La Science de l'EspritS


Books

Osez affronter des grandes oeuvres littéraires pendant le confinement ... qui risque de s'allonger, profitez-en !

Le confinement imposé pour endiguer l'épidémie de coronavirus devrait durer six semaines, voire plus, estiment les médecins. Dans ce contexte, avez-vous pensé à ces livres auxquels vous n'avez jamais osé vous attaquer parce qu'ils sont très longs, ou parce qu'ils ont la réputation d'être difficiles ? C'est le moment où jamais de s'y plonger, ou de s'y replonger.
llll
Pour ceux qui ont la chance de s'ennuyer durant cette période de confinement, on a sélectionné huit livres qui réclament d'avoir du temps devant soi. Vous pouvez retrouver ces livres en version numérique, la plupart sont libres de droits, donc trouvables en accès libre. Pour les autres, sur les sites de vos librairies.

Caesar

Meilleur du Web: Viktor Frankl - Dire oui à la vie dans les moments difficiles

Le sens de la vie selon Viktor Frankl repose sur le fait de trouver un objectif, d'en assumer la responsabilité pour nous-même et pour l'être humain en tant que tel. Ainsi, en sachant clairement « pourquoi », nous pourrons faire face à tous les « comment ». En nous sentant libres et certains de l'objectif qui nous motive, nous serons capables de générer des changements afin de créer une réalité beaucoup plus noble.
Pensées libératrices

Commentaire : Une multitude d'études scientifiques démontrent les effets dévastateurs de ce que l'on appelle le stress : destruction du cerveau, affaiblissement du système immunitaire, altération des gènes et des fonctions cognitives, avec toutes les maladies qui en découlent.

Pourtant, ici, le mal n'est pas une bactérie ou un virus que l'on peut observer au microscope, et c'est ce qui est tout fait étonnant : le stress est une réponse de l'organisme qui « dépend toujours de la perception qu'a l'individu des pressions qu'il ressent ». Autrement dit, l'interprétation et l'importance que nous choisissons de donner à des stimuli extérieurs déterminent leur bénignité ou leur nocivité. Pour peu que l'on reste dans le domaine circonscrit à la notion de « pression sociale ordinaire », bien entendu.

On ne parle pas ici de guerre ou de torture. C'est alors une très bonne nouvelle puisque l'on peut donc choisir, en toute conscience, volontairement, d'adopter une attitude réflexive plutôt que réactive, ce qui permet de relativiser la nature et l'intensité d'un problème qui se pose à nous. Adopter un mode de pensée qui court-circuitera toute réactivité ordinaire, celle, malavisée et irréfléchie, dont nous faisons preuve quand survient une difficulté, une épreuve, un impondérable. En outre, il existe des pratiques très efficaces qui permettent de « recevoir» différemment ce que nous considérons être des agressions extérieures : exercices de respiration, de relaxation, de méditation, pratique sportive, alimentation appropriée, sommeil de qualité.

On pourra aussi en déduire que si la pensée qui nous anime nous rend malade et peut nous faire mourir, à l'inverse, et sans aucun doute dans les mêmes proportions, il existe des pensées et des attitudes qui guérissent, qui soignent, qui améliorent.


Nous le savons, nous savons tous qu'il n'y a pas de question plus compliquée que le fait de définir ce qui est pour nous « le sens de la vie ». Une telle question englobe parfois des aspects philosophiques, capitaux et même moraux. Nous restons souvent dans les étiquettes classiques à savoir « Être heureux et rendre les autres heureux. », « nous sentir satisfaits », « faire le bien », etc.
« L'Homme peut conserver un vestige de la liberté spirituelle, d'indépendance mentale, même dans les circonstances les plus terribles de tension psychique et physique. »
En revanche, ceux qui en cherchant la réponse à cette question expérimentent un profond vide existentiel sont nombreux. Quel est pour moi le sens de la vie si la seule chose que je fais est de travailler, si toutes mes journées sont identiques et si en réalité je ne trouve un sens en rien de ce qui m'entoure ? Face à cette situation si commune, le célèbre neurologue, psychiatre et fondateur de la logothérapie, Viktor Frankl, avait pour habitude de donner une réponse assez judicieuse qui doit nous inviter à une réflexion adéquate.

Butterfly

SOTT Focus: Le virus du wétiko - La plus terrible des pandémies connue de l'humanité

Ce qui suit est la première partie d'une série de trois articles. La deuxième partie est ICI, et la troisième partie sera traduite prochainement. Cette série a initialement été publiée en 2011.


Commentaire : Est-il utile de prévenir le lecteur que ce qui suit constitue dans sa totalité un « éclairage » dans la compréhension de certains mécanismes des événements « pandémiques » en cours ?


Dans Christophe Colomb et autres cannibales, l'auteur indigène Jack D. Forbes explore avec lucidité une pathologie qui a façonné chez l'humain une attitude autodestructrice connue depuis de nombreuses années par les Amérindiens. La description qu'il fait de cette maladie me semble clairement identique à la maladie psycho-spirituelle de l'âme décrite dans mon livre, The Madness of George W. Bush: A Reflection of our Collective Psychosis [« La folie de George W. Bush - Un reflet de notre psychose collective », ouvrage non traduit en français - NdT]. J'y expose le concept de psychose collective que j'appelle « égophrénie maligne », à laquelle l'humanité est en proie depuis l'aube de son histoire. Forbes décrit cette même pandémie psychique ainsi :
« Depuis des milliers d'années, les êtres humains souffrent d'un fléau, d'une affection pire que la lèpre, d'un mal pire que la malaria, d'une maladie bien plus terrible que la variole. ».
Humain trois faces
© Inconnu
Depuis des siècles, les peuples natifs traquent le même virus « psychique » que j'appelle « égophrénie » maligne et qu'ils nomment wétiko, du terme crée pour désigner une personne ou un esprit malveillant qui terrorise les autres [« par des actes terribles et diaboliques incluant le cannibalisme », d'après Christophe Colomb et autres cannibales de Forbes - NdT]. Le professeur Forbes, qui fut l'un des fondateurs du mouvement amérindien au début des années 60, déclare : « L'histoire épidémiologique de la maladie du wétiko constitue, en grande partie et de façon tragique, l'histoire du monde des 2 000 dernières années. ». « Maladie de l'âme ou de l'esprit », le wétiko/égophrénie maligne est au sens propre du terme une « psychose ». Nous désignons Forbes et moi, bien que sous un nom différent, la même maladie de la psyché, de l'âme et de l'esprit à l'origine de l'inhumanité de l'humanité envers elle-même.

L'étude de l'entité du wétiko nécessite au préalable d'invoquer son esprit et d'entrer en relation avec lui, comme pour un rituel magique. Pour éviter une trop grande « imbrication » avec l'objet de notre contemplation, le wétiko doit être considéré et abordé avec un maximum d'objectivité, comme s'il nous était extérieur. L'épidémiologie du wétiko se distingue de celle de toute autre maladie par son origine psychique unique. L'incarnation du virus wetiko dans la psyché même qui constitue le fondement de notre enquête, pose un vrai défi. Conscient de ce dilemme, Forbes indique qu'il tente d'examiner la maladie « d'un point de vue aussi libre que possible des hypothèses créées par la maladie même qui est étudiée. ». Si le cadre de référence nous permettant d'examiner le virus du wétiko nous est inconnu, la clairvoyance requise pour initier le processus de guérison sera obscurcie par la maladie et notre enquête compromise. L'observation à la fois chez les autres et dans l'« autre » aspect de soi du processus par lequel le virus se manifeste permet de « le » voir de façon plus objective. Voir et reconnaître les manifestations de cette psychose dans le monde constitue une image reflet nous permettant de voir et reconnaître la même maladie telle qu'elle se présente subjectivement dans notre propre esprit.

Commentaire: Fiction ou réalité ? « Les parasites de l'esprit » ou la description du wétiko dans le classique de science-fiction de Colin Wilson


Caesar

Covid-19 - Et si la voie était le stoïcisme ?

En début de semaine, une délégation de médecins chinois est arrivée à l'aéroport de Malpensa près de Milan en provenance de Shanghai sur un vol spécial Chine Eastern Airlines transportant 400 000 masques et 17 tonnes de matériel. La banderole de salutation que les visiteurs ont déployée sur le tarmac, en rouge et blanc, disait : « Nous sommes les vagues de la même mer, les feuilles du même arbre, les fleurs du même jardin ».
ssss
© InconnuLe philosophe stoïcien Épictète
Dans une stature d'élégance transculturelle suprême, elle s'inspirait de la poétique de Sénèque, un Stoïcien. L'impact, dans toute l'Italie, où les gens étudient encore les classiques, a été immense.

Les Chinois ont été consultés à l'avance et ils ont préféré Sénèque à un proverbe chinois. Après tout, pour la Chine, un État civilisé vieux de 5 000 ans qui a fait face à peut-être plus que sa part de cas de luan (« chaos »), il n'y a rien de plus rajeunissant que le post-chaos.

La Chine fait don au Cambodge de kits de dépistage du coronavirus. La Chine a envoyé des avions chargés de masques, de respirateurs - et de médecins - en Italie et en France. La Chine a envoyé des médecins en Iran, qui fait l'objet de sanctions américaines unilatérales et illégales, et en Irak, que le Pentagone bombarde à nouveau. La Chine apporte son aide sur tous les fronts ( eurasiatiques ), des Philippines à l'Espagne.

Le Président Xi Jinping, lors d'un appel téléphonique avec le Premier Ministre italien Giuseppe Conte, s'est engagé, dans le sillage du Covid-19, à établir une Route de la Soie de la Santé, qui accompagnera les Nouvelles Routes de la Soie, ou Initiative la Ceinture et la Route.

Books

De Sophocle à Stephen King, quinze livres inspirés par des épidémies à lire ou à relire

Les ventes du roman d'Albert Camus, La Peste, se sont envolées ces dernières semaines, sous l'effet, dit-on, de la propagation du virus COVID-19. Thème hautement romanesque, l'épidémie n'a pas inspiré qu'Albert Camus, pour qui la peste était plus une métaphore de la "peste brune", à savoir le nazisme, qu'une épidémie au sens propre.
peste
De Sophocle à Philip Roth, en passant par Giono ou Stephen King, de très nombreux auteurs ont été inspirés par les phénomènes épidémiologiques, terreau dramaturgique de premier ordre où se révèlent les caractères et s'exacerbent les sentiments. De l'or pour les écrivains, chantres de l'âme humaine, de ses noirceurs, de sa grandeur. Voici une sélection de 15 livres inspirés par des épidémies ou des virus.

Eye 2

SOTT Focus: Fiction ou réalité ? « Les parasites de l'esprit » ou la description du wétiko dans le classique de science-fiction de Colin Wilson

Le fait que toutes les personnes seules ou en groupe ayant découvert ce que les Amérindiens nomment wétiko le considèrent comme le sujet majeur — qui ne souffre aucune comparaison — dans la compréhension de notre monde, devrait susciter notre attention. Le Don Juan des ouvrages de Carlos Castaneda, par exemple, mentionne — sous un autre nom — le wétiko comme « le sujet des sujets » ou « le cœur du sujet ». Nommé différemment tout au long de l'histoire, le wétiko constitue le cadre général qui contient, englobe, informe et sous-tend toutes les formes de destruction de soi et d'autrui auxquelles se livre notre espèce sur toute la planète, et son esprit rend de fait toute autre question secondaire. Le wétiko peut être assimilé à un virus de l'esprit, et si nous ne pouvons pas regarder en face ce qu'il nous révèle, rien d'autre n'aura d'importance, car l'espèce humaine disparaîtra. Même s'il permet un éveil potentiel à notre vraie nature d'êtres créatifs, le wétiko inspire le mal le plus funeste qui puisse s'imaginer. La façon dont il apparaît dépend essentiellement de notre capacité à le reconnaître pour ce qu'il est — en ce qu'il exprime la constance d'un aspect de nous-mêmes qu'il nous est capital de connaître.
Les parasites de l'esprit
© Bob Haberfield
Une « tradition de sagesse » est digne de ce nom lorsqu'elle expose les activités secrètes du wétiko. Je suis toujours aussi stupéfait lorsqu'il m'arrive encore de découvrir l'existence d'une tradition riche d'une telle sagesse, qui d'une manière unique et créative révèle l'existence du wétiko ; mes connaissances prennent de l'ampleur et mes formulations s'enrichissent au fur et à mesure de mes publications. Véritable parasite de l'esprit, le wétiko opère caché dans les angles morts de notre inconscient et nous trompe en nous amenant à penser et à agir de manière contraire à nos intérêts. De nombreux artistes aux disciplines très variées ont également — en plus des chercheurs indépendants dont je suis — exprimé de manière créative et imaginative le mécanisme insidieux de la psychose wétiko.

Rose

Une étude montre que les femmes qui sont entourées de plantes sont plus heureuses et vivent plus longtemps

Indoor plants
Les plantes embellissent notre monde en nous offrant bien des bienfaits en termes de nutrition et de santé. Les promenades dans la végétation peuvent offrir de la tranquillité et de la libération du stress. Selon l'école de santé publique T.H. Chan de Harvard et le Brigham Women's Hospital, les femmes qui ont des plantes dans leur maison vivent plus longtemps.

Les chercheurs ont mené cette étude pendant 8 ans et ils sont arrivés à la conclusion que le fait de passer sa journée entourée de végétation augmente la longévité. Non seulement vous respirez de l'air frais, mais rester au contact de la nature vous permet d'avoir une vie sociale plus épanouie et une activité physique plus importante. De plus, les forêts sont certainement moins polluées que votre voisinage immédiat.

En termes de bien-être mental, la végétation est une excellente thérapie qui réduit le risque de dépression. Le mieux serait d'être souvent à l'extérieur, mais si cela ne vous est pas possible alors vous devriez par tous les moyens garder des plantes dans votre maison. Leur présence dans votre habitation purifiera l'air intérieur, fera baisser votre pression sanguine et augmentera votre productivité.

Commentaire: Voir aussi :


Take 2

Revoir « La Strada », de Fellini : un film sur le divin et l'Amour et le vrai sens de la vie

Avec La Strada, réalisé en 1954, Fellini égare le néoréalisme dans une balade chimérique à travers les immenses terres de la Toscane, par le biais de l'émerveillement véritable de l'enfant. Zampano (Anthony Quinn), un hercule de foire obtus et brutal rachète pour quelques lires Gelsomina, une jeune femme peu débrouillarde et naïve.
strada
Giulietta Masina dans La Strada
Considérée par son nouvel acquéreur comme une sotte distraction, elle ne connaît du monde que l'amour inconditionnel des choses et des êtres alors que Zampano oppose à l'affection qu'il reçoit d'elle un traitement d'une cruauté innommable. Gelsomina (l'un des plus beaux rôles de Giulietta Masina) rencontre alors le Fou (campé par un Richard Basehart lunaire), un violoniste-poète-philosophe-farceur qui agace à plaisir le pauvre Zampano et apparaît à Gelsomina comme une parabole sur le vrai sens de la vie...

Sun

Qu'est-ce qu'une vie réussie ? Avec Pacale Seys

" La pensée antique nous a legué une magnifique boite à outils afin de réfléchir a une serie de questions dont celle-ci: comment réussir sa vie?
radio
© Music 3 RTBFPascale Seys
Ou plutôt qu'est-ce qu'une vie réussie ? "

Sun

Comment transformer une mauvaise journée en appliquant la sagesse de Marc Aurèle

Lorsque vous vous réveillerez demain matin, remarquez la rapidité avec laquelle votre esprit contrôle vos maux physiques et psychologiques : maux de dos ? Toujours là. Réunion l'après-midi pour s'inquiéter ? Présents. Vous avez des problèmes financiers ? Oui, il sont bien là.
marc
© Inconnu
Vous vous attendiez à ce que ce soit différent ? Si vous les cherchez, il y aura toujours des difficultés prêtes à vous entraîner vers le bas dans votre journée.

Chaque jour est un défi

Aujourd'hui, comme la plupart des jours, il fera probablement trop chaud ou trop froid. La circulation sera terrible. Des événements inquiétants se produiront dans le monde. Vos collègues et même les membres de votre famille peuvent ne pas voir les choses de votre façon et vous pouvez éprouver des conflits interpersonnels.

L'empereur romain Marc Aurèle était un philosophe stoïque. Il a dit :

Commentaire: Lire aussi :