influence la disposition des gens à se montrer altruistes, expliquent-ils dans la revue «Neuron».
Les participants à l'étude étaient priés de partager des sommes d'argent avec des partenaires anonymes. Ce faisant, leur activité cérébrale ainsi que le volume de matière grise étaient mesurés, indique l'Université de Zurich mercredi.
Aujourd'hui, ce sont encore le plus souvent les hommes qui se situent au sommet de la hiérarchie professionnelle, ont le salaire le plus élevé à fonctions équivalentes et passent moins de temps à effectuer des tâches ménagères. Ce dernier point pourrait cependant changer très vite au regard de la dernière étude réalisée sur le sujet qui montrerait que les travaux domestiques rendent les hommes plus heureux.

La chercheuse de l'UBC Hélène Gauchou utilise une planchette de Ouija pour sonder l'inconscient
Cette recherche de post-doctorat vise à découvrir nos capacités intellectuelles inconscientes. Pour tenter de mettre ces dernières en évidence, les chercheurs utilisent un « ouija » (planchette comportant l'alphabet égyptien, les chiffres mayas ainsi que les termes « oui » et « non »). Cet accessoire, habituellement utilisé dans les séances de spiritisme, retient également l'attention des psychologues. Ces derniers y voient en effet un moyen d'étudier le rôle de l'inconscient dans la prise de décision et des réactions idéomotrices.
Le Georgia Straight à la Une duquel apparaît Melle Gauchou, consacre un article aux travaux de l'équipe de UBC.
Des études expérimentales avaient déjà montré que l'exercice dans des environnements naturels avait un effet positif sur des biomarqueurs et la perception du stress ainsi que l'humeur et les niveaux de fatigue. La présente étude observationnelle a été conçue pour examiner si ces effets pouvaient être détectés dans la population générale dans la vie de tous les jours.
Richard Mitchell de l'université de Glasgow et ses collègues ont comparé les effets sur la santé mentale de l'activité physique dans des environnements naturels et non-naturels à partir des données d'une étude menée en 2008 en Écosse avec 1890 personnes ayant une activité physique régulière.
Filmé le 10/11/2011 au Pôle Pixel, Villeurbanne, France. Pour plus d'infos: http://www.tedxlyon.com
Celle-ci, menée auprès de 653 adultes par une équipe de chercheurs canadiens, visait à examiner uniquement l'effet des fessées et châtiments corporels légers sur des problèmes psychologiques ultérieurs, en excluant les sévices sévères ou de nature sexuelle.
Les résultats montrent que les personnes ayant reçu des fessées ont entre 2% et 7% de risques supplémentaires de présenter des pathologies mentales une fois adultes.
Ces chiffres, publiés dans la revue américaine Pediatrics, peuvent paraître anecdotiques mais ils démontrent que les punitions corporelles semblent accroître le risque de problèmes ultérieurs, selon les experts, d'autant que la moitié des Américains se rappellent avoir reçu des fessées dans leur enfance.
Les adeptes des médecines douces savent depuis longtemps que l'activité créatrice améliore l'état de santé (pensez à la popularité des thérapies par l'art et la musique). La science est en train de le démontrer à propos de l'écriture.
La preuve que l'écriture guérit
Déverser ses émotions sur le papier (ou l'écran) abaisse la tension artérielle, stimule le système immunitaire, atténue les symptômes de l'asthme et de l'arthrite, accélère la cicatrisation, augmente le nombre des globules blancs des sidéens et semble même aider les jeunes à cesser de fumer. À en croire un article publié en juin 2008 dans le Journal of Pain and Symptom Management, des cancéreux qui passaient 20 minutes par semaine à décrire par écrit les effets de leur maladie sur leur vie ont d'autant moins souffert et d'autant plus éprouvé de sérénité pendant les trois semaines de l'expérience qu'ils étaient capables d'exprimer leurs émotions dans leurs textes.
Les parents sensibles aux besoins et aux demandes de leurs enfants stimulent les échanges et ainsi, l'apprentissage qui pourrait s'en suivre. Cette attitude réceptive des parents serait même la principale motivation des enfants à collaborer avec eux pour réaliser de nouvelles tâches.
«Les jeunes enfants s'attendent à ce que les interactions avec leurs parents soient agréables et épanouissantes. Résultat: lorsque les parents voudront leur enseigner des choses, les enfants se montreront plus avides d'apprendre que ceux qui n'ont pas reçu ces attentes positives», relève Marie-Pierre Gosselin, doctorante au département de psychologie et au Centre de recherche sur le développement humain de l'Université Concordia.
Yi-Yuan Tang et Michael Posner, des chercheurs américains spécialistes des maladies mentales, rapportent que 11 heures de pratique par mois (ou environ une demie heure par jour) de cette technique de méditation active montrent des résultats positifs sur le cerveau, même pour les débutants.
"Les changements physiques importants que nous avons notés mettent en évidence que la méditation peut, sur le court terme, améliorer le contrôle de soi, l'humeur et la réponse au stress", selon Michael Posner de l'Université de l'Oregon.