Santé et Bien-êtreS


Attention

Cancer : études bidons, scientifiques douteux, médocs dangereux...

En quelques mois, trois informations majeures sont venues jeter le discrédit sur toute la filière pharmaceutique - et cancérologique en particulier.

1/ La plupart des études scientifiques portant sur le cancer... sont bidons !

C'est C. Glenn Begley qui a dégoupillé la grenade, le mois dernier. Dans un article publié dans la revue Nature, cet ancien Boss d'un labo pharmaceutique a lâché le morceau : sur 53 études de haut niveau (publiées dans les revues les plus sérieuses) qu'il avait jugées intéressantes dans le cadre du développement de nouveaux médicaments anti-cancer, 47 n'ont pas pu être reproduites par ses équipes ! Soit 88%, une broutille...

Sidéré, Begley a essayé d'aller plus loin. Il a rencontré plusieurs responsables de ces fausses études. Et voici ce qu'il raconte sur l'un de ces rendez-vous : "Je lui ai expliqué que nous avions refait leur expérience 50 fois sans jamais parvenir au même résultat qu'eux. Il m'a répondu qu'ils avaient fait six tentatives, obtenant le résultat une seule fois, mais c'est bien celui-là qu'ils ont choisi de publier car il sonnait mieux. C'est très décevant". C'est le moins qu'on puisse dire...

Beaker

Les pesticides dangereux pour le cerveau

Une étude menée sur des viticulteurs prouve les dangers des pesticides sur la santé.

On savait déjà que les pesticides étaient dangereux pour la santé des consommateurs. Une étude, présentée mercredi et qu'Europe 1 s'est procurée, prouve désormais leurs effets néfastes sur la santé de ceux qui les utilisent dans leurs cultures. Les scientifiques ont observé l'évolution de la santé des viticulteurs de la région de Bordeaux, très exposés à ces produits phytosanitaires.

Les viticulteurs plus vulnérables

Le nombre de traitements et la variété de produits nécessaires pour traiter la vigne rend en effet les viticulteurs particulièrement vulnérables. Et selon l'étude réalisée par les chercheurs de l'Inserm et financée par l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail), leurs fonctions cognitives, comme la mémoire, la concentration ou encore la vigilance, se dégradent plus rapidement que celles de personnes qui ne sont pas exposées aux pesticides.

Health

Une nouvelle thérapie « nettoie » les angoisses

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Une nouvelle thérapie, centrée sur les intestins, permet de nettoyer au sens propre les émotions négatives : angoisses, tristesse, dépression.

En effet, l'intestin évacue les restes de l'alimentation que votre corps ne peut digérer, mais il a aussi pour fonction d'évacuer les reste des hormones des émotions : sérotonine, acétylcholine, noradrénaline, GABA.

Tout comme il peut se dérégler et mal évacuer l'alimentation, il peut également peiner à évacuer ces hormones, provoquant une accumulation source de désordres émotionnels.

L'hydrothérapie, qui est une technique douce de lavement des intestins accompagnée de massages enveloppants, peut alors avoir l'effet d'une véritable « mini-psychothérapie » chez certaines personnes qui, enfin, lâchent prise... Non seulement, un réel assainissement du gros intestin s'opère, mais aussi un grand nettoyage du surplus émotionnel et des lourdeurs psychiques.

Evil Rays

Meilleur du Web: Les remèdes naturels que l'Union Européenne et les multinationales pharmaceutiques veulent vous interdire


Health

Le curry, un stimulateur naturel du système immunitaire

Pourquoi cette épice utilisée depuis des milliers d'années a de réels effets bénéfiques sur la santé humaine? Ce n'est pas un mythe, confirment ces chercheurs de l'Oregon State University, qui identifient un nouvel effet de la curcumine sur l'activation d'un gène clé du système immunitaire inné. Ces recherches soutenues par les National Institutes of Health qui viennent d'être publiées dans le Journal of Nutritional Biochemistry.

Les scientifiques de l'Oregon State University ont découvert que la curcumine peut contribuer à prévenir l'infection chez les humains (et autres animaux) en entraînant une augmentation modeste mais mesurable des niveaux d'une protéine connue pour jouer un rôle clé dans la réponse du système immunitaire inné.

La protéine CAMP (cathelicidin antimicrobial peptide), antimicrobienne de son nom, aide notre système immunitaire à combattre les bactéries diverses, les virus ou les champignons, même s'ils n'ont jamais été rencontrés auparavant. Le peptide CAMP est le seul peptide antimicrobien connu chez les humains avec la capacité de tuer un large éventail de bactéries, de protéger contre la tuberculose ou encore contre le développement d'une septicémie. On sait déjà que CAMP est augmentée par la vitamine D. La découverte de cette nouvelle voie de régulation de l'expression des gènes CAMP et donc d'un mécanisme alternatif à la vitamine D pour influencer ou augmenter les niveaux de CAMP, ouvre une nouvelle voie de recherche en nutrition et pharmacologie pour développer de nouvelles thérapies.

Pills

Les compléments alimentaires de calcium augmenteraient le risque d'infarctus

Les compléments alimentaires de calcium seraient dangereux pour la santé et augmenteraient le risque de problèmes cardiaques.

Des chercheurs d'Ecosse et de Nouvelle Zélande ont décidé de pousser l'analyse sur le lien entre la supplémentation en calcium et le risque de problèmes cardiovasculaires, une question en plein débat dans la communauté scientifique.

Pour se faire ils ont utilisé les données d'une large étude d'intervention qui avait observé l'impact d'une supplémentation en vitamine D et en calcium chez plus de 36 000 femmes ménopausées. Leurs résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue British Medical Journal.

En observant la consommation totale de calcium (alimentation et compléments alimentaires), les chercheurs constatent qu'un apport modeste (autour de 800 mg par jour) diminue le risque d'attaque cardiaque de 31% par rapport aux personnes qui consomment peu de calcium.

Attention

Un antibiotique, l'azithromycine, lié à un risque accru de décès cardiaque

Cette étude publiée dans l'édition du 17 mai du New England Journal of Medicine fait déjà grand bruit car elle met en cause un antibiotique, l'azithromycine (Zithromax et génériques) et le risque accru de décès cardiovasculaire comparativement à d'autres antibiotiques comme l'amoxicilline ou la ciprofloxacine. La Food and Drug administration FDA s'est d'ores et déjà engagée à examiner de près les résultats de cette étude et rappelle aujourd'hui aux professionnels de santé l'éventualité d'un risque d'arythmie cardiaque lors de la prescription ou l'administration de macrolides.

L'azithromycine (Zithromax et génériques) est un antibiotique traitant les infections bactériennes de la famille des macrolides, une famille déjà associée à des effets cardio-vasculaires, et plus précisément, à la prolongation de l'intervalle QT. En 2011, la FDA, après examen a déjà modifié la notice de certains macrolides à libération prolongée pour y inclure de nouvelles informations concernant les risques liés à la prolongation de l'intervalle QT, un risque jugé jusqu'ici faible. Ici, les auteurs de la Vanderbilt University rappellent que si plusieurs antibiotiques macrolides sont déjà connus comme pro-arythmiques et donc associés à un risque accru de mort cardiaque subite, l'azithromycine était connu pour « sa cardiotoxicité minime ».

Pills

Les antibiotiques responsables de l'épidémie d'allergies ?

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La fameuse Escherichia coli, la bactérie très utilisée dans la recherche biologique, se retrouve dans notre flore intestinale et contribue à notre digestion. Elle et ses consœurs pourraient nous préserver des allergies. Un bel exemple de symbiose ! © Erir Erbe, Agricultural Research Service, Wikipédia, DP
L'utilisation massive d'antibiotiques ces dernières décennies serait l'une des causes de la recrudescence des maladies allergiques. Les bactéries composant notre flore intestinale, partiellement détruites par ces médicaments, nous protégeraient des allergies. Frédéric de Blay, allergologue au CHRU de Strasbourg, revient pour Futura-Sciences sur les intérêts et les enjeux de l'étude qui vient de révéler ces éléments.

On parle d'épidémie. Entre les années 1980 et 2000, le nombre de personnes victimes d'allergies a doublé dans les pays développés. Depuis, ce chiffre continue de croître doucement en France ainsi que dans le reste de l'Europe occidentale. Les experts débattent maintenant pour remonter le problème à la source.

Deux grandes théories s'affrontent. La première, la plus ancienne, défend l'idée que c'est l'exposition dans la vie précoce à l'allergène qui engendre l'allergie, et se place plutôt du côté de l'inné dans la grande dichotomie philosophique qui l'oppose à l'acquis. Certaines études montrent des résultats tirant en ce sens, mais elles se trouvent parfois contredites par d'autres travaux, si bien qu'il est impossible de la tenir pour vrai.

Health

Le magnésium lutte contre l'hypertension

Le magnésium serait efficace pour diminuer la tension artérielle.

L'hypertension artérielle est une maladie sérieuse caractérisée par une élévation de la tension artérielle et qui augmente fortement le risque de maladies cardiovasculaires et en particulier de problèmes cardiaques. S'il semble qu'un certain nombre de facteurs alimentaires comme un apport élevé en fruits et légumes et une utilisation modérée de la salière soient protecteurs, le rôle de certains nutriments ne semble pas négligeable.

Les études sur l'impact d'une supplémentation en magnésium dans le cadre de l'hypertension artérielle tirent des conclusions incertaines. Des chercheurs ont donc mené une analyse de l'ensemble des études pour sélectionner les plus fiables et ainsi dégager une conclusion.

Attention

Cholestérol : des médicaments qui entretiennent la maladie

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Le système médico-pharmaceutique veut persuader les populations que le cholestérol est une cause majeure d'infarctus et d'accidents vasculaires cérébraux (attaques cérébrales), c'est faux !

Pourquoi raconte-t-il ça ? Pour vendre plus de médicaments anti-cholestérol, les statines.

Une personne de plus de 45 ans sur trois, en France (soit huit millions de personnes) prennent des statines. Cela coûte une fortune à la Sécurité Sociale (un milliard d'euros par an). Les ventes augmentent depuis 10 ans.

Mais ce qu'on ne vous dit pas, c'est que le cholestérol n'est pas un poison. Et les personnes sous statines mettent leur santé en danger, parce que ces médicaments s'accompagnent d'une liste longue comme le bras d'effets secondaires débilitants - de l'insuffisance cardiaque aux douleurs musculaires, en passant par les pertes de mémoire et les lésions du foie.

En revanche, une étude publiée dans l'American Heart Journal (Janvier 2009) analysant 137 000 patients admis dans des hôpitaux aux Etats-Unis avec une crise cardiaque a démontré que près de 75 % avait un taux de cholestérol « normal ».