Santé et Bien-êtreS


Heart - Black

Un lien entre les radiographies dentaires et les tumeurs au cerveau?

Des chercheurs de l'école de médecine de Yale, à New Haven, dans l'État du Connecticut, ont découvert un lien entre les radiographies dentaires et le cancer du cerveau.

Le fait de subir une radiographie dentaire chaque année ou plus fréquemment pourrait accroître le risque de développer un méningiome, une forme de tumeur au cerveau.Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont examiné les données relatives à 1433 patients ayant reçu un diagnostic de méningiome de mai 2006 à avril 2011, et les ont comparées à celles de 1350 patients en bonne santé.Ils ont constaté que les patients qui avaient eu régulièrement des radiographies dentaires avaient 1,4 à 1,9 fois plus de risques de développer un méningiome par rapport au groupe de contrôle en bonne santé.

Ceux qui avaient subi une radiographie panoramique de la totalité de la mâchoire une fois par an présentaient pour leur part trois fois plus de risques de développer un cancer du cerveau.

Heart

La vitamine C lutte contre l'hypertension

La supplémentation en vitamine C permettrait de lutter contre l'hypertension artérielle.

Depuis plusieurs années un certain nombre d'études d'observation ont montré un lien entre l'apport alimentaire en vitamine C et la tension artérielle. Néanmoins, les résultats des études d'intervention restent mitigés. Des chercheurs Espagnols ont donc décidé d'examiner toutes les études d'intervention de la vitamine C dans l'hypertension artérielle pour essayer d'en tirer une conclusion.

De 1966 à 2011, 29 études d'intervention ont été retenues. La dose de vitamine C moyenne utilisée était de 500 mg par jour pendant 8 semaines. L'analyse des études révèle que la vitamine C fait baisser la pression artérielle systolique de 3,84 mm et la pression artérielle diastolique de 1,48 mm, en moyenne. En ne tenant compte que des participants qui souffraient d'hypertension artérielle la baisse atteint 4,85 et 1,67 mm respectivement.

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La radiothérapie du cancer du sein pourrait créer des cellules cancéreuses résistantes

Les traitements de radiothérapie dans le cancer du sein seraient capables de générer de nouvelles cellules souches cancéreuses résistantes à tous les traitements.

Dans le cancer du sein, comme dans la plupart des cancers, les cellules se divisent de manière anormale et incontrôlée. Deux types de cellules semblent présentes : les cellules tumorales (la grande majorité) et les cellules souches cancéreuses
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L'existence des cellules souches cancéreuses n'est connue que depuis peu de temps car leur faible nombre les rend difficilement observables. Néanmoins c'est leur présence qui expliquerait les récidives dans certains cancers, les traitements classiques visant plutôt les cellules tumorales présentes massivement.

Des chercheurs Américains spécialisés en cancérologie viennent de montrer pour la première fois que le traitement de radiothérapie classique utilisé dans le cancer du sein pouvait donner naissance à des cellules souches cancéreuses beaucoup plus dangereuses que les anciennes.

Même si le traitement de radiothérapie classique est très efficace sur les cellules tumorales nombreuses, les chercheurs ont constaté que les radiations induisaient une reprogrammation des cellules souches cancéreuses dans un mécanisme de défense contre les radiations. Les nouvelles cellules ainsi générées seraient 30 fois plus agressives que les anciennes et pourraient résister au traitement.

Heart

Faible cholestérol LDL, risque de cancer plus tard dans la vie

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Un faible taux de cholestérol LDL ou « mauvais cholestérol » -donc favorable au plan cardiaque- chez des patients naïfs d'hypocholestérolémiants, précède un risque de cancer plus tard dans la vie... Cette étude du Tufts Medical Center (Boston), présentée à la réunion annuelle de l'American College of Cardiology de Chicago suggère en effet un mécanisme sous-jacent affectant à la fois un faible niveau de cholestérol LDL et le développement du cancer. Ce lien ne signifie pas, précisent les auteurs, qu'il ne faille pas se traiter en cas d'hypercholestérolémie.

Heart

La grande supercherie du cholestérol par le docteur Michel de Lorgeril

Cœur : le cholestérol accusé à tort ?

Propos recueillis par Cyril Dagois En provenance de MediSite.fr

Dans son dernier ouvrage, le cardiologue et chercheur au CNRS Michel de Lorgeril jette un pavé dans la mare. Selon lui, faire baisser son cholestérol ne servirait à rien, bon et mauvais cholestérol n'auraient aucun sens et les statines seraient inutiles. En bref, le cholestérol permettrait surtout de faire de gros sous.

1. Cholestérol : rentable pour les labos

Pourquoi le cholestérol est si souvent décrié ?


Dr Michel de Lorgeril :

« Le cholestérol est devenu l'ennemi numéro 1 dans la prévention des maladies cardio-vasculaires car cela arrange tout le monde. Les enjeux économiques sont colossaux, en particulier depuis l'arrivée des statines.

Les laboratoires pharmaceutiques y trouvent largement leur compte. Les médicaments anti cholestérol représentent l'un des plus gros chiffres d'affaires du marché. Ils contribuent d'ailleurs pour 1 milliard d'euros au déficit de la Sécurité sociale. Les industriels de l'agroalimentaire en tirent également profit, avec leurs margarines et yaourts prétendument anti cholestérol. Cela arrange même certains médecins traitants, qui peuvent pratiquer une médecine systématique »

Cow

Des chèvres génétiquement modifiées pour produire du lait vaccinal

Comme les nouveaux procédés de fabrication de vaccins n'ont de limites que l'imagination de chercheurs apprentis-sorciers, voici qu'il est à présent question de recourir à des chèvres génétiquement modifiées pour produire une sorte de "lait vaccinal" qui serait censé vacciner contre... la malaria.

C'est ce que révèle en effet un article du 20 mars dernier du site du Dr Mercola et cela n'est malheureusement pas un hoax.

Voici donc quelques extraits de cet article traduits en français:


"Les expériences en cours, menées par des chercheurs de Texas A&M, sont orientées vers la production d'un vaccin "comestible" contre le paludisme avec comme objectif ultime, que les enfants puissent être vaccinés en buvant cette sorte de "lait vaccinal".

Tout en affirmant que les animaux transgéniques pourraient sauver la vie de personnes dans les pays du Tiers-Monde, les chercheurs ignorent la problématique flagrante que constituent les conséquences souvent imprévisibles des biotechnologies, qui pourraient toutefois s'avérer tragiques pour la santé humaine comme pour l'environnement.

Pills

Mediator : le médicament avait bien été testé comme coupe-faim

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"Contrairement à ce que Servier a toujours affirmé jusqu'à présent, il a bel et bien fait tester son médicament par de nombreux spécialistes de l'obésité humaine", révèle le "JDD". © VALINCO / SIPA
Le "JDD" publie des extraits de trois rapports médicaux réalisés dans les années 1970.

Des essais cliniques, retrouvés lors de perquisitions au siège du laboratoire Servier, montrent que le Mediator a été testé sur des êtres humains comme coupe-faim, contrairement à ce que le laboratoire a jusqu'ici affirmé, rapporte Le Journal du dimanche. L'hebdomadaire cite, à l'appui de ses informations, des extraits sans ambiguïté de trois rapports médicaux réalisés entre 1968 et 1973, dont il a obtenu copie.

"Le 780 SE (ou Mediator, NDLR) peut être considéré comme un anorexique des plus satisfaisants et mérite d'être retenu comme adjuvant des plus précieux dans le traitement de l'obésité", indique l'un de ces rapports, rédigé en septembre 1971 après des essais sur 64 personnes obèses. "L'introduction de ce produit nous paraît un progrès certain dans la thérapeutique de l'obésité", attestait un an et demi plus tard un autre rapport, après expérimentation sur 31 sujets. Dès 1968, un premier document du même type évoquait "62,5 % d'excellents résultats" dans des "cures d'amaigrissement" réalisées "grâce à cet anorexique".

Bacon

Le cerveau adore le cholestérol. Ne l'en privez pas avec des médicaments inutiles !

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Le cholestérol est une molécule fondamentale du cerveau ! Faut pas qu'il en manque !

Comment puis-je en être aussi sûr ? C'est simple. Nous connaissons un certain nombre de maladies où la synthèse du cholestérol est déficiente, en particulier dans le cerveau.

Les sujets atteints présentent à des degrés divers, proportionnels au déficit en cholestérol, des troubles cognitifs ou des troubles de l'intelligence pour parler simplement.
Dans la forme homozygote du SLO syndrome (sans doute une des formes les plus sévères des déficits en cholestérol), les enfants naissent très handicapés, avec en plus des dysmorphies majeures et des troubles de l'immunité, pour faire simple.

Il faut savoir que le cerveau est un organe autonome pour ce qui est de son cholestérol, lui-même indispensable au bon fonctionnement de nos neurones. Qu'est-ce que cela veut dire ?

Simplement que pour les autres organes demandeurs de cholestérol (ovaires, surrénales, etc...), le foie (principal producteur de cholestérol dans notre organisme) transfert le cholestérol grâce aux lipoprotéines. Celles-ci sont des très grosses molécules qui ne franchissent pas la barrière hémato-méningée, et qui donc n'atteignent pas le cerveau.

Cheeseburger

La dépression liée aux fast-food et pâtisseries commerciales, confirme une nouvelle étude

Les pâtisseries commerciales (croissants, beignes, biscuits et autres gâteaux...) et la malbouffe telle que hotdogs, pizzas, hamburgers ... seraient liés au risque de dépression, selon une étude publiée dans la revue Public Health Nutrition.

Almudena Sánchez-Villegas et ses collègues de l'Université de Las Palmas de Gran Canaria (Îles Canaries) et de l'Université de Granada ont analysé les données concernant 8 964 personnes qui n'avaient jamais reçu de diagnostic de dépression au début de l'étude.

Celles qui consommaient le plus ces aliments avaient un risque de dépression accru de 51% comparativement à celles qui en consommaient le moins. Plus la consommation était importante, plus le risque était élevé. Même une faible consommation était liée à un risque significativement supérieur.

Attention

L'autisme en nette augmentation aux États-Unis

Autism
© Dreamstime
WASHINGTON - Le nombre de cas d'autisme est en nette augmentation aux Etats-Unis depuis la dernière décennie, selon des chiffres officiels publiés jeudi, un phénomène qui s'explique en partie par un meilleur dépistage de ce trouble du développement.

Le nombre de cas diagnostiqués chez les enfants a augmenté de 23% de 2006 à 2008, pour s'établir à un sur 88 en moyenne, contre un sur 110 précédemment, selon les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui ont réalisé ce rapport.

L'étude montre qu'en 2008 "11,3 enfants pour 1.000, âgés de huit ans, étaient atteints de troubles du spectre autistique". Cela constitue une hausse de 23% par rapport à la précédente estimation remontant à 2006, et de 75% depuis que les CDC ont commencé à traquer l'incidence de la maladie en 2001.
Ces nouveaux chiffres montrent que l'autisme touche probablement un million d'enfants et d'adolescents aux Etats-Unis.

Cette nette augmentation s'expliquerait en partie par une meilleure détection du syndrome, surtout chez les moins de trois ans, "mais nous ignorons jusqu'à quel point", a souligné le Dr Coleen Boyle, responsable au sein des CDC, lors d'une conférence de presse téléphonique.