La Science de l'Esprit
Les enfants qui ont tendance à être craintifs sont plus susceptibles de grandir en développant des valeurs conservatrices également. Les parents autoritaires sont plus susceptibles d'utiliser des punitions, à souhaiter l'obéissance et avoir des règles strictes pour la discipline et le comportement. Des parents progressistes sont moins rigides et plus souples sur les règles et écoutent l'opinion de l'enfant.

Les expériences de mort imminente surviendraient lorsque l'âme s'échapperait du système nerveux pour entrer dans l'univers selon des experts en physique quantique.
Les expériences de mort imminente passionnent les scientifiques comme le reste de la population. Il y a encore trois semaines, l'histoire d'Eben Alexander, ce grand neurochirurgien qui racontait son expérience de vie après la mort dans le livre Proof of Heaven ("Preuve du paradis") faisait la Une de nombreux journaux. Mais une question demeure : comment et quand est-ce qu'arrive ces expériences de mort imminente ? Selon deux scientifiques éminents, le Dr Stuart Hameroff et le physicien Roger Penrose, une expérience de mort imminente arrive lorsque les substances quantiques qui forment l'âme quittent le système nerveux pour se rendre dans l'univers. Cette théorie se rapproche donc de l'hypothèse de l'esprit quantique, qui suggère notamment que des phénomènes quantiques, comme l'intrication et la superposition d'états, sont impliquées dans le fonctionnement du cerveau, et surtout dans l'émergence de la conscience. L'essence de nos âmes seraient donc contenus dans une structure appelée microtubules.
Bonne nouvelle : contrairement à une idéee reçue, notre cerveau ne cesse pas de produire des neurones à l'âge adulte! C'est l'équipe du neurobiologiste Pierre-Marie Lledo, à la tête de l'unité Perception et mémoire à l'Institut Pasteur et de l'unité GèneS, synapseS et cognition au CNRS*, qui a contribué à mettre en évidence l'existence d'une "pouponnière" dans laquelle de nouveaux neurones se fabriquent en continu. Pour cela, un traceur (une sub-stance fluorescente issue d'une méduse) a été introduit dans un virus désactivé, qui n'infecte que les cellules occupées à se diviser. En injectant ce virus dans le cerveau de rongeurs, les chercheurs ont "illuminé" ces néo-neurones. "Ils se forment dans une zone située sous les ventricules puis migrent comme sur un tapis roulant", explique le scientifique. Soit vers l'avant du cerveau, dans la structure qui gère l'odorat et la mémoire olfactive ; soit dans l'hippocampe, qui régit la mémoire spatiale.
L'une d'elles, entreprise par des chercheurs de l'Université de Californie à Santa Barbara a même pu prouver que rêvasser aidait à résoudre des problèmes et dépasser certains blocages. Pour le comprendre, les chercheurs se sont livrés à un exercice très simple. Ils ont demandé aux participants à l'expérience de se livrer à des tâches inhabituelles. En clair, les participants devaient apprendre à utiliser plusieurs objets de différentes manières toutes plus contre-intuitives les unes que les autres. Sur ces tâches, les participants bloquaient ou mettaient du temps à trouver la solution. Cela constituait la première étape de cette expérience.
Un exemple, donné par le chercheur : un serpent qui menace, peut, en réalité, être bien plus loin qu'il n'y paraît. Alors que la peur fausse notre perception des dangers qui s'approchent, elle nous oblige parfois aussi à sous-estimer la distance d'un être menaçant, expliquent Stella Lourenco de l'Emory et Matthew Longo, psychologue de Université de Londres.
Ces chercheurs ont réalisé une expérience pour tester l'effet de la peur sur l'exactitude de la réaction humaine pour esquisser ou pour bloquer, si nécessaire, un objet, menaçant, qui s'avance. Les participants devaient estimer le délai de collision à partir d'images sur un écran d'ordinateur. Les images s'élargissaient avant de disparaître, pour simuler un contact imminent et les participants devaient indiquer le moment éventuel de la collision en appuyant sur un bouton. Les participants ont tendance à sous-estimer le temps de collision pour des images d'objets menaçants, comme un serpent ou une araignée, par rapport images non menaçantes, comme un lapin ou un papillon.
Un exemple pour s'en convaincre : vous êtes dans le métro et entre un passager qui se met à lire Le Monde. D'après vous, cette personne a-t-elle plus de chances d'avoir un doctorat ou de ne pas avoir fait d'études supérieures ? Vous penchez pour le doctorat, alors que le nombre de personnes sans études supérieures prenant le métro est bien plus grand que celui des personnes ayant un doctorat. Daniel Kahneman entre dans les méandres de nos modes de raisonnement et nous explique tout ce qui peut nous conduire à faire des erreurs. Certes, tous ses résultats proviennent de tests de comportement en laboratoire et rien n'assure que les gens réagiraient toujours de la même façon dans la vraie vie. On en ressort pourtant effaré de la façon dont nos émotions, notre humeur, ce que l'on a fait ou entendu juste avant, ou notre capacité à bâtir des liens là où il n'y en a pas faussent notre jugement.